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Maria tome 1 sur 2
EAN : 9782505016281
300 pages
Kana (16/11/2012)
3.62/5   28 notes
Résumé :
Maria est une adolescente, fille d’une famille de nouveaux riches dans le Japon des années 70. Elle fait son entrée dans un lycée pour filles. Sa beauté, son caractère sans concession vont susciter la jalousie et les quolibets. Une de ses camarades finit par tomber sous son charme après que Maria a défié la chef de clan du lycée. Mais Maria n’en reste pas là et préfère séduire le beau Kirihito. Elle fera tout pour l’arracher des bras de sa mère trop protectrice. Qu’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je ne connaissais pas Kazuo Kamimura, dont la bibliographie semble assez étonnante et intéressante, mais j'avais envie de lire la série "Maria" depuis longtemps, attiré par les couvertures, le nom de l'auteur et surtout parce qu'elle n'était pas sur le site BDthèque.

La lecture fut étonnante, autant sur l'histoire que sur le dessin et surtout le sujet. La Bd date du début des années 70 (la première version du moins) et malgré ses cinquante ans aujourd'hui, elle reste terriblement d'actualité. Qu'a donc vécu Kamimura pour écrire une histoire de ce genre ?
Le scénario est très flottant, dans une ambiance qui ne se pose jamais véritablement. On passe d'une lycéenne qui semble se donner facilement à une fille qui l'aime à un conflit familial, puis à une errance dans le Japon, le temps de se poser dans un petit village et la fin arrive, loin de tout. Je ne saurais pas retranscrire exactement l'ambiance, mélancolique et désenchantée. C'est assez étrange à lire mais très prenant.

Le dessin frappe d'entrée de jeu. Entre le portrait de Maria, en finesse et visiblement inspiré par des peintures japonaises et son trait qui est assez typé dans le genre du vieux manga, c'est un étonnant mélange mais dont la finesse fait ressortir la beauté qu'il veut fixer. Il y a un vrai travail de composition et de caractérisation par le dessin (j'y reviendrai). C'est d'autant plus étonnant qu'il ne s'embarrasse souvent pas de décors ou d'éléments concrets entourant son personnage. le vide de l'existence est ici symboliquement présent partout.

Au-delà de ces qualités, la vraie force de l'oeuvre, c'est son propos. Maria est une jeune femme très évanescente mais aussi diablement concrète. Elle refuse de jouer le rôle qu'on lui a assigné dans la société japonaise : mauvaise fille, mauvaise élève, mauvaise mère, mauvaise amie, elle n'est jamais la femme idéale. Pourtant sa beauté saisit tout les hommes et femmes qui croisent sa route. Elle est révélatrice de l'hypocrisie de cette société, en déclenchant chez les autres les comportements que l'auteur condamne. C'est particulièrement net dans le regard des hommes, qui la voient tous comme une femme hautement désirable voir parfois la femme de leur vie. Ces comportements machistes et puérils sont mis en lumière dans le regard, l'attitude, les gestes, les propositions déplacées… Maria navigue dans un monde où sa condition de femme est une souffrance, mais qu'elle se refuse à porter.
Il y a de nombreux sujets évoqués : la dualité mère-putain, assez explicite dans le récit, mais aussi plein de sujets que je ne m'attendais pas à voir explorer par un mangaka des années 70 : homosexualité (masculine et féminine), divorce (Kamimura semble partisan de celui-ci), pouvoir détenu par les hommes, prostitution, inceste, viols, violence éducative, craintes superstitieuses… C'est sombre, très sombre, à ne pas mettre entre toutes les mains.

