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L'Empire Barbare tome 1 sur 2
EAN : 9782266216197
864 pages
Pocket (12/07/2012)
3.85/5   67 notes
Résumé :
Ve siècle. Les hordes de Huns ont plongé l'Empire romain dans le déclin et le chaos. Thorn, orphelin chassé des couvents et monastères où il a grandi, parcourt l'empire à la recherche de ses origines, des vallées du Jura aux sombres forêts des Carpates jusqu'à l'embouchure du Danube. Sa quête le mènera à Constantinople, au service du dernier héritier des Ostrogoths, Théodoric, l'ultime adversaire de Rome.
Voici les mémoires de Thorn, celui qui dissimulait da... >Voir plus
Que lire après L'Empire Barbare, Tome 1 : Thorn le prédateurVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Ambitieux et original, c'est le moins que l'on puisse dire. Oubliez le 1er chapitre, une succession de scènes de culs hétéro, homo, gay et lesbiennes. Fort heureusement, cela se calme par la suite même si cela revient assez régulièrement. A la limite oubliez carrément la 1ère partie qui surfe allègrement sur le bashing anti-catholique. Fort heureusement, cela se calme là aussi par la suite même si l'auteur ne perd pas une occasion de cracher son venin sur, je cite, « l'Eglise catholique corrompue de Rome » (donnant l'occasion de deviner trop facilement ses opinons pro-protestantes sur le sujet).

Car autant le dire de suite, Thorn le prédateur ressemble très fortement à un "Sans Famille" d'Hector Malot au crépuscule de l'Empire romain. On pioche allègrement dans les feuilletons dramatiques du XIXe siècle pour nourrir les péripéties de ce roman fleuve : Thorn reprend le rôle de Rémi, Wyrd celui de Vitalis, Thuida celui de Mattia et tandis qu'on traverse l'Europe médiane le Danube remplace le Canal du Midi... Si on ajoute Juika-bloth en remplacement de la troupe animalière et les nombreux adolescents handicapés par le destin en remplacement du jeune Arthur, il ne manque plus que Madame Milligan pour que le tableau soit complet ! Bref, attendez-vous à pleurer car les occasions ne manqueront pas de le faire.

Gary Jennings ne s'est pas facilité la tâche en voulant rédiger la chronique d'une époque aussi trouble que très peu connue : les tentatives de résurrection de l'Empire romain à l'aube des âges sombres. L'auteur se présente comme le simple traducteur de l'autobiographie de « Th », traduit en Thorn, mais cette dernière n'est que prétexte à la biographie de l'autre « Th ». Avec "La Mosaïque de Sarance", Guy Gavriel Kay s'était lancé dans une grande fresque fantasmée sur Justinien le byzantin à travers les yeux d'un artiste italien. Avec "L'Empire barbare", Gary Jennings s'est lancé dans une grande fresque réaliste sur Théodoric l'Ostrogoth à travers les yeux d'un vagabond sans attache, speculator en puissance.
C'est truffé de tirades en latin, en gothique, en grec et l'ensemble s'avère très documenté sinon très érudit : politique, économie, religion, société… c'est très instructif sinon très pédagogique. Les lecteurs sont donc très bien immergés dans l'Europe de la fin du Ve siècle après J.-C. La prose est plutôt assez facile d'accès : cela se lit très bien et on avance vite dans ce qui apparaît au fur et à mesure des pages qui défilent comme un road movie antique.
Malgré les 850 pages peu de lenteurs, de langueurs ou de longueurs.

