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EAN : 9782848050775
277 pages
Sabine Wespieser (01/10/2009)
3.86/5   46 notes
Résumé :
Pour garder vive la mémoire de sa grand-mère tout juste disparue, la narratrice se réfugie dans son boudoir, où se sont entassés au fil des ans lettres, dessins et carnets. La fantaisie, la liberté et la générosité de la vieille dame qui pendant toute la guerre du Liban a refusé, malgré les objurgations de sa famille, de quitter sa maison et son jardin, situés sur la ligne de démarcation entre Beyrouth Est et Beyrouth Ouest, s’y retrouvent tout entières. Veuve à tre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Rien n'est banal dans ce très bel ouvrage des Éditions Sabine Wespieser, l'histoire d'une grand- mére tout juste disparue et de sa petite fille.
"Sous la tonnelle"nous enchante dés le début, par le fil d'un récit à l'écriture magnifique, tellement riche et belle que l'on désirerait citer nombre de phrases pour notre plaisir!, le tout mené tambour battant par la narratrice qui nous conte d' une maniére élégante, la vie de sa grand- mére, issue d'une famille d'Emigres Arméniens, ayant fui le génocide,et qui avait épousé un commerçant Libanais, devenue veuve trés jeune... Une femme amoureuse de la vie, lumineuse, insoumise ,animée d'un orgueil positif, vivant sa soif de liberté dans un monde qui le lui refuse....
Nous sommes à Beyrouth.
"Petit Liban, enclavé dans les confits des autres en plus des siens, réduit géographiquement à faire appel à un arbitre chaque fois que le conflit tourne au vinaigre" nous dit Hyam Yared, et plus loin"Cette ville, est celle où il y a partout des malentendants et des aveugles" et encore plus loin"Il y a trop de passions en Orient pour que les rêves ne se transforment en chaos"....car, en plus,de l'amour de l'humain de ces deux femmes, la petite fille et la grand- mére , leur refus des convenances,leur courage, la force de leurs convictions, leur désir d'amour et de son difficile apprentissage, nous vivons dans des pages déchirantes les souffrances de ce petit pays, en pleine guerre civile, la grand- mére refuse de quitter sa maison et son jardin fleuri, situés sur la ligne de démarcation, elle désire résister à la guerre, tente d'aider chacun comme elle le peut et reste neutre.....malgré le danger et les contraintes tragiques ," libre" dans sa tête....forte...
L'auteur rend un magnifique hommage à un Liban,déchiré, blessé, meurtri, violé, bousculé tout au long de l'histoire, dans la deuxième moitié du 20° siécle...face à ses contradictions....
Pour la petite fille en instance de divorce, déchirée entre sa quête de liberté et son besoin d'amour, sa grand - mére reste un point d'ancrage et un modèle ...
Un ouvrage sur la fidélité aux lieux, fidélité à la parole donnée, un récit émouvant et troublant sur le deuil, la perte d'une grand- mére passionnée, libre mais plus complexe et mystérieuse qu'il n'y paraît....
Deux images de femme magnifiques qui se font écho,portés par les mots révoltés et volontaires, jamais résignés de Hyam Yared.
Des passages inouïs et éblouissants qui méritent d'être relus:" Mon Liban à moi est fait d'obus. de cadavres. de destruction. de politiciens en jarretelles. le prix de la passe au Liban? Un pays entier avec quatre millions aux enchéres,assujettis à toutes sortes de manipulations...."
Une nostalgie douce,une quête de liberté et d'amour de ces âmes insoumises, généreuses et libres...
Un cri d'amour:"Toute ma vie,je m'étais préparée à recevoir ta mort comme on reçoit la vie".
" Ta mort légère comme des plumes d'oie. Comme le poids d'une chaîne en or. Vingt et un grammes".

Un très beau portrait de femme animé par ses propres obsessions, sur le désir, la violence, la passion...la guerre et ses ambiguïtés, un ouvrage qui m'a fait penser au si beau : "le soleil était chaud "de Josette Alia, lu il y a trés longtemps...


