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La maison des maiko tome 1 sur 5
EAN : 9782383162308
Noeve Grafx (28/10/2022)
4/5   46 notes
Résumé :
Elle s’appelle Kiyo. Elle a 16 ans. Elle vient de la préfecture d’Aomori. Elle vit à Kyoto, dans une maison de maiko, les apprenties geisha. Mais elle n’en est pas une. Kiyo n’a pas réussi à devenir maiko… mais elle est devenue la cuisinière de la maison.
Chaque jour, de ses bons petits plats et de son sourire, elle apporte son soutien à ces artistes en devenir et nous plonge dans leur quotidien. S’il est connu que leur élégance et leurs talents sont le frui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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"La maison des Maiko" est une très belle et originale surprise, qui va nous permettre de plus découvrir le monde des Maiko, des jeunes femmes en formation et vivant toutes ensemble avant de devenir des geiko/geisha, dans notre cas nous diront geiko.
C'est en regardant les premières pages qu'un ensorcellement a été provoqué, avec les costumes, les décors typiquement japonais, nous sommes totalement dans l'ambiance. Nous avons mélangé celle-ci à un côté tranche de vie et également voir différentes façons d'atteindre son rêve sans doute.
Ces femmes dégagent quelque chose de fort quand elles exercent leur art, et le lecteur est complètement sous le charme et happé par ces instant là. Surtout que nous commençons avec ce genre de scènes, avant d'y mêler leur vie à leur Yakata. Toutes ces jeunes femmes en formation vivent ensemble, et ce n'est pas toujours simple. C'est un peu comme si elle formait
une famille. L'ambiance change alors du tout au tout, plus légère, plus proche des autres jeunes femmes, sauf sur les termes et le mode de vie, qui vont être très intéressant à découvrir, ainsi qu'une formation rigoureuse. Il y a également des bonus en fin de volume pour nous permettre de mieux connaître ce monde et ces règles très particulières.
Puis il y aura Kiyo qui va nous toucher. Quand nous la rencontrons, à seulement 16 ans comme les autres, maîtrisant le langage et les codes des Maiko, elle est la cuisinière de la maisonnée, il y aura en bonus des petites recettes avec croquis. Attention, cela pourrait vous donner envie d'y goûter aussi. Mais ce fait là va s'éclaircir au cours du tome entre autre en replongeant dans différents morceaux de son passé. Cela offrira quelques moments intenses au lecteur et le fera réfléchir sur nos rêves et si ils sont atteignables.
En tout cas Kiyo assure en cuisine. Est-elle contente ? Cela lui fait mal parfois ? En tout cas face à nous et dans la Yakata, elle garde le sourire.
Il faut savoir aussi que le tome est cours, un peu comme une partie des tranches de vie, il fait 130 pages. Ensuite une histoire bonus, un extrait du prochain tome pour attiser notre envie et ça marche, un bonus sur le glossaire du Kagai et enfin sur le carnet de recette de Kiyo.
La série de la mangaka KOYAMA Aiko sort chez Noeve Grafx et est en cours au Japon avec déjà avec 21 tomes. Mes craintes restent surtout face aux sorties compliquées de Noeve Grafx et encore plus sur la partie numérique.
L'histoire existe également en drama et en anime.
Mais en tout cas c'est une fort belle surprise qui mélange le monde des Maiko, celui des jeunes femmes qu'elles sont, de la cuisine, dans un tranche de vie originale qui va permettre d'en apprendre plus sur ce monde. Un graphisme magnifique quand elles exercent leur art et sur les décors et paysages japonais.
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Depuis quelques temps, j'aime bien papillonner ça et là entre les tranche-de-vie seinen ou josei, ces mangas réalistes qui s'intéressent à des aspects sociaux ou culturels de personnages japonais ou coréen. Ils ont quelque chose de léger et d'accessible qui fait du bien, et qui donne un autre visage aux pays asiatiques. Dans cette optique, je suis tombée sur ce premier tome d'une série avec comme sujets la cuisine et l'univers clos des geishas, plus précisément les "Maïkos", des appentis-geisha de la région de Kyoto, dans un cadre contemporain.