Pour accéder aux nombreuses qualités du roman Gary Jennings il faut accepter ses postulats :
- le héros narrateur est hermaphrodite (ce n'est pas un spoiler car c'est expliqué à la 1ère ligne du 1er chapitre), et c'est donc tout naturellement que de nombreux passages sont consacrés à l'exploration de sa double nature qui sont ou très crus, ou très zarbi, ou les 2 à la fois…
- le héros narrateur est doté de réflexions morales d'une modernité anachronique (si l'auteur voulait dénoncer tels ou tels traits des sociétés anciennes, ou tels ou tels traits de nos sociétés modernes, il y avait des manières un chouia plus subtiles de le faire)
- le héros narrateur est surdoué : j'ai eu peine à accepter qu'un adolescent de 12-13 ans qui n'a jamais franchi les limites d'un monastère jurassien puisse être un mix entre Alain Decaux, Alain Bentolila, Maître Capello, Clausewitz et Mac Guyver… entre autres choses ! Suspension d'incrédulité donc pour un récit qui se veut résolument réaliste...

Dommage aussi que quelques clichés viennent un peu ternir l'ensemble : les Huns sont très très cruels, les Orientaux sont très très fourbes, les nordiques sont très très fiers, les méridionaux sont très très prétentieux, les Goths sont très très courageux, les Britons sont très très loyaux, les Juifs sont très très radins et les Helvètes sont très très neutres…
Rien qui ne viennent tirer le roman vers le bas, mais cela fait tiquer au vu de la qualité.

1ère partie : le Cirque de Baume
Thorn nous conte ses origines et son enfance, masculine d'abord, féminine ensuite. Entre premiers émois adolescents et viols pédophiles, Thorn fait l'apprentissage de la vie.

2e partie : Wyrd
Après avoir traversé la Franche-Comté, Thorn rencontre son Vitalis sous les traits du coureur des bois Wyrd, un Briton de Cornouilles retraité de la Legio XI Claudia. Les affrontements entre Romains et Huns autour de la ville de Bâle font vraiment western !

3e partie : au Lac Brigantinus
Thorn explore sa partie féminine auprès d'un gentil adolescent maudit par le destin. Une partie truffée de scènes de cul, des plus innocentes aux plus cruels. Et tout se finit par une bien triste ordalie au centre d'une arène. Heureusement la justice immanente veille au grain !

4e partie : la vallée aux échos
Tandis que Thorn se lie d'amitié avec la très jeune Livia, fille du patron d'une mine de sel bavaroise, Wyrd rencontre son destin prédit par un étrange devin germain.

5e partie : Vindona
Thorn rencontre son Mattia sous les traits du dynamique Thiuda. Nous explorons des points de vue masculin et féminin la face claire et la face obscure de l'establishment provincial et là encore on nous offre une collection de scènes de cul allant du plus soft ou plus crade.

6e partie : parmi les Goths
Au bout de 600 pages nous entrons enfin dans le vif du sujet avec le siège de Singidunum. La bataille entre les Goths de Théodoric et les Sarmates de Babai nous rappelle aux plus belles heures du peplum !

7e partie : Constantinople
Accompagnée par la résolue princesse Amalamena et par le déterminé optio Daila, Thorn est confronté pour la 1ère fois aux subtilités et aux cruautés des intrigues byzantines. Difficile de ne pas penser au roman de Guy Gavriel Gay sur le sujet. Evidemment un énorme cliffhanger oblige d'enchaîner avec la suite : "Théodoric le Grand".

J'ai découvert un super auteur : le reste de sa bibliographie intègre donc mes tablettes.
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De Gary Jennings, j'avais déjà lu le formidable « Azteca », roman historique consacré à l'arrivée des conquistadors sur le nouveau Monde et à la chute de l'empire aztèque. Avec « L'empire barbare », c'est à l'effondrement d'une autre grande puissance que l'auteur nous invite à assister : celui de l'empire romain d'Occident.

