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EAN : 9782070147076
112 pages
Gallimard (08/01/2015)
3.53/5   86 notes
Résumé :
C’est l’histoire d’un garçon, Félix, qui décide de passer une nuit de vagabondage dans Paris pour fêter ses trente ans. Un garçon qui découvre soudain qu’il est devenu adulte sans s’en rendre compte. Parce que, avec la fin de la vingtaine, c’est une forme de légèreté qui est sur le point de disparaître et peut-être aussi quelque chose de plus essentiel. Mais quoi? Pendant cette nuit pleine d’incertitudes, de coïncidences et d'imprévus, le nouveau trentenaire découvr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Premier roman d'un journaliste trentenaire,Éric Metzger.C'est l'histoire de Félix,la nuit où il fête ses trente ans.
A travers 105 pages(deux dernières pages,la fin,surprise! pas mal!),on accompagne Félix dans un vagabondage trés arrosé, à travers Paris.Une nuit,où il va faire divers rencontres,dont celle de la jolie Louise,qui fait remonter à la surface,le souvenir d'un amour perdu,il y a dix ans.
Pour être franche,à cause des critiques trés positives ,j'attendais mieux.
Mais à cette histoire, qui est une longue énumération,de faits,de bars ,de divers alcools ingurgités,à travers la ville en scooter,en taxi/ ou le personnage apathique de Félix qui à trente ans a déjà le blues des amours et d'une jeunesse perdus/et dont la prose est sans intérêt,je n'ai pas vraiment accroché!
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Eric Metzger vous connaissez? L'humoriste du petit journal sur Canal+, le fameux duo "Eric et Quentin". Et bien, voici un jeune homme qui derrière son image de journaliste loufoque à l'humour très premier degré cache un véritable don pour l'écriture. C'est vrai qu'on a parfois tendance à oublier que derrière ces "fous" du PAF se cachent souvent des journalistes et parfois des journalistes qui ont une très belle plume.

Le premier roman d'Eric Metzger est incontestablement un bijou. "La nuit des trente" m'a laissée comme étourdie, remué par toutes ces pensées qui m'ont assaillie, car ce que je venais de lire sonnait juste. Eric Metzger a posé des mots sur ce spleen du trentenaire qui n'a pas vu le temps passer et qui se retrouve enchainé à sa vie par les obligations du quotidien.

J'ai passé la nuit à réfléchir à Félix, le "héros" de ce roman court et marquant. le genre de livre qui une fois refermé, vous hante.

Félix pourrait être n'importe qui et vous allez même jusqu'à penser et tout compte fait, ne le suis-je pas un peu ce Félix hanté par un fantôme? Comment ai-je pu en arriver où je suis? Avec ce que je sais aujourd'hui, qu'aurais-je pu faire pour éviter d'être hanté par mon passé. Car c'est de ça qu'il s'agit, regretter ce passé qui nous empêche parfois de dormir, ce passé après lequel on pense avec nostalgie, ce passé qu'on aurait voulu différent et on se met à maudire ces années qui nous en séparent et ces évènements, nos choix même, qui font que notre vie est aujourd'hui une sorte de métro-boulot-dodo.

À la fin de l'histoire, une révélation à laquelle on ne s'attend pas, vous fera regarder votre conjoint en pensant, et lui (ou elle) c'est qui son fantôme? Est-il ici par choix ou parce que les circonstances ont fait que nous nous retrouvons maintenant, ici, ensemble? Ce roman est une balade d'une nuit en compagnie d'un jeune homme qui court après son bonheur qui pourtant s'en est allé il y a dix ans déjà.

Une nuit avec Félix et vous saurez que vous ne serez pas seul à courir après les fantômes.
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Félix bosse dans la pub et ce soir il a trente ans. Mais il ne veut pas le fêter, cet anniversaire. de toute façon personne au bureau n'est au courant et c'est très bien ainsi. On est vendredi, les collègues proposent d'aller boire un pot et Félix suit le mouvement. le début d'une nuit d'ivresse où, à scooter dans les rues de Paris, il va cheminer de bars en boîtes de nuit, seul ou accompagné, pour oublier le gâchis de cette vie si tristounette. Il repense à ses vingt ans, aux copains et à l'insouciance de l'époque, quand il se rêvait romancier. Il repense à celle qu'il a aimée follement et qui l'a quitté, ce « fantôme » dont l'ombre ne le lâche pas d'une semelle depuis. En chemin il va croiser Louise. Entre eux deux, un semblant de début de quelque chose, une fenêtre qui pourrait s'ouvrir sur l'avenir. Oui mais voila, Félix est plus prompt à renoncer qu'à s'emballer, c'est tellement plus simple à gérer…

