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EAN : 9782253085850
288 pages
Le Livre de Poche (08/03/2017)
3.6/5   237 notes
Résumé :
De nos jours en Espagne. La droite dure vient de remporter les élections après douze ans de pouvoir socialiste. Une majorité absolue pour les nostalgiques de Franco, dans un pays à la mémoire courte. Au milieu de ce renversement, une série de meurtre est perpétrée, de Madrid à Barcelone en passant par Valence. Les victimes : un homme politique, un notaire, un médecin, un banquier et une religieuse. Rien se semble apparemment relier ces crimes ... Sur fond de crise é... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (111) Voir plus Ajouter une critique
3,6

sur 237 notes
L'on célèbre, ici et là, dans les rues animées, la victoire aux élections de l'Alliance pour la majorité populaire, l'AMP. Faut-il donc croire que les Espagnols ont la mémoire courte ? Que la dictature de Franco ne leur a pas suffi ? Toujours est-il que Diego Martín, journaliste à Radio Uno, n'en a pas cru ses oreilles à l'annonce des résultats. Depuis 6 mois que l'AMP est au pouvoir, le pays est plongé dans une sorte de torpeur. Exit les présentateurs et journalistes trop proches des socialistes ou trop virulents envers le nouveau gouvernement. Seul Diego semble avoir échapper à cette purge médiatique. Il sévit toujours le vendredi soir. Malgré des sujets souvent brûlants et une chronique d'un procureur qui tient à rester anonyme et qui dénonce les incohérences du pouvoir en matière de justice. le journaliste va d'ailleurs revenir, dans sa prochaine émission, sur l'assassinat d'un jeune élu de l'AMP, le soir-même des élections. Avec l'aide de son amie, Ana, ancienne prostituée, transsexuelle, reconvertie en détective privée, et de David Ponce, un juge devenu son ami, il va tenter d'y voir plus clair dans ce dossier. Il va également s'intéresser de près à cette sombre affaire des bébés volés, affaire qui ressurgit suite à la déclaration d'Isabel Ferrer, une avocate et porte-parole de l'Association Nationale des Enfants Volés...

Marc Fernandez, journaliste longtemps chargé de suivre l'Espagne et l'Amérique latine pour le Courrier International, met en avant, dans ce roman, cette sordide affaire de bébés volés, un scandale qui secoua l'Espagne dans les années 80. À partir des années 40, sous Franco, 300000 bébés auraient été enlevés à leurs parents au seul prétexte que ceux-ci s'étaient opposés au régime ou alors étaient trop à gauche. Une pratique qui aurait perduré bien après le décès du caudillo. Aujourd'hui, encore, ce sujet reste tabou. Des plaintes ont été déposées et les parents espèrent toujours des suites judiciaires. C'est donc au coeur de ce sujet passionnant et méconnu que nous plonge Marc Fernandez. Un journaliste, une avocate et un juge vont donc s'allier pour tenter de faire éclater au grand jour cette affaire et, surtout, la faire porter devant des tribunaux. de par son sujet, ce roman est captivant de bout en bout et l'on peine à croire que tout cela soit vrai. Les personnages sont très attachants, notamment le journaliste et le juge, celui de la tueuse en série moins crédible. L'auteur nous offre un roman noir d'actualité et bien documenté, servi par une écriture peut-être un peu formelle et journalistique, et qui manque parfois de profondeur.
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"Peut-être que ce que je vais vous révéler maintenant va vous surprendre, mais c'est pire que tout ce que vous pouvez imaginer. Je veux parler de vols de bébés. D'enfants retirés de force à leurs familles "rouges" dans le but d'éradiquer les antifranquistes. Il n'est pas question ici d'un enlèvement ou deux, mais bien d'une véritable organisation criminelle chargée par tous les moyens d'arracher ces gamins à leurs parents." Voilà comment Isabelle Ferrer, française d'origine espagnole qui a quitté son pays d'origine où l'attendait pourtant une brillante carrière d'avocate, crée l'évènement en annonçant la création de l'ANEV, une association pour retrouver les enfants disparus pendant et après le "règne" de Franco.
Dans un contexte politique compliqué, où l'AMP, parti politique espagnol proche du franquisme vient d'être élu, Diego est surpris d'avoir toujours son poste de chroniqueur radio. Conscient qu'il sert de "bonne conscience" au parti au pouvoir (du genre : "on ne licencie pas tous les opposants au régime en place, regardez, Diego officie toujours" ) et habitué à dénoncer les vicissitudes des politiques et autres hommes de pouvoir, la création de l'ANEV lui apparait comme une bombe sur laquelle il compte bien s'appuyer pour faire monter l'audience de son programme hebdomadaire à Radio Uno. Il décide de se rapprocher de la belle et mystérieuse Isabelle, qui semble parfois s'évaporer dans la nature. Pour cela, il n'hésite pas à faire appel à son amie transsexuelle Ana, sans doute la meilleure détective d'Espagne, qui a travaillé récemment pour elle. Et pour faire bonne mesure, un déjeuner avec son ami David Ponce, juge de son état, lui permettra de prendre la température de la tempête soulevée par l'ANEV.

