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Wika tome 3 sur 3
EAN : 9782344019320
96 pages
Glénat (23/10/2019)
4.06/5   32 notes
Résumé :
La mort n’est qu'un commencement

Par la ruse, l’audace et la folie, Obéron a fait un pas de plus vers l’hégémonie : le sanctuaire brûle, le satyre est mort, ce n’est plus qu’une question de temps avant que la dame blanche ne se débarrasse des fées noires tandis que Wika, morte, repose sur le nombril de Pan... Mais pas pour longtemps. Car tandis que l’Yggdrasil se consume, le grand dieu cornu attend : il a un message à transmettre au roi dément. Il n... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un final époustouflant ! J'ai adoré chaque page de ce dernier album, et même s'il offre un final de qualité, je suis triste de quitter l'univers de Wika. C'était une très belle trilogie passionnante et épique, je serais très heureuse de la relire, parce qu'elle fait partie de mes séries préférées en bande dessinée.

L'histoire est très riche durant ce tome, j'ai découvert le royaume de Pan, la sorcière de l'Est Megg, d'autres peuples issus de l'univers féerique et magique mis en place par les auteurs. J'ai bien aimé le fait d'être surprise par ces peuples, de poursuivre cette exploration des personnages et de leur passé, de leurs relations entre eux. Par ailleurs, j'ai apprécié le rythme de cette BD, c'est frénétique, les actions s'enchaînent avec des phases de réflexions et de révélations, il y a des batailles et des duels, de l'action et de la magie. C'est très vivant et ça se laisse lire.

Les thèmes présentés par les auteurs sont toujours aussi captivants à lire. Il y a de sombres secrets de famille, beaucoup de magie et de sortilèges, de prophéties et de malédictions. Je n'oublie pas les aspects de la guerre avec son lot de complots et d'intrigues, la royauté, les liens du sang et du coeur, l'amitié et l'amour. Sans parler du fait que Wika est une série avec des femmes haut en couleurs, en bien comme en mal, elles sont très intéressantes à suivre. le deuil, la mort, le chagrin et les regrets sont également de la partie, les auteurs présentent un final très intense niveau rythme et émotions. C'est du grand spectacle !

Et puisque l'on parle de grand art, il faut absolument parler des illustrations ! Elles sont magnifiques. Elles ne seront pas du goût de tout le monde, car elle sont très chargées en terme de détails. Néanmoins, j'en suis très fan et je reste admirative du travail de fou qu'Olivier Ledroit a fait. Les illustrations ont une jolie patte du fait de l'aquarelle et des encres utilisées ; j'aime la présence des dorures, des rouages collés et de la dentelle, ça ajoute un plus aux compositions. Ca donne cette touche d'élégance, de steampunk et de magie que la série présente depuis le départ. le character design est soigné, les costumes et les objets sont très beaux à regarder, les décors sont fabuleux. Les couleurs fonctionnent à merveille et les compositions sont rythmées, agréables à regarder. Je n'oublierais jamais cette double page de bataille, quand j'ai ouvert par hasard ces deux pages... c'était sensationnel !

Les protagonistes sont toujours aussi plaisants à suivre. C'est un univers à base de magie, de steampunk ; c'est un monde où le style d'écriture est moderne tout en étant recherché. On a donc des dialogues savoureux, des instants très amusants et décalés, des complicités, de la violence et de la maturité. Ce n'est pas une BD que l'on laissera aux âmes sensibles. Les personnages sont donc à l'image de cet univers, piquant et touchants, entre sensualité et violence. Wika est géniale, courageuse, déterminée, une vraie guerrière et une fée accomplie. J'ai eu beaucoup d'affection pour Megg et sa petite fille Ness ; la Dame Blanche et Obéron sont odieux, pourtant, quand on voit leur histoire, je me suis sentie plongée dans la tristesse et l'horreur. le prince Rage est super et je conserve mon petit coup de coeur pour Hamelin.

En conclusion Wika est une oeuvre de BD hyper intéressante. Il y a ce mélange envoûtant entre féerie et noirceur, entre émerveillement et violence, entre la fantasy et le steampunk, entre le rire et les larmes. Il y a un côté tragédie à la Shakespeare, à la Racine quand on s'attarde davantage sur le texte qui est soigné et moderne. Les thèmes sont nombreux et sont présentés dans leurs facettes les plus belles et les plus sombres. Les illustrations offrent un spectacle ravissants et magnifiques pour les yeux. Quant aux protagonistes, ils sont incroyables à suivre. de la première planche à la dernière, ils sont attachants, bon ou mauvais, ou les deux, ils participent activement à l'intrigue qui est riche, maîtrisée et entraînante. Ce n'est pas une BD qui plaira à tous le monde pour sa maturité, ses partis pris, sa violence, toutefois, elle fait partie de ces BD marquantes et inoubliables.
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J'ai rarement lu un tel échec.
La beauté du dessin ne suffit plus à rattraper la purge que sont les dialogues (à l'exception des insultes, toujours plus fleuries), leur présentation désastreuse, et la seconde partie de ce dernier tome. La cohérence est aux fraises, le malaise est présent lors des lamentables tentatives d'humour qui, systématiquement mal placées, désamorcent toute tension dans l'intrigue. Une énorme déception concernant un tome qui est visuellement une merveille. La construction, le découpage, tout cela est magnifique, mais les dialogues et le scénario sont mauvais, juste mauvais.



Seul bon point dans ce désastre : le clin d'oeil à Jim Henson, et une, UNE réplique.

