AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782760904682
Leméac (Editeur) (02/10/2019)
3.79/5   61 notes
Résumé :
On peut être au cœur de la forêt et sentir néanmoins s’ouvrir sous ses pieds des profondeurs abyssales. On peut être sur la terre ferme et néanmoins se noyer…

Catherine se noie. Son père, son unique parent à qui elle tient plus que tout au monde, son « père-mère », son ami, son confident… son père est enfermé dans une cellule de la prison à sécurité maximale de Port-Cartier.

Michel Métivier, surnommé le « boucher de Baie-Comeau », ne do... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Les abyssesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Comment continuer à vivre lorsque son père est condamné pour meurtre et qu'on est harcelé par les médias ?

Jeune étudiante à Baie-Comeau, Catherine a du mal à survivre seule. Son père était son meilleur ami, elle partageait avec lui sa passion pour la chasse et la pêche.

En prison, le père passe le temps en dessinant des créatures luminescentes des fosses abyssales. On apprendra peu à peu ce qui lui a valu cette plongée dans les grands fonds et le surnom de « boucher de Baie-Comeau ». Il avait pourtant une petite vie bien tranquille, lui qui ne vivait que pour sa fille depuis le décès de sa femme morte en couches.
Un livre d'expériences humaines et de nature, avec un suspens qui tient du roman noir.

Une écriture recherchée mais accessible, qui manie la métaphore avec bonheur.

Un plus pour la couverture qui illustre bien les abysses, la noirceur et la lumière verte d'une bête qui survit dans un milieu hostile des profondeurs.
Commenter  J’apprécie          250
Le roman se divise en trois parties à la chronologie inversée. Il part de la zone la plus profonde des fosses abyssales, la zone hadale (-11000 m), en passant par la plaine abyssale (-6000 m), pour finir par la zone photique (-200 m). C'est la remontée que l'auteur nous convie à faire, jusqu'à la lumière, la compréhension du drame qui s'est joué, ayant fait basculer inexorablement le destin de Catherine, jeune étudiante au cégep, élevée seule par son père, et de ce dernier, maintenant surnommé le « boucher de Baie-Comeau », et incarcéré pour une peine de dix ans à la prison à sécurité maximale de Port-Cartier. J'ai été touchée par la descente aux enfers de ce duo père-fille, psychologiquement bien rendue, particulièrement par celle de Catherine, qui perd pied entre les visites à son père, l'attention médiatique négative qu'elle reçoit, et les regards sur elle qui changent.
Commenter  J’apprécie          100
Ce livre est très plaisant à lire, il n'est pas insignifiant mais il lui manque à mon goût une petite étincelle qui lui donnerait une plus grande stature. Pourtant la construction est impeccable, les thèmes abordés, notamment la vie en captivité, les abus des média et les relations père-fille, sont forts intéressants et s'insèrent bien dans le récit. Par contre le cliché récurrent du bon Indien et des méchants Blancs m'a agacé, mais rien de surprenant de la part de cet auteur que je continuerai de suivre pour ses propos authentiques et sa plume fluide.
Commenter  J’apprécie          51
L'histoire débute avec Catherine, 20 ans, qui va visiter son père incarcéré depuis 2 ans à la prison à sécurité maximale de Port Cartier dans le nord du Québec. On découvrira au fil du livre les raisons qui ont amené son père à cet endroit. J'adore le style de Biz: concis et précis. Ce petit livre (il ne fait que 140 pages) décrit bien les personnages: on saisit très bien la relation fusionnelle entre le père et sa fille ainsi que leurs désarrois. J'ai également adoré la construction du récit qui nous est raconté à rebours. Bien qu'au fil de notre lecture on finisse par déduire ce qui s'est passé pour expliquer le geste du père, Biz réussit à nous surprendre, et ce, jusqu'à la toute dernière phrase du roman, qui frappe et explique tout.
Commenter  J’apprécie          00
J'ai repoussée longtemps le moment de lire les abysses par peur de dureté mais finalement ce n'était pas si difficile. C'est l'histoire de Michel Metivier et de sa fille Catherine. L'homme sera accusé de meurtre et ont verra le cours des événements, vrai ou inventé.
Je dois dire que j'ai trouver Les abysses plutôt moyen. Il n'y a pas de grande morale comme c'est souvent le cas dans les livres de Biz et l'intrigue était bien simple (voire simpliste). Je n'ai pas détester mais ce roman n'est pas du tout l'égale des autres romans de l'auteur québécois.
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
14 octobre 2019
Il y a de ces romans qu’on n’oublie pas de sitôt. Les abysses, le nouvel opus de l’écrivain Biz, membre du groupe Loco Locass, entre dans cette catégorie. [...] Son roman policier captivant raconte les circonstances entourant le meurtre d’un chasseur américain par celui qu’on surnomme dans le livre «le boucher de Baie-Comeau».
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
C’est au cœur des ténèbres que les êtres sont le plus transparents.

«Quand deux membres citent la même phrase d’un auteur, c’est sûrement un signe de la profondeur de l’œuvre, de la “bioluminescence” du monde de Biz Fréchette».
Commenter  J’apprécie          50
… c’est la grand-messe médiatique mondialisée, avec ses prêtres, ses liturgies et ses fidèles. Le monde communie à l’autel du commérage et du voyeurisme.

(Leméac, p.105)
Commenter  J’apprécie          60
À moins de cinquante pieds devant les chasseurs. On entend l’impact sourd et le crissement des sabots sur la gravelle. La bête est là. Lumineuse. Épormyable* dans sa nonchalance et sa majesté. Grandiose dans les dernières lueurs du couchant.
(Leméac, p.133)

* « La Bête lumineuse » est un film documentaire québécois réalisé par Pierre Perrault en 1982 et « La charge de l’orignal épormyable » est une œuvre écrite en 1956 par le poète, dramaturge et polémiste québécois Claude Gauvreau.
Commenter  J’apprécie          10
Son cerveau butine comme un colibri chez un fleuriste. (p. 75)
Commenter  J’apprécie          100
L’emprisonnement est une mort citoyenne. Pour les proches, il y a bel et bien un deuil à gérer. Mais sans compassion ni sollicitude à espérer. Un deuil honteux et solitaire. (p. 34)
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Biz Fréchette (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Biz Fréchette
Donnez vos textos à la science!
autres livres classés : prisonsVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (108) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature québécoise

Quel est le titre du premier roman canadien-français?

Les anciens canadiens
La terre paternelle
Les rapaillages
L'influence d'un livre
Maria Chapdelaine

18 questions
219 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature québécoise , québec , québécoisCréer un quiz sur ce livre

{* *}