Lala lala lalalala... Tu me estas dando mala vidad ! Mal de vivre ou mauvaise vie ? Je me suis toujours posée la question. En l'occurrence, je trouve les deux traductions adaptées au titre fort bien choisi de ce premier roman de Marc Fernandez.
J'avoue être un peu tombée des nues (oui oui, je suis très candide...) en découvrant le sujet au centre de Mala Vida. Pour moi, les bébés volés pour des causes idéologiques, c'était l'Argentine de Videla, pas l'Espagne de Franco ! Et bien, il semble que les dictateurs qui se suivent se ressemblent également : si l'on prend une bonne dose de personnel hospitalier complice, quelques politiques qui veulent s'enrichir, une bonne caution de la religion, quelques notaires à acheter, et bien sûr des républicaines enceintes à qui l'on ment, on se retrouve avec un commerce bien lucratif de vente de bébés ! le tout sur un air de Manu Chao.
Bref, ce roman noir (et pas policier, puisque le lecteur, omniscient, sait bien qui fait quoi et notamment qui commet ces meurtres sur d'anciennes personnalités qui participaient à ce trafic monstrueux) a pas mal de qualités à son actif : il traite d'un sujet finalement pas si connu que ça, et pose la question toujours intéressante de ces lois d'amnistie sensées entériner meurtres, tortures, enlèvements, déportation... des coupables. Parce que, somme toute, il y a des choses qui ne s'oublient pas, et qui, une fois dites, ne peuvent rester sans réponse.
J'ai moins adhéré à la forme que prend ce roman... D'abord, on ne sait pas ce qui est véritablement historique et ce qui relève de la fiction pure, sur un tel sujet, c'est dommage. Les personnages principaux sont à la limite du stéréotype : le chroniqueur radio engagé et désabusé veuf depuis que son épouse a été assassinée par sa faute, la jolie blonde intelligente et fragile, et championne du tir à l'arme à feu, le seul juge de tout le pays qui a les "cojones" pour porter le dossier des enfants volés auprès de la justice, et même la transsexuelle Ana, meilleure détective du pays et argentine d'origine. On trouve également dans Mala Vida quelques répétitions (par exemple, sur les habitudes insomniaques du héros), un zeste de maladresse
Bref, tout ça, c'est bien dommage, parce que le sujet plutôt original est traité avec un angle d'attaque intéressant, il n'y a pas de temps mort dans la trame de l'histoire, les explications et techniques du métier de chroniqueur radio apportent du plus à l'ensemble, et les personnages sont somme toute attachants !

A souligner, parce que je trouve que c'est une initiative géniale : les éditions Préludes nous recommandent quelques ouvrages à la fin de notre lecture pour continuer sur le sujet. Et ça, ça me parait être une vraie bonne idée !
Un grand merci donc aux Editions Préludes et à Babelio pour cette découverte.
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« Amis du noir, bonsoir ».
Cette annonce habituelle de Diego Martin éternel provocateur et célèbre animateur d'une radio madrilène restitue pleinement l'atmosphère du roman de Marc Fernandez.

Franco est mort, les franquistes pas encore… Ils reviennent au pouvoir.
Pour Isabel avocate Franco-Espagnole, l'histoire poignante de la vie de sa grand-mère ne peut rester secrète.

Elle s'aidera des médias afin de dénoncer une odieuse tragédie :
Les enfants volés du Franquisme.

Dans ce roman, l'intrigue bien menée relate la liaison entre une sordide manipulation de la dictature franquiste et une enquête policière où l'opiniâtreté des protagonistes à révéler une ignoble réalité le dispute à l'oppression politique et à l'extrémisme religieux.

J'ai une nouvelle fois découvert avec épouvante les exactions dont peuvent être capables les hommes dans leurs folies d'élimination et de tyrannie.

« Un trafic de mômes ? ce ne sont pas quelques gamins placés dans des familles aisées que l'on va plaindre tout de même… »

Il est désespérant et révoltant de constater qu'aujourd'hui encore, toutes les variétés de terreur et de haine peuvent être systématiquement reconduites malgré toutes les souffrances et les déchirements qu'elles engendrent.