Nous voici donc plongé au Ve siècle, période de profonds bouleversements au sein de l'empire qui peine à la fois à repousser les continuelles invasions barbares menaçant ses frontières, mais aussi et surtout à maintenir un semblant de stabilité politique, que ce soit en Occident ou en Orient. C'est dans ces circonstances troublées que naît le héros de ce diptyque, Thorn, abandonné à sa naissance aux bons soins d'un monastère chrétien en raison d'une « difformité » certes bien cachée mais néanmoins de taille. On apprend effectivement dès les toutes premières pages du roman et de la bouche du narrateur que notre protagoniste est ce qu'on appelle un hermaphrodite, c'est-à-dire à la fois un homme et une femme. Si on devine rapidement ce que cette double identité peut avoir de gênant et de perturbant pour le personnage, celui-ci ne tarde pas à y voir un avantage considérable et, loin d'opter pour l'un ou l'autre sexe, choisira selon les circonstances d'apparaître en tant qu'homme ou en tant que femme. le pari est osé de la part de l'auteur mais le résultat est convainquant, le protagoniste comme le lecteur passant sans aucune difficulté d'une identité à l'autre. Personnellement j'ai seulement été quelque peu agacée de voir Thorn attribuer instinctivement certaines de ses réactions telles que la compassion, la douceur ou l'émotion à sa « nature féminine », tandis que ses actes de bravoure ou de défi ne pouvaient qu'être dus à son côté « masculin ».

L'auteur s'en tire malgré tout remarquablement bien et on ne tarde pas à suivre avec intérêt les pérégrinations du jeune Thorn qui traversera une bonne partie de l'empire romain afin de retrouver son supposé peuple d'origine : les Ostrogoths. L'occasion pour le lecteur de s'immerger complètement dans le contexte historique de cette époque : l'opposition entre chrétiens et ariens ; les conflits opposants les différents peuples évoluant au sein ou en marge de l'empire ; l'ascension de leaders charismatiques parmi ces peuplades... Gary Jennings se distingue encore une fois par la qualité de sa documentation et nous permet ainsi de revivre les dernières années de l'empire romain d'occident qui finira par tomber en 467 aux mains d'un chef « barbare ». le lecteur sera ainsi amené à croiser au fil du récit des personnages de renom tels que l'empereur Zénon et bien sûr le roi des Ostrogoths Théodoric, qui n'en est pour le moment qu'au tout début de son parcours mais dont le destin sera étroitement lié à celui de notre héros. Les autres personnages inventés par les bons soins de l'auteur ne manquent eux aussi pas de prestance, et c'est sans difficulté qu'on s'attache au vieux mais coriace Wyrd, à la fragile princesse Amalamena ou encore à la jeune Livia. Thorn ne tarde pas lui aussi, et malgré ses défauts, à s'attirer la sympathie du lecteur qui appréciera certainement d'avoir tour à tour à faire à un héros ou à une héroïne.

Gary Jennings signe avec ce premier tome de « L'empire barbare » un très bon roman historique, abondamment documenté et mettant en scène un héros pour le moins atypique mais offrant un nombre incalculable de possibilités. Nul doute que le second volume, censé nous entraîner à la conquête de l'Occident dans les pas de Théodoric, sera du même acabit.
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Un gros merci aux éditions Pocket pour m'avoir initiée au genre historique. C'est avec satisfaction que j'ai refermé le roman en me disant que je n'hésiterais pas à lire d'autres romans du même type.

Le style d'écriture de l'auteur m'a semblé très fluide et précis. En tenant compte de la complexité du sujet à traiter qu'est la Rome antique, l'auteur est parvenu à faciliter la compréhension des références historiques de façon à ce que le lecteur puisse aisément suivre le cours de l'histoire et l'évolution du personnage de Thorn. de plus, lorsque qu'une nouvelle ville était mentionnée, des notes de bas de page nous permettait de savoir, dans la géographie actuelle, dans quel pays la ville se situe. Les notes de bas de pages ont aussi servi à traduire les propos écrits dans les langues parlées anciennement par les contrées abordées: le goth, le grec, le latin et plusieurs autres. L'idée de mettre la traduction en bas de page est excellente, car si les propos auraient été écrits en français d'aujourd'hui directement dans le texte, on aurait perdu le cachet du texte d'époque. L'auteur a aussi mentionné au début que, quand il a repris le texte de Thorn, il n'y avait pas de divisions. Or, il a pris l'initiative de le séparer en sections (en fonction des destinations visitées par Thorn) et en chapitres. C'est selon moi une division adéquate, car je n'ai pas senti que le fil conducteur de l'histoire était bafoué.