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Choisi au détour d'un rayonnage de bibliothèque, un auteur en Y , challenge A.B.C oblige et la claque!
Sous la tonnelle de Hyam Yared , roman de l'amour, de la mémoire, de l'amitié, de la résistance, de la patience . Sous la tonnelle de Hyam Yared un très beau texte porté par une écriture magnifique à la fois ciselée , légère et puissante.
Sous la tonnelle de Hyam Yared est le portrait d'une femme extraordinaire, la grand-mère de la narratrice qui vient de s'éteindre dans son sommeil. Nous sommes à Beyrouth , la porte de la maison doit rester ouverte 3 jours et les corbeaux tout de noir vêtus vont et viennent . les corbeaux, ainsi que les appelle la narratrice sont tous ceux qui viennent présenter leurs condoléances à la famille . Elle les fuit et se réfugie dans le boudoir de sa grand-mère au milieu de ses papiers , lettres , souvenirs . Et il y a cet homme , cet inconnu avec sa serviette qui est arrivé trop tard juste après son décès . Il repart , il revient et ouvre le dossier ..
Qui donc était cette femme? Elle a aimé , été aimée. Veuve très jeune , elle a promis à son époux de lui rester fidèle . Fidèle le mot clef ! Fidèle à son époux, fidèle à tous ceux qu'elle a aimé, fidèle à ses amis , fidèle à son pays , à sa maison , à son jardin... A travers l' histoire de sa vie , c'est un siècle de l'histoire du Liban qui se déroule sous nos yeux, ce petit pays convoité par tous , abimé, écartelé entre les puissances voisines si fier de son multi-communautarisme .
Un roman puissant où les mots amour et tolérance riment à chaque page , un roman à découvrir cela va sans dire ...
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« Sous la tonnelle » raconte l'histoire d'une jeune femme libanaise, en instance de divorce d'avec Faiçal, éprise d'indépendance dans un pays déchiré par la guerre et où la tradition familiale encadre sévèrement les émois et désirs de liberté des jeunes. Repliée dans le boudoir de sa grand-mère juste décédée, lors des trois jours traditionnels de veillée funèbre, elle feuillette petits papiers et lettres laissés par l'aïeule au fond des tiroirs. Et seule, méditative, elle fait revivre la lignée des femmes de cette famille, jusqu'au moment où son père vient la tirer de ses lectures : un homme est là qui demande à voir sa grand-mère.
Jeune, avec l'accent marseillais, il vient lui remettre un épais dossier qui a lui été confié par l'émissaire de son père, Youssef, ou Joseph. Père inconnu, enfui en Amérique du Sud, mère slave, un peu perdue dans le Paris de 1968. le dossier contient tout un pan de vie de la grand-mère de la narratrice, un pan de vie aussi de Youssef. Ces deux-là ont été amoureux, d'un amour platonique, fou et romantique. Amour impossible pour la grand- mère qui a juré fidélité absolue à son mari mort, amour interdit pour Youssef qui a trahi la pureté de cet amour en ayant une furtive aventure avec la jeune Slave, Luludja.
Quelques pages consacrées à des personnages secondaires sont émouvantes et empreintes d'un romantisme aux couleurs pastel : Rose, la concierge parisienne, sous le charme de ce beau Levantin qui guette des lettres forcément d'amour avant de disparaître mystérieusement, Luludja, jeune femme éperdue qui vit sa vie à deux cents à l'heure, d'avortement en avortement avant de garder le petit de la dernière chance, à l'aube de la quarantaine. Les coups de foudre de Melkon pour Rachel, malgré la différence de religion et les mauvaises réactions des deux familles, puis celui de Youssef pour la grand-mère de la narratrice, sur le pont d'un bateau quittant le Proche Orient pour l'Europe.
Bien sûr, l'attention se focalise sur ce dernier personnage, femme intelligente et déterminée qui refuse de quitter sa maison à la limite entre Beyrouth-Est et Beyrouth Ouest, qui parvient à se faire accepter des deux partis opposés, variables selon l'époque, dans une confusion politique totale. Femme amoureuse et fidèle à sa parole, femme troublée et qui se laisse conduire par de tendres sentiments, femme de tradition qui exprime toute la sagesse d'un peuple au travers de contes, d'aphorismes et de proverbes. Femme douce et sensible qui sait transmettre l'essentiel à sa petite-fille.
Les arrière-plans sociologiques et politiques sont intéressants, qu'il s'agisse du Liban au fil des guerres traversées par ce minuscule pays toujours plus ou moins pris en otage par ses voisins, qu'il s'agisse du Paris des émeutes de mai 68, ou bien des diktats des exigences familiales au Proche Orient quand il est question de mariage, de dot, d'intérêts familiaux.
Ce roman est un foisonnement, un tableau multiple, une approche de personnages vivants et attachants. Un excellent moment de lecture quoique, parfois, on peine à s'y retrouver au milieu de tous ces acteurs !
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J'aime le Liban, ce pays déchiré, enclavé, bombardé… Ce livre est un coup de coeur