Jamais l'humanité ne tirera donc les conséquences salutaires et bienfaisantes qui stopperaient définitivement les cruautés, les bestialités et la sauvagerie qu'elle fait subir à ses semblables ?

J'ai parfois l'impression d'évoluer dans un engrenage d'anxiété sans fin où les funestes rouages dévastateurs de la « Mala Vida » viennent inexorablement laminer la joie de vivre.

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« Mala Vida » ,est un roman policier centré sur le drame des bébés volés qui a commencé sous le régime de Franco mais qui a perduré bien après sa mort avec la complicité du clergé et des membres du corps médical.
L'Espagne qui nous est décrite ici est de ce fait une Espagne meurtrie qui renoue avec un gouvernement de droite proche du franquisme.
Diego, journaliste « rouge » a réussi à ne pas se faire virer du journal malgré l'arrivée de cette droite. Il anime une chronique à la radio plutôt subversive et le sujet qu'il est amené à exposer va être explosif puisqu'il s'agira donc des bébés volés.
Au-delà de la sympathie immédiate que l'on éprouve pour Diego, le sujet des bébés volés et la réflexion qui en découle sur la politique, la liberté d'expression, la loi du silence qui s'apparente à la loi de l'omerta, font de « Mala Vida », un roman vraiment agréable à lire. Ce n'est pas un policier classique, il s'agit plus d'un roman social dénonçant le système.
En tout cas, j'ai passé un très bon moment et le petit plus c'est que Marc Fernandez nous emmène avec lui dans les quartiers de Madrid, dans les rues qu'il n'hésite pas à nommer. J'ai ainsi pu me projeter sans problème et visualiser les endroits ce qui est très plaisant.

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Mala vida, célèbre chanson de Manu Chao qui a inspiré le titre de ce premier roman de Marc Fernandez.
Mala vida, avec sa couverture qui en dit long sur le sujet du livre.
Un landau sur fond de drapeau espagnol.
Un livre qui parle de bébé ?
Oui, mais un livre qui parle de bébés volés.
Une affaire qui démarre sous la dictature du général Franco, Chef d'État pendant près de 40 ans, du milieu des années trente jusqu'à sa mort en 1975. Avec la complicité de l'église notamment, des bébés de familles d'opposants auraient ainsi été enlevés à leur naissance pour être remis à des familles proches du régime en place.
De nos jours, alors qu'un gouvernement de droite dure (pour ne pas dire extrême) vient d'être élu,  une jeune avocate, pour le compte d'une association mais aussi à titre personnel, aidée, d'un journaliste, d'une détective privée et d'un juge va tenter de révéler et de faire condamner les responsables de ces actes qui ont meurtri à jamais tant de familles espagnoles.
Dans le même temps, un mystérieux tueur élimine des personnalités.
Les deux affaires sont-elles liées ?
Mettant leur vie et leur carrière en danger, les protagonistes réussiront-ils à faire éclater la vérité et à conduire les coupables devant un tribunal ?
J'ai été embarqué dans ce roman que j'ai dévoré en quelques heures.
Pas facile d'aborder un tel sujet.
Pas facile d'en faire un roman.
On est happé par le destin de ces presque "héros", ces David qui tentent de terrasser Goliath.
Marc Fernandez n'en a pas fait un livre pesant, noir, il y a mis du rythme et du suspense comme dans un bon polar.
Son but n'était pas de faire pleurer dans les chaumières.
Son but n'était pas non plus d'accuser trop ouvertement quelques institutions.
Il y a quand même quelques messages.
Comme le rôle de l'Opus Dei dans la société, ou comme ces idées franquistes que l'on croyaient révolues mais qui semblent n'être qu'en sommeil.
Un de ces excellents romans qui, tout en vous distrayant, vous amène à réfléchir et vous pousse à consulter votre média préféré...
A lire...