Le personnage clé de l'histoire est Thorn. Il a grandi dans un monastère, mais en a été chassé compte tenu qu'il possède les deux sexes. Il prend alors l'initiative de partir à la recherche de ses origines goth. En chemin, il rencontrera des gens qui rendront sa quête plus aisée, et il apprendra à utiliser sa possibilité de se transformer en femme comme un atout pour flouer les ennemis qu'il rencontre sur son chemin. Alors que Thorn par du statut du simple voyageur des bois, il gravira rapidement les échelons sociaux jusqu'à atteindre un rang royal que nul n'aurait cru qu'il pourrait atteindre. J'admire grandement la débrouillardise et le courage de ce personnage. Il a grandi en devenant plus fort, et je crois que le fait d'avoir comme ami Wyrd, un autre voyageur des bois, lui a été grandement bénéfique. Wyrd, quant à lui, visitera nombre de destinations avec Thorn et lui sera d'une grande aide pour faire son éducation à la chasse et à la survie en forêt. Parmi les contrées visitées, d'autres personnages auront un impact sur la vie de Thorn comme Gudinand et Théodoric. Certains l'aideront à développer sa sexualité et à apprendre à faire la division entre ses sentiments masculins et féminins, alors que d'autres lui donneront du courage dans sa quête.

L'intrigue est fort diversifiée et très intéressante. Bien qu'à chaque destination visitée on y retrouve des éléments communs comme les tavernes, les thermes et les petits gîtes pour dormir, la force de l'histoire est dans les liens que Thorn crée avec les divers personnages rencontrés et l'apprentissage qu'il en retire à leur contact. Car au fil du temps Thorn vieillit et on voit son jugement et ses initiatives devenir aiguisés. Il prend de plus en plus les devant dans sa quête et n'a pas peur d'avancer. C'est cette progression qui rend le roman fort intéressant. La manière dont il utilise ses deux sexes de façon stratégique est aussi un élément clé de sa survie dans des contrées peu accueillantes. Ainsi, le coeur de ce premier tome de la saga est de prendre conscience que c'est les apprentissages de Thorn ainsi que le développement de ses facultés cognitives (jugement, initiative, stratégie) qui ont fait en sorte qu'il a trompé les ennemis et s'est finalement rendu parmi les goths.

La fin de ce premier tome nous laisse sur notre fin, car il ne s'agit pas d'un dénouement concluant. Une tâche est en cours et on ne sait pas si elle sera accomplie ou non. Pour le savoir, il faut absolument lire le deuxième tome dans lequel Thorn évolue aux côtés de Théodoric!

Une saga à lire absolument qui a le pouvoir de faire voyager, mais qui permet aussi de comprendre à quel point l'être humain est complexe et est prêt à tout pour atteindre ses fins!
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J'ai commencé à lire ce roman au début de l'année dernière et suite à un déménagement, je l'ai laissé de côté. Je ne l'ai repris qu'au mois d'octobre mais pas depuis le début car les premières pages m'avaient beaucoup marquée. En effet c'est là qu'on apprend comment Thorn découvre sa vraie nature et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a de quoi être choqué... Pour résumer, il est question d'abus sexuels. Thorn, qui est le narrateur de sa propre histoire, garde un ton assez froid garde un ton assez froid quand il en parle et c'est assez déroutant. Mais j'aime cette façon d'écrire car si il respecte la chronologie de son histoire, il fait parfois allusion à des événements parallèles qu'il développera plus tard. Par exemple, quand il se trouve dans une ville, il explique déjà ce qu'il a fait sous une identité avant de passer à un autre (en mentionnant toutefois qu'il a utilisé cette autre identité en même temps mais qu'il en parlera par la suite), ce qui rend le tout plus facile à suivre.


