Le maître des esprits
C'est grâce à une Masse critique de Babelio que j'ai reçu ce roman. Merci pour ce partage, c'est toujours un plaisir de recevoir un nouvel ouvrage!
Néanmoins, j'arrive péniblement à la page 80, après une dizaine de jours de lecture. Je m'explique…
L'intrigue se déroule à Venise, en 1741. Un mystérieux cadavre et découvert dans une noble famille, s'en suivent deux tremblements de terre, dont l'un soulève les eaux de la Lagune et retourne les sols des cimetières de Venise. À la même période, Madame d'Urfé, alchimiste et cabaliste, a pris ses quartiers dans la ville, afin d'y mener ses expériences. Hasard?
Si l'intrigue semble bien débuter, il y a pour moi plusieurs éléments rédhibitoires, notamment de grosses répétitions s'apparentant à des copiers-collés. Et là, pour moi, ça coince.
Exemples:
p.17 description de la chambre de la comtesse Lucrezia « De précieux tapis d'Orient couvraient en majeure partie le sol en terrazzo. Les murs, tapissés de soie olive, servaient d'écrin à plusieurs toiles de maître et, dans l'alcôve où était disposé le grand lit en bois peint, surmonté d'un baldaquin, une radieuse madone où l'on reconnaissait au premier coup d'oeil le génie de Giovanni Bellini, veillait sur la comtesse. »
p.40 description des appartements du couple Flávio et Yassin « L'alcôve, tendue de soie vert émeraude servait d'écrin à un lit majestueux, en bois doré,… . »
p.24 à propos de Flávio: « …Flávio étant également expert dans l'art de faire croître succulents et cactées. Il possédait même trois plants de caféiers, ces divers végétaux rares poussant avec bonheur dans une partie du portego de sa demeure de Castello, aménagée en serre. »
p. 34 « La mezzanine Renaissance avait été aménagée en serre par Flávio Foscarini, qui y faisait pousser succulents et autres végétaux rares, sans oublier les trois plants de caféier qui faisaient son orgueil. »
Ajoutons qu'en moins de 100 pages, il a été fait plusieurs fois allusion au précédent ouvrage de cette série, et de façon plus pesante que suggérée.
Si le livre semble hautement documenté du point vue historique et sur les lieux, ce genre de lourdeurs me coupe tout plaisir. Je vais essayer de poursuivre, on verra si j'aboutis.