Et pourtant, le manga est positif, malgré toute cette noirceur. Comme une nouvelle naissance, Kamimura s'empare de son personnage pour rejeter une société qu'il n'aime pas. Une société qui opprime les femmes en les confinant au rôle de mère/épouse ou de putain de service pour assouvir les besoins des hommes, toujours seigneurs et maitres. Il critique également le rôle bien trop important de la famille ainsi que ce qu'il faut y sacrifier. le tout est exposé par une Maria qui sait jouer de son corps pour rendre fou les hommes, mais se pose aussi des questions sur l'éducation qu'on donne aux jeunes hommes. Son personnage est un véritable catalyseur de tout ce qui dysfonctionne, mais met aussi en lumière ce qu'il y a de bon dans l'être humain. Plusieurs histoires semblent presque anecdotiques dans le récit mais renvoient, selon moi, à ce que Kamimura déteste de sa société.
Mais sa fin heureuse, en tout cas positive, invite à un nouvel espoir. Peut-être porté par les idéaux de la période (nous sommes juste après mai 68) il semble annoncer une jeunesse qui va vivre différemment. Et cet espoir final est très beau.

Inspiré de cinéastes, sans aucun doute, Kamimura fait de son histoire un pamphlet que je ne peux m'empêcher de trouver féministe, non pas en avance sur son temps mais intemporel. La place de Maria dans la société, sa vie et ses choix sont étonnants mais résonnent terriblement justes. Vouloir être autre chose que ce qu'on attend de nous ne sera pas sans heurts.
Je suis très volubile, mais la lecture de ce manga a été un petit choc. J'en suis ressorti sonné, avec un long moment de réflexion et de regard dans le vide. Je crois bien qu'il y a là quelque chose qui m'a touché. Quelle corde sensible ? Impossible de le dire immédiatement, mais cette lecture va résonner encore en moi. Je ne regrette ni l'achat ni la lecture de ce manga qui me semble incroyablement bon.
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Au Japon, dans les années 70. La belle Maria débarque dans sa nouvelle école, un lycée de filles. Un lycée de seconde zone où on y retrouve des jeunes femmes en marge, délinquantes ou déviantes, que la société tente de faire rentrer dans le droit chemin. Prêtes à en découdre avec cette adolescente tape à l'oeil qui arrive en voiture luxueuse, ses nouvelles camarades vont pourtant bien vite découvrir en Maria, une personnalité forte et bientôt une alliée dans leur rébellion contre la société japonaise.

Kazuo Kamimura, le grand maître qui nous a offert, entre autres, Lady Snowblood ou Lorsque nous vivions ensemble, s'attaque ici de front à des thèmes plus que difficiles et dénonce sans ambiguïté les travers de la société japonaise.
Issue d'une famille nouvellement riche, elle ne semble pas vraiment à sa place dans ce lycée de moindre importance. Il y a le groupe des lesbiennes qui se passent des photos érotiques en cachette, celui des violentes qui traînent avec les petits loubards à moto.
Pourtant, Maria est une jeune femme libre qui tente de s'affranchir des règles et s'autorise toute forme d'expérience. Elle s'inscrit en opposition totale envers sa famille qui, derrière les apparences, cache bien des secrets. Elle se cherche, vit des amours lesbiens avant de s'amouracher de Kirito, un mauvais garçon, torturé par l'influence maternelle.