Thorn est un personnage intéressant et attachant, il a bon caractère mais doit composer avec ses deux personnalités, ce qui ne lui facile pas la vie. Ça a été un plaisir de le voir grandir et évoluer au fil de rencontres et d'aventures. Et des rencontres, il y en a. Chacune apporte son lot de surprises car ces personnages sont "entiers" : ils ont une telle personnalité qu'ils m'ont marquée autant qu'ils ont marqué Thorn. D'ailleurs quand celui-ci fait un point sur ces rencontres, et bien qu'il ne fasse que citer des noms, je me suis souvenu de tous. Certains m'ont plus touchée que d'autres mais dans l'ensemble, je les ai tous aimés.
Dès le début, il parle de sa rencontre avec Théodoric et quand cela est arrivé, j'ai été très surprise et j'ai apprécié cela : réussir à surprendre le lecteur avec un événement dont on n'a pas arrêté de parler. Et en parlant de surprise, la fin n'a rien à envier au reste. Même si on voit à peu près où va le récit, notamment parce que Thorn en parle, rien n'est vraiment prévisible.


J'ai beaucoup apprécié le style de l'auteur, c'est très bien écrit et malgré les nombreux détails, je ne me suis jamais perdue. Thorn voyageant sans cesse, l'auteur prend le temps de décrire les lieux et la situation politique de chaque contrée. Certains noms ont fait écho dans ma mémoire mais je serais incapable de différencier ce qui tient de la réalité historique ou de la fiction. Et honnêtement, ça ne m'a pas pu essentiel car le récit est tout à fait convaincant : le récit est bien rythmé et l'implication de Thorn dans tout ce qui est militaire ou politique reste longtemps assez discret. Et même lors de plus grosses missions, il en fait assez pour impressionner tout en restant crédible. C'est à dire que fiction ou réalité, cette histoire fait assez réelle pour qu'on y croie.


Je passe pas loin du coup de coeur pour ce roman mais il manque un petit quelque chose : l'envie de dévorer le livre tant on est impatient de connaître la suite. Mais ça reste un excellent moment de lecture.
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Bien, alors qu'avons nous la? Un roman sur une période historique très peu abordé dans ce genre de roman. La chute de l'Empire Romain d'occident et le début du haut moyen age. Remarquable travail de documentation sur cette période par Mr Jennings.

Seulement, si ce livre n'est pas dénue de qualité, j'ai eu du mal a m'habituer a personnage principale, qui est hermaphrodite. Ce ne serait pas si grave si la première partie qui raconte l'enfance de Thorn au monastère n'est qu'une succession de scène de cul. Heureusement, la suite du livre nous fait oublier tout ça , et c'est globalement satisfait que j'ai refermé ce premier tome de L'empire Barbare.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
C'est pourquoi, pour moi, toutes les religions se valent, toutes sont également valables ou absurdes, car toutes sont des mythes. Or, nul mythe ne peut prévaloir sur un autre, et ce sont les hommes qui les ont créés.
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avec le recul, je m'explique mieux la diabolique curiosité qui m'animait, et ma rébellion naissante contre mon éducation. je crois maintenant y déceler l'émergence de l'aspect féminin de ma nature. J'ai pu constater au cours de ma vie que la plupart des femmes, surtout si elles possèdent un minimum d'intelligence et d'éducation, ressemblent assez à ce que j'ai pu être étant jeune : sujettes à l'incertitude, enclines au doute et portées naturellement à la suspicion.
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Called Black Voices of the Future: Spirits of the City, they discuss their own novels and some of their favourite black authors who are exciting rising stars in SFF.
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