Vraiment pas une recommandation, je suis resté lacunaire dans mon avis, mais ce tome est une daube. Une Honte, et je recommande sérieusement à quiconque aurait un peu de sens commun de s'arrêter au tome 2.
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Je suis assez étonnée d'être la première à faire une critique. J'attendais tellement après ce tome, pour enfin connaître la fin. D'ailleurs, je l'ai commandé bien trop tard à mon goût.

Bref : que c'est beau ! le dessin, les couleurs, tout est très détaillé, très recherché. Il y a même des éléments ajoutés aux illustrations pour donner encore plus dans le style steampunk. Nous avons même droit à une illustration sur 4 pages, avec des pages à déplier. On est dans le grandiose !
La conclusion de l'histoire n'est en rien décevante par rapport aux deux tomes précédents. La bataille a bien sûr la place principale, mais on n'est pas uniquement dans du récit de guerre, loin de là. L'auteur a su organiser le tome de façon intelligente, en faisant respirer le lecteur.

Petit bémol cependant, à force de vouloir faire dans le grandiose et dans l'ajout, certaines pages perdent un peu en lisibilité, ou plutôt en sens de lecture. Rien de trop méchant.

Tellement triste que cette trilogie se termine. J'aimerais bien avoir une suite, ou bien une histoire alternative, pour pouvoir me replonger avec plaisir dans ces illustrations et dans cet univers.
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Wika est une série hors norme, aboutissement de la démesure d'un auteur d'une générosité sans borne qui compense allègrement les lacunes techniques qu'il traîne depuis ses premiers fanzines dans le jeu de rôle avec Froideval par une inventivité, une minutie et une liberté absolue de ses planches vis à vis des canons de l'édition, des codes de la BD. Sa marque de fabrique, dans Wika plus que jamais est sa propension à dépasser le cadre de mille manières possibles. Sa destruction des cases a commencé dès les Chroniques, adoptant des formes originales pour recomposer totalement la progression graphique de sa narration sur l'ensemble de la page ou de la double page. de mémoire il avait déjà également retourné ses planches pour adopter ponctuellement un format paysage qui bouleverse là encore la lecture en permettant des tableaux monumentaux. Ici l'intégralité de la première partie (soit seize pages), dans le Sidh, royaume immatériel de Pan, adopte ce format. Outre l'avantage graphique, c'est pertinent scénaristiquement en changeant la lecture comme on change d'univers, avec ses propres codes. L'acmé du processus est atteint lors de la bataille finale, sur les déjà célèbres pages 63 à 66 qui ne sont pas moins de quatre pages liées avec rabat, permettant sans doute la plus grande double page jamais publiée en BD... Certains seront lassés de la profusion de détails de cette furie visuelle où l'on n'ose imaginer le temps passé par Ledroit sur leur réalisation. Mais chacun reconnaîtra la passion de l'artiste et le détail de ses planches.
L'autre apport de Wika est outre l'utilisation systématique d'habillages graphiques, non seulement sur les bandeaux de narration de type parchemin, mais sur l'entièreté des bordures de pages. Oubliez le gaufrier et les découpages sur fonds blanc, chez Ledroit il n'y a pas de fonds. Comme Georges Bess sur son Dracula l'auteur a dessiné jusqu'au dernier centimètre carré de papier disponible, ce qui donne parfois le sentiment de lire un art-book plus qu'une BD. Il a en outre ajouté sur cette série une nouvelle technique d'insertion d'éléments d'engrenages, de coins et de dentelles sur ses pages avant photographie. le rendu est fabuleux en ajoutant une matière impossible à rendre par le seul dessin et rehaussant ses habillages graphiques. Dernière manifestation de l'imagination créatrice d'un auteur qui ne fait finalement plus vraiment de la BD, ou de la post-BD. On parle beaucoup de certains expérimentateurs comme Marc-Antoine Mathieu, Ledroit apporte pour moi autant (et pas que depuis Wika, son fabuleux Xoco proposait déjà des trouvailles phénoménales dans le découpage) à l'innovation en BD. [...]
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Un dernier tome des plus grandiose avec du grand spectacle au rendez vous fait de moments coquins et de moments de tendresse 🥰 ou les personnages nous dévoile leurs passé cette bd question dessin assure toujours et le rythme est soutenu une merveille de bohneur
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critiques presse (1)
Sceneario
15 janvier 2020
Outre un superbe graphisme, l'histoire tient la route et promet de beaux rebondissements. Cette aventure fantastique [...] est une lecture unique et originale.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L'encre de ta peau devient piliers, soutient le pont que tu arpenteras plus tard, à contre-courant, pour rejoindre les tiens, tel mon Noir Messager qui, bien après sa mort, a descendu un fleuve douteux pour retourner aux terres de sa naissance. Ici, cent soleils meurent et mille planètes naissent avant que la roue stellaire n'achève sa révolution en cours. Ici, dans le Moyeu, les années fusent et disparaissent comme les étincelles de la Forge des mondes... alors même que les secondes s'étirent comme ces longs insectes aveugles qui remontent les troncs à la recherche de fruits.
L'encre de ta peau t'a mené en mon sein, mais prends garde, Joli Mystère Aptère, plus jamais cela ne se reproduira...
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Le loup s'est endormi mais la fée ne peut fermer l’œil. Elle se blottit contre lui et savoure cette douceur qu'elle sait être éphémère. Elle ne peut partager ce secret qui l'étreint plus intimement que son amant. Demain, elle a rendez-vous avec la mort.
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Vidéo de Thomas Day
Peter A. Flannery, en compagnie de Gilles Dumay, répond à nos questions concernant Mage de bataille (éd. Albin Michel Imaginaire) durant le festival Trolls & Légendes 2019.
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