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EAN : 9782360121021
104 pages
Ville Brule (20/09/2018)
3.91/5   44 notes
Résumé :
Dans un futur proche, en 2038, le gouvernement totalitaire pratique la ségrégation génétique envers les personnes handicapées, différentes, non-conformes. Josépha, une adolescente atteinte d'hypertrichose (forte pilosité sur tout le corps) raconte dans son journal intime la montée de ce nouveau fascisme génétique. Elle relate sa vie ordinaire d'adolescente où se mêlent moments de révolte contre le regard porté sur elle et instants de bonheur fulgurants en compagnie ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Je lis rarement des dystopies mais, lorsque j'ai entendu ma collègue présenter ce livre au comité ado de notre médiathèque, j'ai senti que ce court roman était fait pour moi. Bien m'en a pris !

Josépha est une ado qui souffre d'hypertrichose; elle est poilue comme un chien. Elle va à l'école, n'a pas de père et sa mère a honte d'elle, c'est un horrible personnage... Josépha est moquée à longueur de temps, malheureuse.

Elle décide, un peu comme Anne Frank, d'écrire un journal intime. On est en 2038, un parti unique gouverne le pays. Il met en place un programme eugéniste, il faut que la société ne comporte que des individus parfaits sur les plan physique et mental. Vous pensez au nazisme ? On est en plein dedans...
Aussi, quand les services sanitaires prennent contact avec la mère de Josépha, cette dernière n'hésite pas à envoyer sa fille dans un centre pour « les gens comme elle, porteur d'un handicap visible ». Il y a plusieurs « niveaux » dans le centre : en bas, par exemple, il n'y a que des enfants en pyjama rayé bleu dénués d'expression et complètement amaigris. Les soigne-t-on vraiment ?

Josépha, elle, sera sélectionnée avec quatre autres jeunes handicapés pour participer au freak's show de Vlad : l'animateur télé a d'excellentes audiences et exhibera les cinq ados en leur faisant faire des numéros de cirque, comme s'ils n'étaient que de vulgaires animaux... Ce mec est à tuer...

Tout se compliquera quand certains comprendront que le centre n'est ni plus ni moins qu'un camp d'extermination pour enfants. Comment s'organisera la résistance ? Est-ce qu'ils s'en sortiront tous ? Je vous laisse le découvrir sans plus attendre !

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Roman court, facile à lire et intéressant.
Je ne suis pas le public cible et j'ai eu un peu de mal avec certaines parties (à l'idée qu'il s'agissait d'un roman à partir de 12 ans, ça me paraissait un peu trop jeune au début, puis je me suis rappelé que les ado sont confrontés à des contenus réellement problématiques).
Il s'agit de l'histoire d'une petite fille atteinte d'hypertrichose, dans un monde, pas si éloigné du nôtre, où les enfants atteints de handicap, de particularités, plus différents que les autres sont emmenés. Que cache ces traitements? Que deviennent ces enfants?
Le livre m'a évoqué le journal d'Anne Frank (en version imaginaire) et effectivement il le mentionne au début du livre et s'en inspire étant en partie basé sur des faits réels d'assassinats d'enfants handicapés par les nazis. A la fin quelques pages constituent un petit dossier sur ce thème.

"Le 18 août 1939, le ministre de l'Intérieur du Reich publie un décret: les personnels soignants, médecins, infirmières et sages-femmes doivent signaler tous les enfants de moins de trois ans porteurs d'un handicap. L'âge de ce signalement sera ensuite progressivement porté à dis-sept ans. On encourage massivement les parents à confier leurs enfants, sous couvert de les soigner, à des cliniques pédiatriques où ils sont conduits dans des fourgonnettes-ambulances aux vitres occultées de peinture blanche. L'adresse du centre n'est jamais communiquée aux familles et les visites sont évidemment interdites. Les enfants sont généralement tués dans les jours qui suivent leur arrivée par surdose de médicaments, ou bien on les laisse mourir de faim."

Au final j'ai aimé recevoir et découvrir ce livre grâce à une box Exploratology, je l'offrirai dans quelques années à ma nièce (quand elle aura 12 ans!).
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Récit glaçant, transposé dans le futur par le biais d'un journal d'une jeune fille couverte de poils, de l'eugénisme, c'est-à-dire l'élimination systémique, des handicapés.