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critiques presse (2)
Actualitte
21 novembre 2017
En plus de nous offrir une belle et précise leçon d’Histoire, Marc Fernandez part à la recherche de sa propre histoire.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LePoint
24 juillet 2017
Une intrigue prenante, des personnages attachants, ce premier roman de Fernandez, aussi passionnant que glaçant, est une vraie réussite.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
- Je ne vais pas vous faire l'affront de vous raconter l'histoire de la dictature, de l'arrivée de Franco au pouvoir. Mais je vous demande de vous replonger dans cette sinistre époque, de regarder en arrière, en 1939, et les années noires qui ont suivi. Je vous demande aussi de vous rappeler sa mort en 1975, la période de transition qui a suivi, le vote de la nouvelle Constitution en 1978, la loi d'amnistie qui a été promulguée pour nous permettre de vivre aujourd'hui en démocratie. [...] Je ne vous apprends rien en vous disant que de nombreuses exactions ont été commises durant ces trente-six années de franquisme. Et que la transition démocratique n'a été possible que parce que nous avons, tous autant que nous sommes, bien voulu fermer les yeux. Il ne fallait surtout pas remuer le passé, condamner ceux qui les avaient perpétrées. [...]
(p. 58-59)
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[La TV offre] un spectacle affligeant qui empêche la plupart du temps d'aller au fond des sujets. Des talk-shows encouragés par le gouvernement, qui préfère que le public s'amuse, même sur des affaires graves, plutôt que de réfléchir.
Les chaînes privées s'en sont fait les chantres depuis longtemps déjà. Dès l'arrivée au pouvoir de l'AMP, le service public a suivi cette tendance. Il faut dire que l'actuel ministre de la Culture et de la Communication était président de la première télévision privée du pays. Un poste qu'il a été obligé de quitter pour prendre la tête d'une administration dont le but principal semble être de faire taire toute critique et de favoriser les amis. Les siens, ceux de ses collègues, ceux des députés, des sénateurs et de tous ceux qui ont oeuvré, dans les coulisses (c'est-à-dire ceux qui ont mis la main à la poche durant la campagne électorale), pour remporter les élections. Dès les premiers jours de la nouvelle législature, il a nommé ses proches aux manettes des grands médias publics. Une sorte de 'berlusconisation' du paysage médiatique.
(p. 214)
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Après de brillantes études de droit, [elle] intègre dès sa sortie de l'université l'un des plus importants cabinets de pénalistes de Paris. Là, elle va gravir tous les échelons, faire ses preuves dossier par dossier, client après client. Le petit dealer de cité finit par laisser sa place aux criminels les plus virulents, les plus en vue aussi. Des comparutions immédiates de ses débuts, elle est passée aux grands procès d'assises médiatiques. Elle a défendu des escrocs, des assassins, des trafiquants de drogue, des braqueurs. Tous les chefs d'accusation y sont passés, sauf les crimes sexuels. Elle a toujours refusé de mettre son talent au service d'un violeur ou d'un pédophile. Seule entorse à son serment d'avocat. Seule entaille dans sa ligne de conduite, elle pour qui chaque personne, quel que soit le crime qu'elle a pu commettre, mérite d'être défendue. Mais les viols, ça, non. C'est au-dessus de ses forces. Elle ne se l'explique pas, mais c'est ainsi.
(p. 52-53)
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Il n'est pas très tard, il y a pourtant peu de monde dans ce quartier proche du centre-ville de Madrid. Il faut dire qu'en plein milieu de la semaine, seuls les touristes déambulent par ici, les Madrilènes préfèrent rester chez eux. Plus d'argent pour aller traîner dans les bars comme avant, même les jours de matchs de Ligue des champions comme ce soir. Les deux grands clubs de la capitale, le Real et l'Atlético, ont déjà été éliminés de la compétition. Les supporters d'ici ne sont pas assez fous pour sortir regarder le Barça, leur rival historique. De toute manière, depuis que le pays s'est enfoncé dans la crise, ils n'ont plus les moyens d'aller au stade non plus ni d'acheter les maillots hors de prix de leur équipe, et encore moins l'envie de suivre les caprices de gamins payés des millions pour courir après un ballon. 'Du pain et des jeux', dit-on. Pour ce qui est du pain, il faut déjà arriver à joindre les deux bouts pour avoir quelque chose à mettre dans son assiette. Alors, les jeux... Ce sera pour plus tard. A part la Loterie nationale, seul espoir (ou rêve) pour certains d'une vie meilleure. C'est-à-dire une vie où on peut payer son loyer en temps et en heure et remplir son frigo convenablement.
(p. 190)
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- [...] Tu savais que son grand-père, son père, qui est mort l'an dernier, et ses oncles, étaient franquistes ?
- Le papi a été secrétaire d'Etat au Travail, je crois. Pour les autres, je l'ignorais. Tu crois qu'il faut fouiller dans cette direction ?
- J'en sais trop rien. En fait, ils ont tous baigné dans la politique, souvent dans l'ombre, mais toujours proches des fachos. Le petit dernier a bien sûr pris la relève, de manière plus soft, en adhérant à l'AMP dans les années quatre-vingt-dix. Il était promis à une belle carrière [...].
Rien de nouveau sous le soleil. Le pays a voté une loi d'amnistie juste après la fin de la dictature, la loi d'amnésie comme dit souvent Diego, pour éviter de se pencher sur cette période trouble. Pas étonnant, du coup, que ceux qui en ont bien profité ne continuent pas comme avant. Eux et leurs enfants. Et les enfants de leurs enfants. Malgré la démocratie, rien n'a vraiment changé.
(p. 36)
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