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EAN : 9782213701295
144 pages
Fayard (30/03/2016)
  Existe en édition audio
4.35/5   1250 notes
Résumé :
Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris, le 13 novembre 2015, assassinée au Bataclan. Accablé par la perte, il n’a qu’une arme : sa plume.
À l’image de la lueur d’espoir et de douceur que fut sa lettre « Vous n’aurez pas ma haine », publiée au lendemain des attentats, il nous raconte ici comment,
malgré tout, la vie doit continuer.
C’est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu’il nous offre. Un témoignage bo... >Voir plus
Que lire après Vous n'aurez pas ma haineVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (327) Voir plus Ajouter une critique
4,35

sur 1250 notes
Ce recit est si touchant ... Comment pouvoir exprimer ce que l'on ressent après une telle lecture.
Ce vendredi 13 Novembre 2015 à brisé la vie de tellement de personnes ... Antoine Leiris a écrit ce qu'il a ressenti , l'horreur et surtout sa relation avec Melvil son fils age de 17 mois quand il a perdu sa maman. La force qui va se dégager du livre est la symbiose entre le pere et le fils .

Même s'il a eu beaucoup d'entraide , de soutien.. Antoine a souhaité jouer le rôle de la maman ... Emmener à la crèche ....
Comme il dit le seul maître du temps c'est Melvil ....
Il est dans le déni normal .. Il n'a pas réalisé ..... I
Puis commencera le processus de Deuil , il apprivoise la mort , cette cruauté .
La lettre que Melvil écrit par le biais de son papa est saisissante ...
Ce recit est très dur ... On ne ressent pas la colère... Vous n'aurez pas ma haine ... Oui à cet instant ... Au moment où il a écrit le livre ....

Ma critique n'est pas à la hauteur de ce récit .... Cependant je n'arrive pas à trouver les mots ...
Les larmes me viennent plutôt et je me dit que c'est injuste ... à 17 mois on a besoin de sa maman ... Et se construire va être une dure et longue épreuve ....

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Pas fichue d'écrire une critique digne de ce nom…me revoilá à apostropher n'importe qui….
Eh! Toi, oui, toi, la grande faucheuse…Toi, La Cavalera Catrina de Jose Guadalupe Posada (et de mes miches…), toi, le Quatrième cavalier de l'Apocalypse de Gutave Doré …et de mon popotin, espèce de s----e (je n'ai pas osé écrire “salope” en toutes lettres, de peur que les modérateurs de Babélio ne se fachent avec moi…). Tu es contente? Tu es heureuse d'avoir arraché sa Luna à Mr. Leiris? T'es fière de toi?
Les instruments que tu as utilisés pour faire ton sale boulot importent peu (même si dans ce cas, tu t'es montré particulièrement dégueulasse…). Je sais même que, l'amour n'étant pas toujours éternel, ni rien ni personne ne pourrais jurer qu'Antoine et Héléne auraient, à coup sûr, fini leur vie ensemble….Mais, tu vois, je trouve que tu n'avais pas le droit. Pour qui te prends tu, toi, ignoble ordure, à voler la vie d'une maman à son petit garçon, la vie d'une femme à l'homme qui a besoin d'elle pour vivre comme on a besoin d'air pour respirer. Tu l'a anéanti, cet homme, tu as accouché aussi d'un orphelin. le petit Melvil grandira sans sa maman et tu es fière de toi? Mocheté, ordure.
Contente de ta belle oeuvre? …et bien, soit. Soit heureuse et crève, parce qu'une chose tu n'as pas réussi à voler: c'est l'Amour. Celui qui a uni, uni encore et unira toujours ces trois êtres d'exception et qui, par toi, espèce de charogne, a donné naissance à ce livre, à ce cri d'amour et de révolte, à cette clameur de passion et de douleur. Et cette voix qui s'èlève du coeur de Mr. Leiris ne se taira jamais….
Quant à moi, oui, sale Mort….tu l'as déjà, ma haine….
...et pas la peine de venir me chercher: j'irai pas!
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Ce que j'ai ressenti:…Un coup au coeur, un coup de coeur…

Choisir ce livre alors que l'horreur des attentats est encore une blessure ouverte, n'est-ce pas mettre un peu plus de sel sur nos plaies? Je vous rassure de suite, ce témoignage, c'est un baume au coeur.

Je lis très peu ce genre de récit, car souvent j'y perds trop de larmes. Alors oui, j'en ai donné, ma vue a été plus que brouillée en lisant ses lignes, et pourtant ce n'est pas parce que ce texte est mélodramatique ou qu'il appuie sur les cordes les plus sensibles, non, c'est qu'il est d'une beauté éblouissante.

