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EAN : 9782302018730
96 pages
Soleil (27/11/2013)
3.78/5   119 notes
Résumé :
Un portrait sensible et fascinant d’un artiste jamais égalé !

Ce diptyque nous entraîne dans l’intimité d’un homme devenu l’incarnation du génie créateur.
Qui pourraient être mieux placés que deux hommes, deux artistes, pour vous conter l’histoire d’amour qui lia, pendant près de trente ans, Léonard De Vinci à un jeune apprenti qu’il baptisa Salaï (« petit diable »). Immergez-vous au cœur de cette évocation romanesque qui présente une autre vi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
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Léonard et Salai: tome 1.
C'est avant tout un ravissement pour les yeux, le travail de Benjamin Lacombe et Paul Etchegoyen est remarquable, chaque dessin, chaque présentation d'une oeuvre est en tout point magnifique. Je n'en dirai pas autant du scénario qui m'a laissé perplexe. L'idée de montrer de Vinci jeune et amoureux avait tout de la bonne idée, ces difficultés à travailler en toute sérénité, ces déménagements, sa vie intime. mais cette dolce Vita avec Salai manque sérieusement de chaleur, on a envie de baffer le jeune amant égoïste et colérique. Mais le travail graphique m'a tellement plu qu'il compense aisément la faiblesse du scénario. 3/5
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La collection Noctambule de chez Soleil poursuit son activité d'adaptation, mais au milieu des adaptations littéraires (Moby Dick en premier lieu), nous avons également droit à quelques adaptations graphiques comme ce Léonard & Salaï qui repose, notamment, sur une revisite des tableaux du génie que fut Léonard de Vinci.

Certains diront que le scénario de Benjamin Lacombe est beaucoup trop linéaire, ce n'est pas faux malgré le désavantage de départ du fait de l'énorme manque de connaissances historiques sur l'homme « Léonard de Vinci » (contrairement à ses oeuvres) ; d'autres le trouveront excellent alors qu'il n'y a avant tout qu'une mise en lumière d'une rencontre qui peut paraître anecdotique tant nous pouvons avoir l'impression qu'elle influe très peu sur la situation de l'homme. Il Salaïno ne fut pas, dans ma lecture, un personnage vraiment utile et, même s'il constitue le point de départ de l'intrigue, il survole le récit comme une ombre vaporeuse et de temps en temps trop arrogante vis-à-vis de sa condition. J'imagine tout à fait que le deuxième volet de ce diptyque va inverser cette tendance pour justifier l'utilisation de ce jeune homme bien capricieux.
Du côté du dessin, je suis bien curieux de qui sera capable de dire que nous n'avons pas là un travail formidable ; tant c'est magnifique, survient l'impression d'ouvrir à un carnet à dessins. Benjamin Lacombe (sur la peinture, le dessin et les couleurs) et Paul Echegoyen (sur le dessin des décors) ont tâché non seulement de rendre l'atmosphère complexe de villes italiennes comme Florence ou Venise, notamment sur des plans larges où il est toujours tentant (d'habitude) pour le lecteur de scruter le manque de détails, mais également de reproduire les plus grands chefs-d'oeuvre picturaux de Léonard de Vinci à travers des pages entières, voire des doubles pages, particulièrement prenantes et sensibles.

L'objet-livre aide grandement à apprécier, après coup, cette lecture : la beauté des dessins, vraiment magnifiques encore une fois, renvoie à la grandeur du personnage en lui-même que le scénario tente de nous faire voir sous un autre jour. La fin du diptyque devrait nous éclairer encore davantage là-dessus.

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Parmi les artistes de génie qui marquèrent l'Europe de la Renaissance, Léonard de Vinci est sans doute celui qui aura fait l'objet de la plus grande fascination de la part de ses contemporains comme de celle des générations futures. On le connaissait peintre, architecte, scientifique, ingénieur..., on le découvre ici amant. Avec « Léonard et Salaï », premier tome d'un diptyque, Benjamain Lacombe a en effet pris l'audacieux pari de revenir sur la vie de de Vinci en se focalisant sur sa relation amoureuse avec un certain Salaï, beau jeune homme dont le peintre va très tôt faire son apprenti, son modèle et son amant.

Le point de vue est original et permet de découvrir une nouvelle facette de de Vinci, même si la façon très succincte et plutôt sobre dont nous est exposée la relation entre les deux hommes ne permet pas vraiment de ressentir la passion censée les animer. L'ouvrage est cela dit très satisfaisant du point de vue historique, Benjamin Lacombe et Paul Echegoyen ayant de toute évidence effectué d'abondantes recherches afin de donner le plus d'authenticité possible à leur histoire (comme le prouve d'ailleurs le dossier fort instructif présent à la fin du volume afin d'expliquer la genèse du projet). L'occasion pour le lecteur de découvrir un de Vinci qui n'est pas encore ce vieillard à la longue barbe blanche familier du roi de France. Concurrences avec les autres artistes en vogue de l'époque (notamment Michel Ange), difficultés à trouver des contrats ou à les terminer dans les temps, problèmes d'ordre techniques ou politiques..., le scénariste nous fournit ici un condensé des difficultés auxquelles l'artiste a pu être confronté et nous permet ainsi de nous faire une idée plus précise des conditions de vie et de travail des artistes du XVIe siècle. Benjamin Lacombz n'oublie pas non plus de mentionner le travail d'ingénieur de de Vinci que l'on voit ici heureux de mobiliser son talent et son ingéniosité afin de mettre au monde de révolutionnaires inventions (nouveau système d'écluses, machines volantes...).