Kiyo est entrée dans une école formant des geisha avec sa meilleure amie, dans l'intention de devenir maïkos. Ce sont des artistes polyvalentes dont la maitrise de multiples arts traditionnels japonais se fait sur de longues années. Les apprentis vivent dans une "okiya", une maison géré par une "mère" ( une geisha d'expérience) où elles vivent en groupe et dont tous les espaces sont collectifs. Dans la petite okiya où Kiyo et son amie Su vivent, la cuisinière vient de se blesser davantage au dos, ne pouvant plus, dès lors, s'occuper des repas. Lasse et dégoutées des bentos de dépanneurs/supérette, Kiyo se propose alors de prendre en charge les repas et ce, d'autant plus qu'elle s'apprêtait à rentrer chez elle. On lui a en effet fait savoir qu'elle n'avait pas ce qu'il fallait pour être maïko...En revanche, elle a de bonnes bases en cuisine.


Nous suivons Kiyo dans son train-train culinaire dans la maisonnée. Entre deux recettes, nous en apprenons sur ses origines, mais on se heurte aussi à ses petits tracas domestiques. Kiyo n'a que 16 ans, elle devrait donc être en classe. Ce simple élément est un enjeu en lui-même, notamment quand un policier la prend pour une fugueuse, alors qu'elle ne faisait que son épicerie.


Kiyo et les autres personnages féminins ont de petits corps, des têtes très rondes et une bouille enfantine. Je trouvais qu'avec un graphisme aussi "mignon" et un sujet aussi féminin que ce manga soit classé "shonen", je le trouve beaucoup plus "shojo". La vie dans l'okiya est paisible, bon-enfant, il n'est pas question de rivalités intestines, de jalousies ou de chamailleries, ce qui en soit est très apprécié: C'est désolant la surreprésentation de la mésentente féminine, c'est donc bien d'en avoir des positives de temps en temps. Il faut aussi dire qu'une okiya est une maison "familiale", on y vit ensemble. Les jeunes femmes sont donc aussi des "soeurs", en un sens.


Bien sur, on en apprend sur le monde mystérieux des geishas. C'est la première fois que j'en croise dans un manga à l'époque contemporaine, mais j'en ai entendu parlé dans l'un des livres de la collection "Mon Histoire" de la maison Gallimard, intitulé "Maïko: Journal d'une apprenti-geisha". Les deux livres ont des éléments communs. On y parle des vêtements, on y parle de ces drôles d'oreillers très minces sur lesquels les maïkos dorment pour ne pas défaire leur coiffure ( qui est longue à faire et peut durer une semaine si on est prudente), on y parle des okiyas et de leur aspect familial. Dans les deux cas, être maïko, devenir geisha, est une vocation.


J'ai bien hâte d'en apprendre plus dans cette série, qui est une vraie petite douceur, rempli de superbes kimonos, de plats à l'apparence succulente et de péripéties du quotidien.


Pour un lectorat adolescent du premier cycle secondaire, 12-15 ans+ **Mais les 10-12 du lectorat intermédiaire qui s'y intéresseront pourraient très bien le lire aussi.
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Avec des personnages aux traits doux et des décors très réalistes, cette série plonge le lecteur dans la vie quotidienne d'une maison de maiko de Kyôto.
Au travers de cours chapitres, on découvre tout un tas de détails de la vie de ces jeunes filles dévouées aux arts traditionnels japonais, et dont les apparitions dans les quartiers de Kyôto fascinent les touristes (et pas toujours en bien...).
La petite maisonnée ne peut pas tourner le ventre vide, et c'est la jeune Kiyo qui est en charge de leur préparer de délicieux repas, dont l'auteur dévoile les recettes en fin de chapitre (sans les dosages, donc pas faciles à reproduire de manière fiable!). Kiyo, recalée de l'apprentissage des maiko, s'est ainsi trouvé une nouvelle vocation, ce qui lui permet de rester au contact de cet univers qu'elle aime tant, et de sa chère amie d'enfance Sumire, qui à l'inverse excelle déjà dans son art. Les pérégrinations de Kiyo permettent ainsi de découvrir le Kyôto moderne qui a lui aussi ses lieux emblématiques comme le marché de Nishiki.

Une série qui se déguste (c'est le cas de le dire!) à petites doses, les chapitres étant de petits moments de bonheur. Les lecteurs qui ont déjà visité Kyôto ne pourront que se rappeler leur séjour au travers de plein de petits détails. Les autres vivront déjà un très beau voyage entre ces pages.
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Fan de manga depuis des années, je m'intéresse forcément à la culture japonaise et j'aime grappiller des connaissances dans mes lectures. C'est le rêve que me vendait La maison des maiko que Noeve Grafx vient de lancer, mais celui-ci ne fut pas à la hauteur de mes espérances.


