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EAN : 9782714446602
516 pages
Belfond (07/06/2012)
4.33/5   9 notes
Résumé :
Quand un passé enterré depuis des années revient tourmenter un ancien groupe d'amis... Une surprenante et terrifiante histoire de psychose collective.
« La destruction, c'est la liberté. » Voilà l'étrange message que découvrent Henry et Tess dans leur boîte aux lettres un beau matin.
Un message qui résonne comme une menace, un rappel vengeur de faits vieux de plus de dix ans...
Alors étudiants, Henry, Tess et deux autres camarades formaient un g... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Beau pavé que nous propose Jennifer McMahon, lu il y a un bon moment, mais qui m'avait laissé un excellent souvenir. Je me suis donc replongée dedans avec délectation il y a peu, et mon engouement est resté intact après tout ce temps.
Forcément, de l'horreur, du paranormal, du surnaturel, une gamine dans l'histoire, et je fonce tête baissée.
J'ai en effet arrêté d'y aller les yeux fermés, après avoir remarqué que ce n'était pas vraiment l'idéal pour lire. Je me contente donc de les fermer lors de scènes violentes dans les films.
Mais revenons-en au roman, je vais essayer de ne pas spoiler.
Un groupe d'étudiants et artistes, prétendument anarchistes (autant qu'artistes, du reste) que j'assimilerais plutôt à de sales gosses montés en -mauvaise- graine, s'amusent comme des fous à commettre méfait sur méfait dont leurs camarades font les frais. On en a tous connu des comme ça, ou presque. Leur nom, Les Destructeurs. Mais fatalement, un jour ou l'autre, les choses tournent mal.
Deux d'entre eux reçoivent un message dans leur boîte à lettres, des années après : La destruction, c'est la liberté". Leur vieil adage ramène Tess et Henry dans leur passé tumultueux.
Dans le même temps, leur petite fille de 9 ans, Emma, parle à quelqu'un dès que ses parents ne sont plus là pour la voir et l'entendre. Une amie imaginaire, dirons-nous. La petite ne manque jamais non plus de murmurer le chiffre 9 dès qu'elle met un pied dehors, et l'élan du tableau communique avec elle, le plus souvent en clignant de l'oeil.
L'innocence incarnée, cette enfant ? Je ne parierais pas trop là-dessus...
Ses parents sont déboussolés et paniqués, on le serait à moins. Qui ou quoi est responsable de cette résurgence du passé ?
On ne le saura qu'à la fin du livre, mais en attendant, les pages se tournent toutes seules, le suspense est à son comble, et l'atmosphère étouffante nous étreint nous aussi. La spirale de la machination savamment élaborée nous entraîne du passé au présent, ou bien l'inverse, selon.
J'ai bien entendu adoré ce roman, mais j'aime beaucoup l'auteure, de toute façon. Elle a le chic pour titiller mes émotions et jouer avec mes nerfs.
Quant à la chute... magistrale. Je sais, je le dis souvent, mais c'est très souvent le cas avec mes auteurs préférés.
Amateurs de rebondissements en tous genres, d'ambiance glauque à souhait, d'énigmes apparemment inextricables, de paranormal, et de belles plumes, ce livre vous fera passer un excellent moment.
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Tess et Henry mènent, en apparence, une existence paisible aux côtés de leur fille Emma, 9 ans. Et pourtant… un message sur une carte va venir faire voler en éclat le fragile édifice d'une vie rangée. C'est un passé honni, celui d'un groupe de quatre jeunes bohèmes décalés, qui ressurgit, avec, en paysage de fond, une cabane et un lac aux eaux sombres qui n'en finit pas de digérer des secrets antédiluviens. Les peurs anciennes remontent dans l'esprit des parents tandis qu'Emma poursuit ses conversations avec une mystérieuse Danner, invisible au commun des mortels.