Sulfureux est le mot qui revient constamment pour parler de ce titre, et de fait, il est totalement approprié.
A travers le parcours de cette jeune femme, on découvre tout un univers en marge de la société. Des adolescentes qui s'épanouissent dans des parties lesbiennes collectives, une professeur qu'on soumet contre sa volonté à des jeux sensuels, des jeunes qui s'auto-mutilent et se font souffrir sciemment, des suicides exaltés, ...etc. Nous sommes dans les années 70 et l'homosexualité est alors considéré comme une dangereuse perversion qu'il faut annihiler. Vous l'aurez compris, ces jeunes filles ne sont pas des saintes et sont donc jugées sévèrement par les adultes.
Pourtant, là où l'auteur excelle, c'est que loin de condamner ces adolescents, Kamimura jette surtout le discrédit sur la moralité des adultes qui semblent entièrement responsables. Les jeunes de cette histoire semblent coincés entre les règles de la société auquel il n'est pas permis de s'écarter et les compromis des adultes que ces derniers s'autorisent afin de conserver les apparences. On découvre alors que les relations entre adultes ne sont pas d'une moralité sans faille et contiennent en leur sein des perversions autrement plus violentes : un beau-père homosexuel et pleutre qui a trouvé dans le mariage de quoi cacher son vrai moi et qui entretient une relation sexuelle avec le professeur de sa belle-fille, une mère qui vit un amour incestueux avec son fils qu'elle voit comme une création artistique qu'elle aurait créée, une femme qui refuse la laideur et sacrifie son mari vieillissant, un homme qui se suicide faute d'avoir honoré son pays en tant que kamikaze.
Le monde des adultes est loin d'être une sinécure et la pression psychologique, l'immoralité consciente ou pas qu'ils imposent à leurs enfants est d'une grande violence.
On ne peut alors que constater que ces futurs adultes sont perdus dans un monde où ils ne trouvent pas leur place. Leur manière de se sentir vivant est d'aller toujours au-delà de leur limites, de ne rien se refuser. Maria, elle, cherche sa voie et tente de trouver l'amour, le bonheur et l'équilibre. Elle cultive une certaine forme de romantisme qu'on retrouve d'ailleurs dans le trait de Kamimura.

Car, en dehors des sujets tabous qui sont abordés ici, on pourra également s'arrêter de manière notable sur le dessin de l'auteur. Loin d'appuyer son propos par des scènes difficiles et tape à l'oeil, Kamimura choisit au contraire d'introduire beaucoup de légèreté dans son trait qui se fera subtil et tout en nuances. Les scènes érotiques, à la fois réalistes et suggestives, gagnent en sensualité et la perversion primaire semble s'effacer devant la beauté et l'élégance des dessins. On retrouve avec bonheur l'art du maître dans la représentation des figures féminines et on pourrait presque voir dans Maria une des cousines de la fameuse Lady Snowblood : bisexuelle, sombre, belle et sauvage.

Maria est une histoire qui ne laissera pas indifférent. Jouant sur l'ambivalence entre la beauté féminine, l'élégance d'un graphisme romantique de toute beauté et l'exploration de sujets tabous, la dénonciation d'une société malade de l'intérieur, elle emmène le lecteur dans une émotion à la fois touchante et malsaine. Si les passages sexués sont loin d'être d'ordre érotique, la multiplicité de scènes fortes, la violence psychologique, font que ce manga est à réserver à un public adulte. On comprend sans mal que Maria ait pu choquer à l'époque de sa parution (1971), et si depuis 40 ans ont passés, on ne s'étonnera pas que ce chef d'oeuvre qui n'a pas vieilli continue d'interpeller.

Un chef d'oeuvre indispensable dont la suite et fin sort le 18 janvier !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Dans les années 70, dans un lycée de fille, débarque Maria. Elle est placée dans la classe des pires éléments: les délinquantes, les sexuellement précoces… Mystérieuse, Maria s'attire d'abord leur haine, mais très vite, elles se rendent compte qu'elle n'est pas une sainte non plus. Dure, Maria est loin de l'héroïne lycéenne des manga habituels. Dans sa famille, il lui est difficile d'affirmer quoi que ce soit, entre l'autorité écrasante de son grand-père et l'homosexualité de son beau-père qui doit rester secrète. Capable de tenir tête à des chefs de gangs, un couteau à la main, Maria se rapproche aussi bien d'une de ses amies lesbienne que d'un mauvais garçon qui traîne à moto à côté du lycée. Au milieu de ce monde aussi désabusé qu'elle l'est elle-même, Maria cherche pourtant l'amour, la tendresse, une forme de bonheur et de poésie…