Nous sommes à Beyrouth, le 13 juillet 2006. La grand-mère tendrement aimée de la narratrice vient de décéder. La porte de la maison doit rester ouverte 3 jours, et les « corbeaux » venus présenter leurs condoléances, sont dans le salon.. Elle, elle se réfugie dans le boudoir de sa chère aïeule parmi ses objets intimes, ses petits papiers et carnets et ses souvenirs. Elle cherche à retrouver sa présence dans le jardin… Un homme est là, assis. Jeune, un accent marseillais, il vient remettre un épais dossier confié par l'émissaire de son père, Youssef.. Sous la tonnelle, il raconte… C'est magnifique. Elle va découvrir tout un pan de la vie de sa grand-mère…« ℒ𝑒 𝒷𝑜𝓃𝒽𝑒𝓊𝓇 𝓃'𝑒𝓈𝓉 𝓅𝒶𝓈 𝓊𝓃𝑒 𝒶𝓉𝓉𝑒𝓃𝓉𝑒. ℐ𝓁 𝓈'𝒶𝒸𝒸𝓇𝑜𝒸𝒽𝑒 𝒶𝓊𝓍 𝑔𝑒𝓃𝒸𝒾𝓋𝑒𝓈. ℐ𝓁 𝒶 𝓁𝑒 𝑔𝑜𝓊𝓉 𝒹𝑒 𝓁'𝑒𝒻𝒻𝑜𝓇𝓉 𝑒𝓉 𝒹𝑒 𝓁𝒶 𝓅𝑒𝓇𝓈é𝓋é𝓇𝒶𝓃𝒸𝑒 »

Cette grand-mère née dans une famille arménienne ayant fui le génocide, a épousé un commerçant Libanais, est devenue veuve à trente ans. Elle a refusé de quitter sa maison et son jardin fleuri, situés sur la ligne de démarcation, s'arrangeant avec sa peur et le danger, et diplomatiquement avec les différents partis qui s'affrontent à coup de roquettes et les francs-tireurs. C'est une femme forte, lumineuse, « aux yeux perçants », sage, intelligente, fidèle, libre, insoumise, amoureuse, cultivée, respectueuse des autres, de tous les autres, secrète, tellement admirable.

« 𝒯𝒶 𝓂𝑜𝓇𝓉 𝓁é𝑔è𝓇𝑒 𝒸𝑜𝓂𝓂𝑒 𝒹𝑒𝓈 𝓅𝓁𝓊𝓂𝑒𝓈 𝒹'𝑜𝒾𝑒. 𝒞𝑜𝓂𝓂𝑒 𝓁𝑒 𝓅𝑜𝒾𝒹𝓈 𝒹'𝓊𝓃𝑒 𝒸𝒽𝒶î𝓃𝑒 𝑒𝓃 𝑜𝓇. 𝒱𝒾𝓃𝑔𝓉 𝑒𝓉 𝓊𝓃 𝑔𝓇𝒶𝓂𝓂𝑒𝓈 ».

J'ai été très émue par l'histoire de Melkon et Rachel. Les personnages secondaires sont également très attachants (Brahim, Ali, Anita, Rose, Luludja qui se croit femme libérée, Monsieur F..)

C'est un roman sur la liberté, l'amour, la parole donnée. Beaucoup de passages très émouvants, tendres. Les lettres sont d'une telle noblesse !

J'ai également aimé la note archéologique.

J'ai aimé l'arrière-plan politique, humaniste et sociologique du moment, excellemment décrit : l'exode arménien, la guerre du Proche-Orient, les émeutes parisiennes, le vent de liberté des moeurs de 1968, les références culturelles, littéraires.L'écriture est chatoyante, enchanteresse.

Un magnifique portrait de femme, doublé d'un hommage au Liban, à l'émerveillement et la tolérance. Lisez-le.

