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Le pays où vont mourir les rêves -... tome 1 sur 3
EAN : 9782266298544
1056 pages
Pocket (09/07/2020)
4.29/5   31 notes
Résumé :
À Saulnières, tout gravite autour de " l'usine à Franquin ". Mais c'est sur les bords de la Blaise que Joseph et Hubert se retrouvent. Tout devrait opposer ce fils d'ouvrier et le cadet du patron, or les deux garçons s'entendent comme larrons en foire. Faire le mur, voler des cerises... Ensemble, ils ont les quatre cents coups.
Un ciel noir, hélas, plane sur leur jeunesse. Bientôt, ce sera le tocsin, les tranchées, les idéologies qui s'affrontent, la vie qui ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Grâce à Masse critique et Ella éditions j'ai pu faire connaissance avec Olivier Cojan et je les en remercie.

Le pays où vont mourir les rêves est le premier tome d'une fresque qui en comporte trois. Celui-ci commence en 1898 et se termine juste après la première guerre mondiale.
C'est un roman dense qui m'a un peu perdue quant aux personnages. Ils foisonnent comme l'histoire... Heureusement chaque chapitre, qui est court d'ailleurs, a pour titre le personnage qui est concerné.
C'est une histoire d'amitié entre deux enfants, chacun est du côté de "la barrière". Il y a d'un côté ceux qui possèdent les Franquin, les Gautron et de l'autre les ouvriers, ceux qui luttent les Cochereau, les Gallac.
Évidemment, ce n'est pas tout noir ou tout blanc. Tous ces personnages s'entremêlent, se télescopent.
Pourquoi ménager l'homme tant qu'il y a du profit ?
Tout y est dans ces 1000 pages, la lutte des classes, l'antisémitisme, la France et l' Indochine, les grèves ouvrières, la course à l'armement, la guerre, les compromis, la fraternité et l' Amour évidemment.
A mes yeux, la suite de cette histoire doit être tout aussi passionnante car elle couvre l'entre deux guerres et 39-45 (période que j'affectionne particulièrement).
Je conseille vivement ce roman qui me fait un peu penser à la trilogie de Ken Follet le grand siècle.

Merci à Babelio qui nous permet d'être curieux et d'aller à la découverte de belles histoires.
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Le fil conducteur de cette fresque historique est l'amitié de deux garçons, l'un fils d'un riche industriel qui possède plusieurs usines et l'autre, fils d'un ouvrier de l'usine du père de son ami et d'une bonne, et qui ont un rêve en commun. Premier tome d'une fresque qui s'étend de 1898 à 1989, c'est le roman historique de la France que nous offre l'auteur où nous découvrons les vies de plusieurs personnages. Très bien écrit et densément documenté, Olivier Cojan nous décrit la société et les moeurs de l'avant première guerre mondiale, et où sont évoqués de multiples thématiques telles que l'industrialisation, la place des femmes dans la famille et la société. C'est très bien et agréable à lire, quelque fois très dense et on s'y perd dans toute la galerie des personnages mais cela n'a pas gâché mon plaisir à lire cette saga.
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Ce roman raconte la France des années 1898 à 1919, vécue principalement par les habitants d'un village proche de Paris, Saulnières.

L'auteur y raconte la bourgeoisie, les ouvriers, l'injustice, l'avarice, la misère. L'amitié et l'amour. Il y raconte aussi la guerre. Tout cela avec un talent, un humour et un second degrés qui m'ont emballée, et qui rendent les passages les plus sombres supportables.

Ce livre est composé de nombreux "chapitres" reprenant chacun un personnage de cette saga. Ce qui en rend la lecture très agréable et facile. J'ai cependant mis un peu de temps à m'y plonger car je me perdais dans les nombreux personnages (pourtant présentés au début du livre dans un lexique). Cependant, l'auteur les amène à chaque fois avec intelligence et avec des informations permettant de situer le lien entre chacun.

En conclusion, un livre à ne peut-être pas commencer comme moi tard le soir mais plutôt à un moment où vous aurez du temps pour bien vous y plonger. Et surtout, surtout, un livre à lire absolument! Un de mes grands coups coeur de ces dernières années.
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Qui l'eût cru que j'aurais autant adoré cette épopée ?! Personne pas même moi et pourtant !! 