J'ai eu bien du mal à comprendre ce manga. Evoquée avec beaucoup de recul, sans grands effets, cette histoire laisse planer beaucoup de mystères, de doutes, de sous-entendus, et il n'est pas toujours facile de retrouver qui est qui, qui fait quoi et qui est coupable de quoi. de plus, il semblerait que l'auteur ait souhaité mettre dans une seule et même histoire tous les sujets difficiles possibles que puisse croiser une lycéenne: homosexualité, inceste, violence familiale, violence scolaire, délinquance, suicide, orgies… Et j'aurais tendance à dire: trop, c'est trop. Bien peu de chose, à part le ton et le lyrisme de l'auteur qui soulignent le profond romantisme de Maria, viennent contrebalancer cette noirceur. le trait est sublime, mais il n'y a bien que lui tant l'histoire m'a parue sans issue, comme une accumulation de sujets rendus tabous et glauques par un contexte corseté à l'extrême. Seule le passage-éclair du petit ami de Maria m'a vraiment accrochée, mais j'ai regretté que son rôle dans l'histoire soit si bref. J'imagine qu'un trop grand malaise m'a fait un peu rester en-dehors de ce qui reste pourtant un très beau livre.
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Lycéenne libérée, surtout pour les années 70. Sensuelle, sexuelle, elle ne se laisse pas arrêter par les convenances, ni par sa famille, corsetée par une fortune faite après-guerre et les secrets. Elle vagabondera, viendra en aide à une femme et son fils. Et trouvera l'apaisement, enfin, en bord de mer.
Après Lady Snowblood, c'est un réel plaisir de retrouver Kamimura, pour un scénario un peu moins sanglant, toujours avec sa plume reconnaissable et inimitable, toujours magnifique et épurée. Il a le goût des jeunes filles fortes, indépendantes, impénétrables. Qui n'ont pas peur de l'inconnu et vont au bout de leur volonté. Dont la force de conviction ébranle les montagnes et rend vaine la brutalité des hommes.
Un manga où l'héroïne n'est pas stéréotypée mais une personnalité pleine et entière (on comprend que cela ai pu choquer) L'amour n'est pas absent, au contraire, il prend de multiples formes ; il lui faudra cependant du temps pour avant d'être apaisée, aimante.
Une très belle naissance à la vie, en 2 tomes.
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Japon, années 70. Maria, jolie fille issue d'une famille de nouveaux riches d'après-guerre, intègre le lycée Airan. Et plus exactement la classe 2 C, celle des "mauvaises filles", celle que la société préfère cantonner dans un lycée de seconde zone pour mieux les ignorer: ici, on rassemble celles qui sont sexuellement précoces, les lesbiennes, les violentes rassemblées en gangs adeptes de la bagarre au couteau... autant dire que dans cette ambiance délétère, Maria détonne... à première vue.

Car, disons le de suite, il ne s'agit pas d'une énième histoire de lycéens, ce n'est pas un shôjo fleur bleu, loin de là. On est plutôt dans le gekiga ( oeuvre destinée à un lectorat adulte, dessins inspirés des estampes traditionnelles, sujet sérieux...) que dans le manga. Bien que par facilité, je l'appellerai quand même manga.

Donc Maria, malgré son nom de Madonne chrétienne, est une mauvaise fille, dans une famille dirigée d'une main de fer par un grand-père tyrannique qui entend bien régenter toute le monde, dotée d'une mère silencieuse et effacée qui n'a pas le courage de réagir contre son père, et d'un beau-père gentil mais complètement sous la coupe du grand-père, incapable de se rebeller sous peine de voir son homosexualité révélée au grand jour. Car le noeud du problème est là: les apparences, toujours les apparences à sauver coûte que coûte. Qu'importe la vérité des gens, du moment que la famille donne pour l'extérieur une image bien sous tout rapports. Je ne dirais pas ici la raison exacte qui a causé son transfert chez les mauvaises filles, pour ne pas spoiler les fuurs lecteurs, mais Maria, l'électron libre, ne donne pas dans la dentelle lorsqu'il s'agit de casser l'image de sainte qu'on attend d'elle, et qu'elle traîne comme un boulet avec ce nom si peu japonais. Ouvertement bisexuelle, elle est du genre à affronter au couteau un chef de gang et à la ridiculiser ou à payer une bande de loubard pour casser la gueule à un camarade, afin de voir " le charme d'une bonne bagarre".