Il aurait pu m'énerver ce premier roman. Il aurait dû m'énerver, même. Trop parisien, trop bobo, trop plein de boites de nuit et d'ivresse gratuite, trop futile. Et puis un gars de trente ans qui surfe sur le « c'était mieux avant », qui radote déjà, c'est typiquement le genre de personnage que j'ai envie de baffer. Sauf que ça n'a pas été le cas. le Félix, j'ai aimé le suivre dans ses pérégrinations. J'ai aimé ses rencontres impromptues, sa façon de prendre les choses à la légère malgré ses questionnements existentiels, sa lâcheté permanente. C'est un trentenaire d'aujourd'hui, un romantique mollasson qui s'imagine un instant prendre un billet d'avion pour New York sur un coup de tête mais sait très bien qu'il n'en fera rien, que le métro-boulot-dodo restera son quotidien en attendant sagement la retraite ou la maladie. Désabusé mais pas révolté, faut pas exagérer…

Finalement Félix, il aurait pu se jeter dans la Seine après une nuit pareille, après un tel constat d'échec. Mais au lieu de ça, il rentre chez lui pour cuver, ni plus ni moins. Et je crois que c'est pour ça que je l'aime, allez comprendre... Après, les toutes dernières pages m'ont déçu, je n'ai pas compris le besoin de cette chute inattendue qui n'apporte strictement rien. Ce n'est qu'un détail mais il vient quelque peu gâcher la bonne impression d'ensemble, et c'est bien dommage.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Trente ans ça se fête mais Félix qui travaille dans la pub à Paris n’a pas envie. Son anniversaire lui plombe le moral et il ignore les différents SMS reçus. Mais il accompagne ses collègues dans un bar et commence à boire. L’enchaînement se poursuit : de bar en bar, de verre en verre et pendant tout ce temps, il repense à sa jeunesse, à ses vingt ans, à un amour qui lui a brisé le cœur. Bref, un vrai petit vieux rempli d’amertume. Dans une boîte de nuit, il fait connaissance de Louise et il tergiverse sur l’idée que ça pourrait être le début d’une nouvelle histoire. Mais finalement il n’osera pas. Et puis, l’auteur nous offre une fin à la manière des nouvelles à chute. Alors il y a bien un effet de surprise sauf qu’ici, ça arrive comme un cheveu sur la soupe et que c’est complètement inadapté. Je me suis ennuyée et je n’ai pas compris l’intérêt de ce court livre où l’écriture n’ a rien de particulier. Je suis complètement passée à côté de ce livre ! En passant un détail m’a gênée : comment en s’étant enfilé moult verres pas de jus d’orange mais d'alcools forts durant toute la nuit, quelqu’un parvient à conduire son scooter (là, il faudrait m’expliquer).
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Que c'est-il passé ?

Éric Metzger est connu pour ses apparitions dans l'émission Quotidien. Ici, il nous montre une nouvelle face inattendue de sa personnalité. Dans ce court roman il fait évoluer Felix, un homme qui fête ses 30 ans. Il va lors de sa nuit d'anniversaire être amené à parcourir la capitale tout en faisant un point sur sa vie. Tourner une page sur la vingtaine, voir où il en est et comprendre ce qu'il va laisser derrière lui.

Le sujet ainsi dit semble prometteur mais le résultat est décevant. Bien loin de l'attente que j'en avais.