Il décrit les étapes de mise à l'écart et la stigmatisation systématique des différences.

Ainsi, la mère de l'héroïne ne réagit pas au départ de sa fille dans un centre spécialisé ni ne prend des nouvelles. Cette mise à l'écart est considérée comme "normale".

Bien sûr ce n'est pas le cas de la majorité des parents qui tentent en vain d'entrer dans ce centre fermé. Commencent alors les horreurs...

Un court roman qui prend la forme du journal de la jeune fille et qui montre l'indifférence et la cruauté mais aussi l'égoïsme et l'individualisme.

Ce récit efficace est complété par un documentaire sur l'eugénisme pratiqué par le régime nazi.

A lire !
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Un Journal monstrueux pour une fille monstrueuse

le Journal d'une fille chien, un livre fabuleux et palpitant.Ce livre qui se déroule dans un monde futur qui est assez ressemblant au notre, a été écrit par Laura Jaffé et a été publié en septembre 2018. L'éditeur est « ville brûle ».

Josépha, une adolescente atteinte d'une maladie, l'hirsutisme,(elle est couverte de longs poils) raconte son histoire grâce à son journal. Au début, elle est dans son collège puis, elle est envoyée dans un centre où elle se fait de nouveaux amis qui ont aussi des maladies rares. Josépha et ses amis vont découvrir des choses étranges sur le fonctionnement du centre et vont essayer de s'échapper.

Ce livre est intéressant, c'est un livre que j'ai apprécié.Tout d'abord, j'aime beaucoup le fait que ce soit un livre qui parle du futur et des maladies rares. Les personnages sont touchants et ont des caractères très différents, c'est ce qui fait leur charme. Les scientifiques et les médecins du centre m'ont permis de comprendre à quel point l'homme peut être mauvais. Ensuite, je trouve la fin un peu fade car cela manquait d'émotions.

Je conseille ce livre à tout type de lecteurs aussi bien les amateurs, d'autant plus qu'il n'est pas très long, que les bons lecteurs. Je le recommande surtout à ceux qui aiment la science-fiction.

J'attribue la note de 4/5 à ce livre.

Mathilde.

***
Cette histoire se passe en 2038. C'est un livre que j'ai bien aimé car il parle de la vie d'une fille qui s'appelle Josépha qui a une maladie. Toutes les personnes ont une personnalité différente. Cela montre ce que peuvent ressentir les personnes atteintes d'une maladie car dans ce livre, on peut voir ce que ressent la jeune fille qui reçoit des regards de la part des gens car elle est malade. Sa maladie lui fait pousser des long poils de partout sur son corps .
Je recommande vivement ce livre aux personnes qui aiment les livres qui nous interrogent sur la vie réelle . Cela montre à quel point l'homme peut être méchant avec les personnes.
Maeva.

***

En 2038, le gouvernement totalitaire pratique la ségrégation génétique envers les personnes handicapés. Josépha, une adolescente atteinte d'hypertrichose raconte à son journal intime la montée de ses nouveaux fascismes génétiques. Cette d'adolescente subit les regards moqueurs de ses camarades. Elle n'est heureuse que quand elle est avec ses deux seules copines. A cause de son handicap, elle a été enlevé de son collège, arraché à sa famille et ses amies. Et elle sera emmenée dans un centre qui ressemble plus à un camps de concentration, qu'à un lieu de soin. Elle est ensuite forcée à participer à une émission de télé-réalité avec d'autres personnes handicapées comme elle. Josépha commença à lier une certaine amitié avec les gens du centre. Des mesures de plus en plus radicales mettent leur vie en danger. Comment va-t-elle réagir ?

J'ai un avis plutôt mitigé sur ce roman car j'ai trouvé certains passages ennuyeux, surtout au début. Par contre, j'ai mieux apprécié la fin qui contenait plus d'actions et traitait du thème historique de la deuxième guerre mondiale.

J'attribue la note de 3/5 à ce roman et je le conseille aux lecteurs qui s'intéressent à l'Histoire, notamment l' époque nazie.