Et surtout, elle semble attirer à elle tout ce que la ville compte comme dépressifs ou paumés. Ou plutôt, elle agit involontairement comme un déclencheur qui révèle la perversité des gens "bien sous tous rapports". Car finalement la violence physique des bagarres entre gangs lycéens n'est rien par rapport à la violence psychologique exercée par le grand père de Maria, ou la domination abusive jusqu'à l'inceste de la mère de Kirihito, éphémère petit ami de Maria.

Oui, je le souligne, car même s'il n'y a pas de scènes vraiment trop cochonnes, il y est quand même ouvertement question d'homosexualité, de bisexualité, d'inceste, de violence et de suicide.

En fait, pour ceux qui l'auraient vu, le personnage de Maria me fait énormément penser au héros sans nom de Théorème de Pasolini ( car l'un comme l'autre bouleversent totalement la vie des gens qu'il croisent et avec qui ils couchent, jusqu'à la folie et au suicide, ou jusqu'à ce qu'ils réagissent enfin).

Au final, j'ai bien aimé ce titre. En fait, au sujet des gangs de lycées, je craignais quelque chose d'assez racoleur, mais non, on reste dans la subtilité, malgré quelques passages kitsch. Je lirais donc probablement le tome 2 qui doit paraître ce mois -ci. Je ne connaissais pas le mangaka, mais la couverture sobre me rappelait une autre vue en rayon: bingo! Kamimura est également l'auteur de Lady Snowblood et du Fleuve Shinano, parus depuis 2 ou 3 ans. Allez, tout de même un petit reproche: il est dommage, vraiment dommage que les personnages secondaires ne soit qu'ébauchés, en particulier la copine lesbienne de Maria, plus attachante qu'il n'y parait au premier abord. C'est d'ailleurs le seul personnage qui soit vraiment proche de l'héroïne, sa seule vraie amie, c'est d'autant plus dommage qu'elle n'ai même pas de nom. Pas plus que les autres élèves d'ailleurs.

Moi qui voulais justement découvrir plus de mangas " vintage", je suis ravie de voir que les publications commencent à se faire plus nombreuses en France.

Un album reçu dans le cadre du Masse Critique BD, un grand merci à Babelio et aux éditions Kana.
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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critiques presse (1)
ActuaBD
28 janvier 2013
Saphisme, inceste, meurtre, suicide, prostitution : voilà ce à quoi nous invite Kazuo Kamimura à travers le parcours de Maria. Invitation à un voyage d’une grande beauté.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L'école Airan est loin d'être une école de voyous, mais notre classe, la 2C, est celle où se retrouvent toutes les mauvaises filles. Si elle le pouvait, l'école se débarrasserait de nous comme on avorte d'un foetus indésirable. Enfin, les filles qui sont précoces sexuellement sont qualifiées de "mauvaises filles".
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Vestiges du monde
Vestiges de la nuit
Pour ceux qui
s'apprêtent à mourir
sur le chemin
d'une plaine gelée
comme des pas qui
s'effacent les uns
après les autres
rien n'est plus triste
qu'un rêve dans le rêve.
Chikamatsu Monzaemon
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L'automne est la saison par excellence de la tristesse naissante.
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j'aimerais tuer tous les corbeaux de l'univers
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Vidéo de Kazuo Kamimura
"Un titre TRES particulier de KAMIMURA ou la perversion et le côté malsain atteignent certainement des hauteurs un peu trop exacerbées à mon gout."
Salut à toi ! Voici une nouvelle fois un Mangado - La voie du manga sur Les fleurs du mal de KAMIMURA Kazuo et OKAZAKI Hideo. Pour ne louper aucune vidéo et nous soutenir, pense à t'abonner à la chaine youtube de Manga-News et de la Bande Animée !
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