Vous n'aurez pas ma haine…On peut se poser la question, mais alors, vous aurez quoi?
•Un texte bouleversant d'un homme qui perd la femme de sa vie, la mère de son enfant. Une déclaration d'amour qui vous chavire d'un homme ordinaire qui aime au delà de tout.
•Une leçon de vie d'un père qui se battra, sans armes à feu, pour nos plus belles valeurs, qui les fera passer à la future génération.
•un partage douloureux d'une intimité ravagée par le chagrin, mais jamais ô grand jamais, de haine. Aucune réponse négative ou colérique dictée par une vengeance aveugle. L'Amour contre la Haine. La Liberté contre la Peur.

J'ai admiré cet homme, le père qu'il sera, la force de son courage. C'est un témoignage renversant et une belle ôde à l'Amour et à la Liberté. Magnifique.

Lien : https://fairystelphique.word..
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Ce livre, j'en avais entendu parler via la presse ou la télévision (avec l'émission « On n'est pas couchés ») et n'avais pas osé me l'acquérir… J'avais peur des mots, de revivre ce qu'il s'est passé en songeant à mes proches vivant à Paris, de penser à toutes les familles des victimes, de repartir quelques mois en arrière, d'avoir un pincement au cœur en tournant les pages. Malheureusement, je n'ai pas eu le choix. On m'a apporté ce roman hier matin en me disant « Je le reprends ce soir, il FAUT que tu le lises. ». Plus le choix : sitôt le récit déposé, sitôt son propriétaire parti…
« Vous n'aurez pas ma haine » a été lu rapidement, quasiment d'une traite. C'est un témoignage court, aéré, simple, criant de vérité que l'on ne peut interrompre. J'étais dans une bulle, au cœur de ce récit, avec ce père ayant appris que sa femme, Hélène, est morte lors des attentats au Bataclan. Comment annoncer cela à son fils, Melvil, à peine âgé de dix-sept mois ? Hélas, il n'est qu'un homme parmi tant d'autres qui a perdu un proche dans ce carnage… Mais il a le courage de se livrer, d'expulser tous ces mots qui le rongent, avec douleur et franchise… C'est terriblement poignant…
Cette petite équipe d'aventuriers qui apprend à vivre à deux et à surmonter le quotidien m'a touchée. J'ai ressenti beaucoup d'émotions dans ce témoignage. J'ai également été émue par de nombreuses réactions telles que cette « Brigade des mamans » qui donnent des petits Tupperware et quelques mots à Antoine Leiris et son fils. C'est beau, plein de tendresse…
Impossible de rester de marbre face à la lettre de Melvil ou à sa réaction lorsqu'il se retrouve face à la tombe de sa maman… Pauvre gosse. Pauvre mari. Pauvres familles. C'est un récit bouleversant, saisissant et poignant qu'il est difficile de critiquer… Que dire face à ce combat contre le Deuil ? Les mots, je ne les trouve pas… Et pourtant, les émotions sont là… Si vous n'avez pas peur d'affronter un flot d'émotions, alors je vous recommande ce témoignage émouvant... E. C.
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"Toute leur vie un petit garçon et son papa vous feront l'affront d'être libres et heureux ensemble "
Vous n'aurez pas ma haine
Antoine Leiris.

Comment être originale pour critiquer un livre qui me bouleverse ?
Comment parler de paix et repousser la haine ?
Mais aussi, comment ne rien dire ?

Aucun de mes mots ne le peut, seules mes larmes l'auraient pu en le lisant.

Il faut le lire pour ne pas oublier !

Les mots profond de ce papa, ne sont jamais des mots de vengeance, ni de rejet de Dieu ou de religion.
Ce livre poignant et bouleversant ce livre qui raconte l'après .... ce livre qu'il fallait écrire parce que écrire libère, parce que écrire nomme, parce que écrire protège ...il faut le lire pour ne pas oublier...jamais !
Chacun des mots simples et émouvants de ce livre, est enluminé discrètement de toutes les images essentielles de leur vie, mais c'est l'espoir et la "lumière" qui triomphent !

Ce livre Vous n'aurez pas ma haine, qui dit aussi que Antoine Leiris et son fils, et tant d'autres qui ont vécu le même enfer, doivent pourtant pouvoir continuer à vivre à remonter de cet abîme, et à marcher...debout.