Le pays où vont mourir les rêves retrace cette vie d'avant et pendant la guerre de plusieurs familles pauvres et bourgeoises de Saulnières, une petite ville rurale. La prise en main de ce livre n'est pas complexe bien au contraire, mais elle paraît dense de par son bon nombre de personnages, heureusement l'auteur a eu la bienveillance de retranscrire tous les personnages présents au début de son livre, le temps de prendre la main et passer les premières pages de « présentation », cette lecture a été un vrai régal ! 

J'ai adoré me plonger dans cette France ouvrière, leur courage, l'amour, l'injustice d'être né du mauvais côté, le mépris des bourgeois sur la France « d'en bas », l'arrivée du syndicalisme, la place de la femme, la réelle et sincère amitié de deux petits garçons que tout oppose … bref autant de thèmes qui m'ont transporté !! 
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Callac, Cochereau, Franquin des familles que l'ont apprend au fil des pages à aimer (ou détester), des familles qui nous boulversent, nous transportent au plus profond de cette France, de cette époque !
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On tourne les pages avec plaisir, aisance transporté par la plume d'Olivier Cojan ! On ressent bien le travail considérable que l'auteur a accompli pour mener à bien son oeuvre et retranscrire au plus proche de la réalité cette période ! J'ai beaucoup apprécié le fait qu'il sème par ci par là des éléments réels de l'Histoire, des personnages réels, cela apporte encore plus de crédit à cette saga !!  

Je vais bien évidemment me procurer prochainement le tome 2 !!  
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Grande fresque familiale(s) dans la France du début du XXème siècle, ce premier tome nous plonge dans le monde de l'industrie, du côté des patrons et des ouvriers, puis dans al Grande Guerre et ses conséquences.
Destins qui se croisent, secrets de famille, trahisons, amours et amitiés plus ou moins contrariées, tous les ingrédients de la saga sont là, bien au-delà de l'amitié évoqué dans le résumé de l'éditeur, qui n'est finalement qu'un des éléments de l'intrigue.
Le roman est foisonnant de lieux, de personnages et de rebondissements, il se lit avec plaisir. On sent l'auteur attaché à cette terre, à cette région rurale, paysanne et ouvrière. J'ai trouvé que les passages consacrés au villageois étaient plus vivants, plus empathiques, plus remplis de tendresse que ceux sur les familles "régnantes" de Saulnières.
Le roman est très documenté , les éléments historiques et politiques de l'époque sont amenés intelligemment et s'intègrent parfaitement dans l'intrigue.
Cependant, il m'a manqué un petit quelque chose pour m'attacher à certains personnages. Peut-être sont ils trop nombreux et du coup pas assez développés... il m'a parfois été difficile de cerner le caractère et les enjeux autour de certains personnages secondaires comme Valentine, malgré des chapitres qui leur sont consacrés. Peut-être auront-ils un rôle plus important à jouer dans les tomes suivants.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les événements nous servent. Le manque d'ouvriers nous a contraints à embaucher massivement des femmes dans nos usines. Ne boudons point cette opportunité. Les femmes travaillant dans l'industrie ne peuvent prétendre, ni aux compétences, ni à l'adresse, ni au jugement, ni à la force d'un homme accomplissant la même tâche. En conséquence, les salaires qui leur seront distribués ne devront jamais excéder la moitié de ceux des hommes aux mêmes postes de travail. Vous veillerez donc à exclure de votre personnel féminin toutes celles de ces femmes qui trouveraient à redire à cette simple mesure de bon sens.
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Le soir, les cafés fermaient de bonne heure, parfois sans attendre la sortie des équipes d'après-midi: "Rien que des bonnes femmes, pestait le père Chauvin, ça boit pas!..." Non! ça ne buvait pas, ça avait des mômes à torcher, de la soupe à faire bouillir, et la charge de toute une vie sur les épaules. La guerre était en train de tout changer.
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C'était parti pour durer un sacré moment. Même quand on a essayé de faire moderne et même scientifique pour s'en sortir, ça n'a pas suffi. Pourtant, gazer des hommes comme si c'étaient des animaux, après les avoir écrabouillés à coups de bombes à fragmentation, c'était très nouveau et même sophistiqué... L'inhumanité absolue mais très moderne
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