AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782710388937
304 pages
La Table ronde (04/10/2018)
4.5/5   10 notes
Résumé :
En 1968, les spectateurs découvraient Il était une fois dans l'Ouest. Cinquante ans plus tard, la Ciné- mathèque française rend hommage à son réalisa- teur, l'un des artistes les moins aimés par la critique mais les plus appréciés par le public d'hier et d'au- jourd'hui comme par les cinéastes contemporains - Martin Scorsese, Steven Spielberg, Francis Ford Coppola, Quentin Tarantino, George Lucas, John Woo, Clint Eastwood ou encore Ang Lee. En accueillant l'expositi... >Voir plus
Que lire après La révolution Sergio LeoneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
C'est peu de dire que le cinéaste italien Sergio Leone a réinventé le cinéma. J'ai pu m'en rendre compte la semaine dernière lors d'une courte virée sur Paris, car j'ai (enfin) eu la possibilité d'aller découvrir cette exposition intitulée Il était une fois Sergio Leone proposée par la Cinémathèque et c'est peu de dire que je n'ai pas été déçu.

Cette exposition Sergio Leone, qui se termine le 4 février prochain ( elle vient d'être prolongée d'une semaine), propose un ortrait plus que complet de celui qui malgré une reconnaissance tardive aura a marqué à jamais l'histoire du 7 art. En prolongation de cette formidable exposition, les éditions La Table Ronde ont sorti un magnifique ouvrage présenté par Frédéric Bonnaud que j'ai eu l'occasion de dévorer dans la foulée de la visite de l'exposition.

L'exposition à la cinémathèque ainsi que la Révolution Sergio Leone nous offrent un panorama complet et particulièrement pertinent de l'onde de choc provoquée par le cinéma de Leone , et le livre notamment est une vraie mine d'informations et d'anecdotes particulièrement croustillantes, offrant un portrait exhaustif et particulièrement riche du cinéaste

On voit à quel point Sergio Léone est un cinéaste auquel le public non cinéphile associe d'instinct les caractéristiques du cinéma moderne: Léone est le chapitre fondateur d'un cinéma transnational, globalisé, enraciné dans la tradition italienne et pas seulement cinématographique.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          360
Onze lecteurs avertis, trois belles critiques, une addition malingre pour une somme sur un réalisateur novateur, que l'on aurait tort de cantonner à un genre mineur, comme on qualifie la musique de film, qualificatif mis en pièce majeure par le pote de toujours, Ennio Morricone (Ne ratez pas le film de Tornatore sur le Maestro).
J'associe le duo à la sublimation du western (Le bon, la brute et le truand repasse ce soir à la télé) et à l'exaltation de l'amitié trahie de Il était une fois en Amérique, chef d'oeuvre auquel Ilaria Feole consacre un très bel opuscule dans la collection "Les meilleurs films de notre vie", aux éditions Gremese .
Pour en revenir à La révolution Leone, l'abondante iconographie (photos de tournage, affiches, couvertures de magazines) rend la lecture très attrayante. Les trois excellentes critiques ci-dessous ou dessus me dispensent de redire les louanges déjà chantées à la mémoire du grand Sergio.
Mon seul bémol, le peu d'espace dévolu à un des meilleurs films de ma cinémathèque personnelle : Il était une fois...
en Amérique.
Commenter  J’apprécie          40
Si comme moi vous avez découvert à leur sortie au cinéma les westerns de Sergio Leone ( mais pour les plus jeunes ça marche aussi) vous adorerez le travail très complet de Farinelli et Freyling. Outre les photos (photogrammes , photos de tournage et affiches) , les articles d'analyse (sans jargon) ,les témoignages d'acteurs , de collaborateurs , les articles critiques , vous permettront d'approfondir votre connaissance de l'oeuvre du maestro , sa genèse , sa réception à la sortie et sa postérité. Enfin les nombreuses citations et interview restitueront sa voix et son humour. Mais cet ouvrage n'est pas une simple hagiographie, il fait aussi sa place à la critique de l'oeuvre et de l'homme . Et surtout il donne envie de revoir encore une fois l'un ou l'autre de ces films (pour moi c'est « le bon ,la brute et le truand ») .Le monde se divise en deux catégories, ceux qui aiment Leone et ceux qui ne l'aiment pas. Toi tu l'aimes. Alors tu lis ce livre.
Commenter  J’apprécie          40
Un beau livre, catalogue de l'exposition « Il était une fois Sergio Leone » à la cinémathèque française : à s'offrir et à glisser au pied du sapin.
J'ai visité l'exposition en parallèle de la lecture du livre et découvert l'univers de Sergio Leone : ses influences cinématographiques comme Kurosawa, son goût de la littérature (les grandes fresques) et la peinture (Degas ou Hopper). J'ai aussi appris comment Leone et Morricone se sont rencontrés.
Dans le livre très riche (cinq cent pages) on retrouve toute son histoire : son enfance avec des photos, la genèse de ses films avec de très belles photos, des affiches, des témoignages de ses collaborateurs et entretiens avec des acteurs. Ceux qui se sont inspirés de ce grand cinéaste comme Martin Scorsèse s'expriment également.
Cinquante ans après la sortie du film « Il était une fois dans l'ouest », ce bel hommage donne envie de revoir ses films et de s'immerger dans son monde.
Lien : http://www.despagesetdesiles..
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Longtemps sous estimé par la critique, enfermé dans l'image du cinéaste à succès donc sans profondeur, Léone représente un cas presque unique d'expérimentateur capable de renouveler le cinéma à partir des éléments les plus disparates de la culture du 20è siècle.
Commenter  J’apprécie          150
Difficile de comparer Eastwood et De Niro. Le premier est un masque de pierre, le second un masque de cire. En fait, si on y réfléchit, ils ne font pas le même métier. Robert De Niro s'installe dans tel ou tel personnage, en revêtant son caractère comme d'autres enfileraient leur manteau, avec naturel et élégance, tandis que Clint Eastwood se glisse dans une armure et abaisse la visière dans un grincement de métal rouillé.
Commenter  J’apprécie          20
Eli Wallach " En y refléchissant ,je me suis rendu compte que dans les westerns, on ne sait jamais ce que les bandits font de leur argent.Ils braquent une banque ,font sauter un train ,tuent un shérif ,mais on ne les voit jamais dépenser leur argent.
Commenter  J’apprécie          10
Le succès commercial des westerns de Leone relança le western hollywoodien, non pas en termes de nombre (une vingtaine par an), mais en termes de renouvellement des styles et des thèmes. La Frontière se déplaça vers le Sud-Ouest aride, même dans les films qui n'étaient pas tournés en Espagne.
Commenter  J’apprécie          00
La dernière image du cinéma de Leone sera celle d'un voeu : que l'Amérique réelle ne soit que le double opiacé de l'Amérique cinématographique.
Commenter  J’apprécie          10

Video de Christopher Frayling (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christopher Frayling
La Petroleuse - librairie - bookstore (http://www.la-petroleuse.com) presents the book FRANKENSTEIN THE FIRST TWO HUNDRED YEARS by Christopher Frayling (Real art press 2018) Available here / dispo ici: http://www.la-petroleuse.com/livres-pop-culture-lifestyle/4527-frankenstein-the-first-two-hundred-years.html
autres livres classés : cinemaVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (17) Voir plus



Quiz Voir plus

Livres et Films

Quel livre a inspiré le film "La piel que habito" de Pedro Almodovar ?

'Double peau'
'La mygale'
'La mue du serpent'
'Peau à peau'

10 questions
7091 lecteurs ont répondu
Thèmes : Cinéma et littérature , films , adaptation , littérature , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}