Au-delà de la qualité de la reconstitution historique, le véritable point fort de l'ouvrage réside dans la beauté de ses graphismes. Les décors, fruits du travail de Paul Echegoyen, sont particulièrement réussis, qu'il s'agisse de ceux de Milan ou encore de Florence, et témoignent encore une fois de la minutie des recherches effectuées par le dessinateur. Les personnages bénéficient pour leur part d'expressions très travaillées bien que pas toujours très flatteuses, notamment en ce qui concerne Salaï, continuellement représenté avec un sourire canaille ou au contraire une moue boudeuse ou colérique qui n'aident pas à rendre le personnage très sympathique. Il est également un peu déconcertant que le jeune homme, certes dépeint comme possédant une beauté androgyne, ressemble à s'y méprendre à une femme à tel point qu'on en vient parfois totalement à oublier qu'il s'agit d'une relation homosexuelle. L'ouvrage compte cela dit un certain nombre de planches grand format absolument bluffantes dans lesquelles Benjamain Lacombe alterne entre illustration de l'histoire d'amour de Léonard et Salaï, et reproduction personnelles de certaines des plus célèbres toiles de de Vinci. La Cène, la Joconde, Saint Jean-Baptiste... autant d'oeuvres magnifiques que le dessinateurs reproduit ici en apportant chaque fois sa propre touche pour un résultat visuellement épatant.

Benjamin Lacombe et Paul Echegoyen réalisent avec ce premier tome une bande dessinée originale qui, bien qu'elle laisse à désirer en ce qui concerne l'évocation des sentiments unissant Léonard et Salaï, ne manquera pas de ravir les amateurs d'histoire et de peinture. Si l'histoire n'est peut-être pas des plus palpitantes, certaines des planches réalisées par les deux artistes valent à elles-seules le coup d'oeil. C'est avec impatience que j'attends la sortie du deuxième et dernier opus consacré à un autre élève de de Vinci.
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Il y a toujours le risque quant un récit s'intéresse aux moeurs des artistes célèbres : celui d'en oublier l'art lui-même. Et bien pour une fois, c'est réussi. Je ne sais pas si cela est dû au fait que cette bande dessinée soit réalisée par un duo de graphistes et non par un duo graphiste/scénariste mais connaissant la sensibilité et la délicatesse des deux, ça ne m'étonnerait pas.

Ce récit est centré sur un personnage de l'entourage de Léonard de Vinci, Salaï, amant, modèle et élève du maître, personnage ayant laissé derrière lui une assez mauvaise réputation. L'histoire ne cherche pas à le rendre sympathique, il est hautain, orgueilleux entre autres défauts, mais aussi très sensuel.

Les auteurs sont parvenus à déplacer l'intérêt de l'histoire sur un autre plan que la simple biographie, grâce au graphisme tout en velouté, en matières tactiles. Les problèmes de techniques, d'inspiration, de commandes, de volonté de créer, d'objectifs surgissent à travers les traits, les couleurs. Des illustrations en double page de Benjamin Lacombe viennent agrémenter le récit, inspirés des tableaux du maître, en se les appropriant, leur donnant un aspect précieux et envoûtant, un peu féérique, les personnages sont déformés sans que cela soit du blasphème, au contraire, il leur rend un hommage teinté de respect et d'admiration, en faisant découvrir d'autres facettes de l'oeuvre. le travail de Paul Echegoyen est plus historique, l'architecture y est très présente, mais le rêve est toujours très ancré. L'ensemble dérive vers une forme de fantastique, ce n'est pas la réalité historique qui compte, mais c'est une manière de raconter la sensibilité de l'artiste, ancré dans une époque, une façon de vivre, une relation amoureuse…

Cela donne un livre merveilleux…
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Ce n'est pas une simple bande dessinée que j'ai découvert en ouvrant cet ouvrage mais un véritable livre d'art. Il faut la conjugaison de ces deux talentueux dessinateurs que sont Benjamin Lacombe et Paul Echegoyen pour obtenir un roman graphique de cette qualité. Si le scénario peut paraître quelque peu léger, il est largement compensé par le côté graphique de ce joli livre. Il nous fait découvrir un Léonard de Vinci jeune, bien loin du vieillard ténébreux que l'on connaît et ayant gagné la reconnaissance des rois. C'est au contraire un jeune homme en proie au doute et débordant d'idées inabouties que Benjamin Lacombe nous fait découvrir ici. On apprend sa relation amoureuse avec le jeune Salaï, un jeune opportuniste qui abuse de l'amour d'un artiste absorbé par son oeuvre.
Benjamin Lacombe réussit la performance de s'approprier les oeuvres de Léonard de Vinci pour les restituer dans une forme picturale moderne. Un régal pour les yeux.
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critiques presse (2)
BDGest
30 avril 2014
Ce parti-pris pourra séduire celles et ceux qui recherchent un regard dépassionné et purement historique, mais il décevra probablement les lecteurs en quête d’un récit palpitant.
Lire la critique sur le site : BDGest
LeMonde
31 mars 2014
Léonard & Salaï, la vie amoureuse d’un génie nommé Vinci.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les obstacles renforçaient la détermination de Léonard : "Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas".
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Le temps est un bourreau qui n'épargne que les tableaux
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Le peintre doit s’efforcer d’être universel.
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Toute partie tient à se réunir à sont tout pour échapper ainsi à sa propre imperfection.
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Vidéo de Benjamin Lacombe
L’actualité chargée de Benjamin Lacombe et de ses Freaks à la galerie Daniel Maghen (Paris)
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