« La nuit du croque-mitaine » est un policier efficace qui explore avec habileté le filon des névroses d'une famille qui s'est bâtie sur un fond de non-dits, de secrets, aussi lourds que l'effort fait pour les enfouir et les annihiler au quotidien. Au fil de l'histoire, les protagonistes vont faire l'amer constat suivant : « On peut tout détruire, tout casser, tout enfouir au fond du lac, mais tout remonte à la surface. On ne peut pas combattre le passé. » (p. 413). L'originalité de ce policier tient en le mélange subtil de deux genres : à la fois le versant psychologique avec l'exploration des failles de personnalité de chacun, et, en même temps, une touche discrète de fantastique. Jennifer McMahon sait tenir la ligne de crête entre ces deux versants. Elle emmène le lecteur avec elle sur cette ligne ténue et l'invite à osciller entre ces deux chemins et ces deux hypothèses explicatives. Parce qu'au fil des pages, on se prend à chercher aux côtés de Tess et d'Henry l'ultime vérité, on prend peur avec eux aux moindres signaux, et l'on doute sans cesse. « La nuit du croque-mitaine » sait perdre autant les personnages que le lecteur dans des chausse-trapes jusqu'à l'ultime rebondissement final !
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Henry et Tess, tous deux artistes, parents d'Emma, neuf ans, enfant heureuse dans son cocon familial, mais pas à l'extérieur, elle n'a qu'une amie d'école, elle est jugée bizarre, voire folle par les autres enfants.
Emma a des TOCS, elle a également une amie imaginaire très présente, trop même, elle s'imagine donc être en partie responsable de la crise de couple que traversent ses parents, elle décide de fouiller dans leur passé et réunir leurs anciens amis de fac, période où ils avaient l'air très heureux, elle envoie donc des cartes postales aux-dits amis avec cette phrase "La destruction, c'est la liberté".
Ce que ne sait pas la fillette, est que ses parents faisaient partie d'un groupe "d'artistes révolutionnaires" mené par la charismatique Suz, qui a disparu voilà dix ans, après un été où le groupe de quatre amis ont vécu ensemble et accompli quelques méfait et autres farces cruelles, jusqu'à une certaine nuit fatidique ...

Voilà, j'ai englouti les quatre romans traduits de Jennifer McMahon, découverte avec le sublime "Winter people", je suis tombée amoureuse de sa plume, et la lecture de ses précédents n'a fait que renforcer cette admiration, ce n'est pas une auteure dont on entend parler et c'est bien dommage, elle le mérite amplement !
Ses romans sont teintés de fantastique, le suspens est présent, rendant la lecture addictive, ses personnages sont tous charismatiques et attachants, les bons comme les mauvais, une certaine émotion est très présente, sans tomber dans la guimauve, certaines fois on tombe dans le glauque, c'est ce mélange qui rend ses livres si savoureux
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Dès les premières pages on est embarqué dans une intrigue palpitante sur fond de fantastique !!!
10 ans plus tôt une bande d'étudiants en art, un peu en marge et menée par une fille excessive et sans concessions qui considère l'art ultime sous la forme définitive de sa destruction va commettre des méfaits , des actes en rébellion face à une société qu'ils rejettent jusqu'au jour ou tout dérape inévitablement.

Des années plus tard le passé les rattrape à travers un courrier qui va faire remonter les souvenirs mais aussi le cauchemar qu'ils ont tenté d'enfouir en eux ... Ce livre est aussi une réflexion sur la culpabilité et tout ce qu'elle a de destructeur, un regard sur le passé qui interroge , sur tous ces rêves que l'on avait et que l'on abandonne au profit d'une vie convenue mais rassurante, et parfois creuse au final ...
Jennifer Mcmahon est très douée pour ce genre d'exercice psychologique en y mêlant suspens et fantastique, on se délecte du début à la fin, et la fin ma foi est sûrement celle que l'on attendait pas !
Un cocktail fort réussi ! A lire !!!!!
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Tess et Henry vivent une petite vie bourgeoise dans leur maison du Vermont, avec Emma, leur fillette à l'esprit fantasque, qui ne franchit jamais le seuil sans murmurer « neuf », voit l'élan du tableau lui cligner de l'oeil et passe des heures à discuter avec Danner, son amie imaginaire.
Rien ne rappelle les heures tumultueuses qu'ils ont connues dix ans plus tôt, quand ils faisaient partie du groupe des « Destructeurs compatissants ».
Pourtant, un jour, un message anonyme déposé dans leur boîte aux lettres va faire voler en éclats leur quotidien banal et paisible et les replonger dans l'horreur du terrible secret de leur jeunesse.
Impossible de lâcher ce roman que j'ai dévoré en quelques jours malgré ses cinq cents pages.
Peu à peu, à travers une composition qui nous fait rebondir du passé au présent, se révèle la trame d'une machination vraiment diabolique dont la fin, tout à fait inattendue, laisse sans souffle.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
On peut tout détruire, tout casser, tout enfouir au fond du lac, mais tout remonte à la surface. On ne peut pas combattre le passé.
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Vidéo de Jennifer McMahon
The Winter People by Jennifer McMahon
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