Une belle plume si poétique
Lien : https://www.plkdenoetique.co..
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Elle vient de perdre sa grand-mère, voudrait se réfugier dans ses souvenirs, dans ceux de la morte, mais voilà, il faut respecter les convenances.
Vous connaissez l'oursin : piquant à l'extérieur et doux à l'intérieur. Et bien ce pourrait être la vie de la grand-mère de cette jeune femme qui vient de mourir.
Nous sommes au Liban. Les 2 coques représentent Beyrouth-Est et Beyrouth-Ouest. L'intérieur qui est si bon et iodé, c'est la grand-mère qui n'a jamais voulu quitter sa maison située sur la ligne de démarcation entre les 2 zones en guerre. Grâce à un messager, la narratrice va connaître un pan de la vie de sa grand-mère totalement inconnu d'eux qui renforce l'admiration et l'amour qu'elle lui porte.

Un roman doux par la dose d'amour qu'il véhicule, dur par le climat ambiant, fort par la liberté. Il y a des pages déchirantes lorsque l'auteure parle du Liban, de ce pays déchiré, meurtri, violé, blessé. Mais il y a cette grand-mère et sa petite-fille, toutes les deux insoumises, orgueilleuses, vivant leur liberté dans un monde qui la leur refuse. Leur amour de l'humain, leur refus des convenances et leur courage.

C'est un livre sur la fidélité à la parole, aux lieux
Sabine Wespieser, une fois de plus, nous permet de découvrir et de lire une auteure de grande qualité. J'aurais aimé rester sous la tonnelle avec la narratrice et l'ombre de sa grand-mère. Quel délicieux roman à la fois fondant et sucré comme un loukoum et fort et dur comme la volonté de ces femmes. Qu'il a dû faire bon sous cette tonnelle dans ce jardin, oasis de bonté dans un monde de brutes.

Un très beau roman servi par une écriture riche et belle que je vous recommande. J'aurais voulu garder, celui-ci également !!!
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
"Le bonheur n'est pas une attente. Il s'accroche aux gencives. Il a le goût de l'effort et de la persévérance."
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"Une ration par jour", se justifiait-il lorsque je lui demandais pourquoi, il économisait l'amour et le désir aussitôt qu'il était en présence des seins. "Afin qu'il t'en reste les jours de dèche. Je suis le coffre-fort de ton désir. Je stocke le surplus pour les jours où tu m'aimeras moins." Je trouvais impensable d'aimer moins. Haïr, peut-être, autant qu'on a aimé. Mais ne pas aimer moins.
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Ce jour-là, tu manquais à ma page. Sur ta table de travail, une boîte de crayons ouverte. J’ai voulu dessiner ta mort. Dans la boîte, pas de noir. La mort est blanche. J’ai pleuré de les entendre rire. De les savoir assis dans tes fauteuils. Vautrés parmi ces objets qui ont fait ta vie. Je sens en moi la peur. Pas la même que la tienne. L’obus n’est pas cruel. Il s’écrase tout simplement. Tous ces gens, obus vivants. Rapaces autour de la mort.
La mort rôde, la mort est présente, la mort impose ses rites et la présence de ces « corbeaux ».
Mais la mort peut être synonyme de découverte.
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« Ton jardinier avait attaché un tuteur à ton jasmin. Il fallait que le grimpant suive le mur. J'ai toujours eu peur de suivre le sort de tes grimpants. J'ai longtemps vécu le corps et l'âme sanglés par mon éducation. J'ai alors développé une technique infaillible pour passer d'un choix à un autre.[...] Jamais je ne pus naître mieux qu'en quittant. Mes parents. Plus tard, mon mari. »

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J'ai pleuré de savoir que l'on vieillit. Je n'avais rien choisi. J'étais née, et je ne voulais pas mourir au même endroit. Je m'imaginais telle quelle, mais ailleurs. En Inde par exemple. En Iran, voilée et révolutionnaire. Dans un camp palestinien, issue d'une famille de réfugiés. Rester sur place m'indisposait. Écrire, c'est partir un peu. J'écrivis de tout mon être. Les mots réconfortaient ces besoins de fugue qui vous étreignent sans retour. Il m'importait peu d’arriver quelque part du moment que je partais. Je ne voulais qu'une chose : m'absenter.
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Videos de Hyam Yared Schoucair (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hyam Yared Schoucair
A l'occasion du "Livre sur la Place 2021" à Nancy, Hyam Yared vous présente son ouvrage "Implosions" aux éditions des Equateurs. Rentrée littéraire automne 2021.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2545395/hyam-yared-implosions
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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