Lola



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C'est l'histoire de Josépha Bellini, elle est atteinte d'hypertrichose c'est une maladie rarissime qu'on appelle aussi "syndrome du loup-garou". Durant toute sa vire, les gens se moquent d'elle, ils se retournent dans la rue pour la critiquer. Même elle qualifie de "moche", de personne laide, elle le vit très mal. Arrivée en 3ème, elle rencontre deux filles, Angèle et Sabine qui deviennent ses amis et avec qui elle va faire les 400 coups. Elle vit avec sa mère et ne connait pas son père, elle a de très bonnes notes, elle est même surdouée. Les professeurs l'adorent contrairement aux élèves qui lui donnent toutes sortes de surnom. Mais son physique se modifie de longs poils lui couvrent le corps, ce qui provoque un mal-être et fait chuter ses résultats. Elle est ses deux amies vont se faire exclure de cours, vont sécher et Josépha va finir par être exclue du collège. Elle passe donc ses journées chez elle à tourner en rond. Pour s'occuper, elle fouille l'ordinateur de sa mère. Elle va y trouver un mail de l'Etat disant que pour le bien être de la société toutes personnes handicapées ou qui n'entrent pas dans la norme , âgées entre 6 et 18 ans seront regroupées dans un centre améliorant ainsi la vie des parents. Josépha va donc y aller, elle va se retrouver avec 4 autres enfants atteints de maladies rares dans sa chambre. Mais ce centre n'est pas aussi bienveillant qu'il prêtant l'être. Au début du livre, je n'avais pas du tout accroché je trouvé l'histoire basique. Mais en poursuivant ma lecture j'ai vraiment apprécié le livre, on ne s'attend vraiment pas à ce que l'histoire du livre prenne cette tournure. On finit par énormement s'attacher aux personnes. C'est vraiment un très bon roman qui n'a pas l'air à première vue, et il faut vraiment arriver au milieu du livre pour commencer à avoir de l'action est à être au coeur de l'histoire.
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critiques presse (1)
Liberation
15 novembre 2018
Derrière le journal intime cynique d’une jeune fille à la fois vive, mature et amère, Journal d’une fille chien nous plonge habilement dans le quotidien d’un monde totalitaire, où les décisions liberticides sont prises sous couvert de protection de la population.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Le 18 août 1939, le ministre de l'Intérieur du Reich publie un décret: les personnels soignants, médecins, infirmières et sages-femmes doivent signaler tous les enfants de moins de trois ans porteurs d'un handicap. L'âge de ce signalement sera ensuite progressivement porté à dis-sept ans. On encourage massivement les parents à confier leurs enfants, sous couvert de les soigner, à des cliniques pédiatriques où ils sont conduits dans des fourgonnettes-ambulances aux vitres occultées de peinture blanche. L'adresse du centre n'est jamais communiquée aux familles et les visites sont évidemment interdites. Les enfants sont généralement tués dans les jours qui suivent leur arrivée par surdose de médicaments, ou bien on les laisse mourir de faim.
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Le handicap, par définition inguérissable, est en effet un lourd fardeau à supporter non seulement pour les familles accablées, mais aussi pour l'ensemble de la société, tant sur le plan de l'identité nationale que sur le plan financier. Aussi notre gouvernement en a fait l'un des axes prioritaires de sa politique sanitaire. (p 20)
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Une chose est sûre, on est tous d'accord: pas question de renoncer à notre plan. Ce soir, quoi qu'il arrive et quoi qu'il nous arrive, plus personne ne pourra dire qu'il ne savait rien, qu'il n'était pas au courant, qu'il n'aurait jamais pu imaginer...
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Je n'ai pas eu le temps de tout voir, mais j'en ai vu assez. J'ai senti l'odeur d'urine, de sueur, de fièvre, de pourriture. ici, on ne soigne pas. De toute évidence, ici on expérimente sans limites et sans anesthésie. Ici, on laisse mourir. (p.76)
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La Belle et la Bête, Docteur Jekyll et Mister Hyde, Esmeralda et Quasimodo, la princesse et le crapaud. Anne et moi.
Au jeu des contraires, je suis celle qui perd.
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