Ces quelques mots adressés à Melvil et Antoine Leiris auxquels j'envoie moi aussi mon Amour aveugle, cet Amour qui triomphera et recouvrira à jamais la haine noire de ceux qui n'aiment pas...ces mots dont j'espère qu'ils vous donneront l'envie de lire ce livre....et de vous retirer après tout doucement de leur vie, car, quand Melvil demandera à son papa une histoire avant de s'endormir, cette histoire racontera toujours la vie d'une bulle de bonheur où ils seront toujours tous les trois ...et nous, nous auront toujours le goût de la compote du goûter des dames de la crèche ...et nous garderons un peu de ce moment de grâce que nous a procurée la lecture de ce livre.
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critiques presse (2)
LaPresse
16 août 2016
D'une beauté à faire pleurer, le court récit nous fait découvrir la grandeur d'une volonté: rester du côté lumineux de l'humanité. Malgré les larmes
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeJournaldeQuebec
08 août 2016
Je vous préviens, ce livre va vous bouleverser, vous faire pleurer à chaudes larmes.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (242) Voir plus Ajouter une citation
« “Vous n’aurez pas ma haine”
Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a fait à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son cœur.
Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère se serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’aie peur, que je regarde mes concitoyens avec un œil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore.
Je l’ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle était aussi belle que lorsqu’elle est partie ce vendredi soir, aussi belle que lorsque j’en suis tombé éperdument amoureux il y a plus de 12 ans. Bien sûr je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu’elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès.

Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus fort que toutes les armées du monde. Je n’ai d’ailleurs pas plus de temps à vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste. Il a 17 mois à peine, il va manger son goûter comme tous les jours, puis nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car non, vous n’aurez pas sa haine non plus. »
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Et tout à coup, j'ai peur. Peur de ne pas être à la hauteur de ce que l'on attend de moi. Aurais-je encore le droit de ne pas être courageux ? Le droit d'être en colère. Le droit d'être débordé. Le droit d'être fatigué. Le droit de boire trop et de fumer encore. Le droit de voir une autre femme, de ne plus voir d'autres femmes. Le droit de ne plus aimer, jamais. De ne pas refaire ma vie et de ne pas en vouloir une autre. Le droit de ne pas avoir envie de jouer, d'aller au parc, de raconter une histoire. Le droit de faire des erreurs. Le droit de prendre des mauvaises décisions. Le droit de ne pas avoir le temps. Le droit de ne pas être présent. Le droit de ne pas être drôle. Le droit d'être cynique. Le droit d'avoir des mauvais jours. Le droit de me réveiller en retard. Le droit d'être en retard à la sortie de la crèche. Le droit de rater les petits plats "maison" que je tenterai de faire. Le droit de ne pas être de bonne humeur. Le droit de ne pas tout dire. Le droit de ne plus en parler. Le droit d'être banal. Le droit d'avoir peur. Le droit de ne pas savoir. Le droit de ne pas vouloir. Le droit de n'être pas capable.
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D'une rafale de mitraillette, ils ont dispersé notre puzzle. Et, lorsque pièce après pièce nous le recomposerons, ce ne sera plus le même. Il manquera quelqu'un sur le tableau, il n'y aura plus que nous deux, mais nous prendrons toute la place. Elle sera avec nous, là, invisible. C'est dans nos yeux qu'on lira sa présence, dans notre joie que brûlera sa flamme, dans nos veines que couleront ses larmes.
Nous ne reviendrons jamais à notre vie d'avant. Mais nous ne construirons pas une vie contre eux. Nous avancerons dans notre vie à nous.
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« Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a faits à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son cœur. Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. […]. »
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Et tout à coup, j’ai peur. Peur de ne pas être à la hauteur de ce que l’on attend de moi. Aurais-je encore le droit de ne pas être courageux ? Le droit d’être en colère. Le droit d’être débordé. Le droit d’être fatigué. Le droit de boire trop et de fumer encore. Le droit de voir une autre femme, de ne plus voir d’autres femmes. Le droit de ne plus aimer, jamais. De ne pas refaire ma vie et de ne pas en vouloir une autre. Le droit de ne pas avoir envie de jouer, d’aller au parc, de raconter une histoire. Le droit de faire des erreurs. Le droit de prendre des mauvaises décisions. Le droit de ne pas avoir le temps. Le droit de ne pas être présent. Le droit de ne pas être drôle. Le droit d’être cynique. Le droit d’avoir des mauvais jours. Le droit de me réveiller en retard. Le droit d’être en retard à la sortie de la crèche. Le droit de rater les plats « maison » que je tenterai de faire. Le droit de ne pas être de bonne humeur. Le droit de ne pas tout dire. Le droit de ne plus en parler. Le droit d’être banal. Le droit de ne pas savoir. Le droit de ne pas vouloir. Le droit de n’être pas capable.
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Vidéo de Antoine Leiris
Le maître de l'animation japonaise est de retour au cinéma avec "Le Garçon et le héron", et c'est peu dire qu'il était très attendu. Voici ce qu'en ont pensé nos critiques, Lucile Commeaux et Antoine Leiris.
Visuel de la vignette : Affiche du film / Studio Ghibli
#miyazaki #ghibli #cinéma
___________ Livres, films, jeux vidéo, spectacles : nos critiques passent au crible les dernières sorties culturelles par ici https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrosjQHaDUfeIvpobt1n0rGe&si=ReFxnhThn6_inAcG une émission à podcaster aussi par ici https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-midis-de-culture
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