Je commencerai par dire que le style est léger, très agréable à lire. Les phrases sont fluides et logiques. le début de ce roman donne donc une première bonne impression.
Le désenchantement débute lorsque l'on remarque quelques répétitions au fur et à mesure des pages. Tout d'abord j'ai pensé que le style de l'écrivain voulait ça, qu'il s'agissait de faire passer un message. Mais après de trop nombreuses répétitions d'éléments semblables, je n'y crois plus. La forme très courte du roman ne permet pas (de mon point de vue) de se permettre de dire sans cesse les mêmes choses, certes parfois dans des situations différentes, mais trop souvent superflues.
De plus, les incohérences s'additionnent. Il s'agit là d'une soirée lors de laquelle Félix fait "la tournée des bars" à grand renfort de shoots de vodka, de bières et autres breuvages. Malgré les quantités astronomiques qu'il ingurgite, il est tout de même pleinement capable de conduire son scooter à travers la ville. Il a l'habitude de boire pouvez-vous penser mais au contraire, il est dit à un moment que Félix n'est pas fêtard et ne sors pas souvent de chez lui.
Donc oui, on est face à une petite incohérence mais qui est également répétée tout au long du roman. Cela démontre à mes yeux, que le roman est mal géré.

Pour moi le fond n'est pas là non plus. Loin de faire un point sur sa vie, sur le virage que les trente ans était supposé lui faire prendre, on assiste plus à une beuverie sans fin au cours de la nuit où les évènements se ressemblent et se fondent dans une masse difforme, indissociables.

Enfin les dernières pages se voulaient surprenantes, peut-être même choquantes mais ce n'est qu'une suite logique. Des faits que l'on peut deviner dès le début.

Pour moi, ce roman est décevant. Je suis peut-être passé à côté de quelque chose mais je n'en ai pas l'impression.
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critiques presse (1)
LeFigaro
12 février 2015
Le Félix d'Éric Metzger est un garçon d'aujourd'hui: désabusé mais pas révolté. Il pourrait sauter dans la Seine mais finit par rentrer chez lui. Où il va pouvoir cuver son vin et rêver confortablement de son fantôme en attendant la retraite ou le cancer. Ce roman se dévore à la vitesse d'un scooter lancé à fond dans la nuit de Paris. Pas de gras. Pas d'effets de manche. À suivre.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Les années ont défilé. Alors, trente ans? Trente ans déjà? Que s'est-il passé durant tout ce temps? Il se souvient de l'enfance, de l'école, du collège, puis du lycée. Ensuite tout est allé trop vite. Il s'agit non pas d'une succession d'images, mais plutôt d'une superposition, mécanique, du quotidien. Le fameux métro, boulot, dodo prend tout son sens. Quelle différence entre la semaine dernière et celle-ci? Entre cette année et la précédente? La table qu'il occupe dans l'open-space. C'est tout. Le reste s'articule autour d'une répétition. Arriver au travail le matin, toujours à la même heure, le quitter le soir, là encore, à la même heure. Trajet en scooter multirépété, prendre la rue Vivienne, remonté Trinité, Saint-Lazare, rue de Londres et se garer près du bureau. Puis, à la fin de la journée, sens inverse. Même pas le temps d'un tour de cadran complet, qu'il doit déjà reproduire à rebours le trajet bouclé.
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Les années ont défilé. Alors, trente ans ? Trente ans déjà ? Que s’est-il passé durant tout ce temps ?
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Les années ont défilé. Alors, trente ans? Trente ans déjà? Que s’est-il passé durant tout ce temps? Il se souvient de l’enfance, de l’école, du collège, puis du lycée. Ensuite tout est allé trop vite. Il s’agit non pas d’une succession d’images, mais plutôt d’une superposition, mécanique, du quotidien. Le fameux métro, boulot, dodo prend tout son sens. Quelle différence entre la semaine dernière et celle-ci? Entre cette année et la précédente? La table qu’il occupe dans l’open-space. C’est tout. Le reste s’articule autour d’une répétition. Arriver au travail le matin, toujours à la même heure, le quitter le soir, là encore, à la même heure. Trajet en scooter multirépété, prendre la rue Vivienne, remonté Trinité, Saint-Lazare, rue de Londres et se garer près du bureau. Puis, à la fin de la journée, sens inverse. Même pas le temps d’un tour de cadran complet, qu’il doit déjà reproduire à rebours le trajet bouclé.
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A côté d'elle, il se sent bête. C'est pour cela qu'il veut progresser, devenir meilleur, apprendre, se cultiver. Se hisser à sa hauteur. Et alors seulement, il osera agir...
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Les rayons du jour éclairaient les incohérences, les imprudences. Le jour est lucide. Si la nuit consumait leur romantisme, le jour en éclairait les cendres.
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Eric Metzger - Les écailles de l'amer Léthé
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