Remplie de bonnes intentions, sur plus de 20 volumes, la série étant toujours en cours au Japon, Aiko Koyama entreprend de nous conter le quotidien des apprentis geishas : les maikos. L'autrice est expérimentée désormais, elle publie des mangas depuis plus de 10 ans et est spécialisée dans les tranches de vie où elle aime traiter de l'histoire du Japon et de ses traductions, avec une jolie nostalgie. Elle fut notamment l'assistante de Shinji Saijô, l'auteur du manga culinaire Iron Wok Jan, influence qu'on retrouve ici.

Le titre se présente donc comme un tranche de vie à dominance culinaire où nous allons nous mettre dans les pas de Kiyo, une jeune fille venue à Kyoto pour devenir maiko mais qui n'a pas réussi et à qui on a proposé le poste de cuisinière pour soutenir tous les jours ses compagnes. Je m'attendais avec un tel scénario à entrer dans les coulisses de la vie des maikos mais en dehors de les voir se reposer et manger, c'est bien mince, et clairement je n'ai rien appris de plus, ce que je regrette vraiment.


Cela reste cependant fort sympathique grâce à une héroïne pleine de bonne volonté, qui a envie d'aider les autres avec sa cuisine, et une patronne qui a le coeur sur la main et a tout fait pour aider celle-ci. Nous sommes donc dans un titre rempli de belles valeurs. Les plats concoctés, bien que fort simples pour la plupart, sont appétissants et font saliver le lecteur, surtout qu'il y a en fin de chapitre des notes pour les réaliser. En plus, ces chapitres sont courts, on enchaîne donc rapidement et les situations sont variés. C'est un quotidien plein d'allant.

Les dessins sont sympathiques aussi avec un trait offrant une belle rondeur, des visages souriants et sympathiques plein de bonhommie et une jolie représentation de Kyoto pour ce qu'on en voit ainsi que des costumes et coiffures de maikos, mais c'est peut-être un peu trop lisse et simple à mon goût. En revanche, j'ai bien aimé le travail couverture avec ce petit côté "photo d'antan" et les petits éléments en reliefs pour nous mettre en appétit.

J'attendais clairement plus de ce titre qui restera au stade de sympathique mais peut mieux faire. En un tome, j'ai l'impression d'avoir fait un peu le tour du sujet déjà et si l'autrice ne change pas la dynamique de son histoire, j'ai peur qu'elle passe à côté du sujet. La longueur de la série, déjà plus de 20 tomes qui plus est, ne m'encourage pas à poursuivre. C'est trop anecdotique pour moi et pas assez poussé culturellement. A réserver aux amateurs de tranche de vie culinaire sans attente avec juste l'envie de passer un bon moment mais n'attendant pas de creuser l'univers des maikos.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Un premier tome prometteur pour les amateurs de cuisine et de culture japonaise. On suit la vie quotidienne de Kiyo, jeune cuisinière dans une maison de maiko, les apprenties geishas. Un manga tout doux où l'on en apprend aussi beaucoup sur la culture des geishas, loin des clichés à leur propos. le manga se termine par un lexique détaillé et on retrouve une recette entre chaque chapitre. Une série est également disponible sur Netflix mais je ne l'ai pas encore vue.
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critiques presse (2)
ActuaBD
02 décembre 2022
Mêlant raffinement et rusticité, artiste et artisan, La Maison des Maiko est une œuvre de contraste, qui nous plonge dans la chaleur apaisante d’un foyer.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
MangaNews
07 novembre 2022
Ce premier volume est, à l'arrivée, assez délectable dans son genre. Tout en entamant avec douceur et efficacité son immersion dans cet univers plus ou moins cloisonné si spécifique, Aiko Koyama offre une jeune héroïne très plaisante à suivre au quotidien, et régale dans son travail visuel et narratif qui nous laisse le temps de profiter de chaque élément, de chaque moment de cette vie atypique.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Au sein des kagai, tout ce qui rappelle le « foyer » doit être évité. Les clients des kagai sont majoritairement des hommes… Et il est essentiel de ne pas leur donner le cafard. Pour les Japonais, l’odeur du curry maison évoque la famille et le foyer. Il est donc strictement interdit.
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Video de Aiko Koyama (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Aiko Koyama
Bande annonce VO de la série "The Makanai : cooking for the maiko house" adaptation des mangas d'Aiko Koyama.
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