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EAN : 9782743627348
426 pages
Payot et Rivages (05/03/2014)
3.89/5   22 notes
Résumé :
En 1984, Corrine Woodrow, une adolescente marginale (une « zarbi ») d’Ernemouth, petite ville du Norfolk, est condamnée pour meurtre. Il s’agit apparemment d’un crime rituel sataniste. Vingt ans plus tard, les progrès dans l’analyse de l’ADN montrent qu’elle n’a pas agi seule. Engagé par une avocate militante, Sean Ward reprend l’enquête afin de comprendre qui a aidé ou manipulé Corrine, et surtout pourquoi. Mais les apparences sont souvent trompeuses à Ernemouth, o... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Sean Ward, un ancien policier de la Metropolitan Police de Londres devenu détective privé après une grave blessure par balles, est engagé par l'avocate Janice Mathers pour reprendre l'enquête ayant mené Corrine Woodrow à l'unité hospitalière pour criminels psychotiques vingt ans auparavant.

Janice Mathers a obtenu que de nouvelles analyses soient effectuées, qui prouvent que Corrine Woodrow, âgée de quinze ans au moment des faits, n'était pas seule sur les lieux de cet assassinat particulièrement abominable, faisant penser à un crime rituel sataniste.

Elle envoie donc Sean Ward enquêter dans la station balnéaire d'Ernemouth, dans le Norfolk, où personne n'avait remis en question la culpabilité de cette gamine, maltraitée et contrainte à la prostitution par sa mère, marginale, qualifiée de zarbi par les élèves du lycée, attirée par la magie…

Sean Ward est reçu avec méfiance dans la petite ville endormie en ce mois de mars 2003, et s'il trouve rapidement de bonnes volontés pour l'aider dans ses recherches, il n'en est pas moins surveillé autant qu'accompagné par l'ancien patron de la police locale, Len Rivett.
L'homme est suffisamment encombrant pour boucher toute investigation malencontreuse, et semble n'avoir laissé son poste au jeune et lisse Dan Smollet que sur le papier.

Pour comprendre la situation, Ward doit remonter le temps jusqu'à l'été 1984 et même bien avant.
Il aura fort à faire avec les mémoires défaillantes, les mutismes, des façons d'être qui n'ont pas forcément grand-chose à voir avec des coutumes locales, jusqu'au sein de la police locale…

Cathi Unsworth nous entraîne alternativement dans le sillage de l'enquêteur en 2003 et dans celui de Corrine et Debbie à partir d'août 1983, au moment où Samantha arrive chez ses grands-parents à Ernemouth.

Et si les recherches de Sean Ward dans l'ambiance de la station balnéaire hors saison forment un tout nourri de mystère et de suspens moins simpliste qu'il n'y paraît de prime abord, c'est le récit de l'adolescence de Corrine, Debbie et Samantha durant les quelques mois qui précèdent le crime qui m'a vraiment accrochée.

On plonge en effet dans ce moment de vie particulier où tout peut basculer pour un rien, où les disputes peuvent avoir des conséquences dramatiques, où n'être pas "dans la norme" est recherché autant que proscrit.
Les relations entre les trois jeunes filles et avec leurs camarades sont très crédibles, l'enchaînement des évènements aussi.

Elles évoluent dans un monde inquiétant sour une apparence bien lisse.

Elles courent des risques dont elles n'ont pas conscience ou qu'elles pensent inévitables, c'est selon.

Le monde des adultes empiètent sur le leur, et c'est rarement pour le meilleur.

La tension monte au fil des mois, vers ce dénouement qu'on croit déjà connaître parce qu'on s'imagine longtemps avoir tout compris, avant une glissade finale assez inattendue.
Un bon thriller pour moi.
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C'est le troisième roman de Cathy Unsworth que je me mets sous la dent et toujours avec le même plaisir. le premier était « Bad Penny Blues » qui m'a vraiment accrochée et qui m'a donné envie de découvrir d'autres titres de l'auteure. J'ai enchainé sur « le Chanteur » qui n'a pas démenti mon engouement. « Zarbi » transforme les deux premiers essais, je suis devenue une afficionada inconditionnelle et convaincue !

Le trait commun entre ces trois polars très noirs ? le fait que le titre de chaque chapitre fait référence à des chansons qui sont si ce n'est mythiques, au moins de vraies « références » en matière musicale. Cela nous fait toute une « playlist » à découvrir, pendant ou après la lecture du roman mais dans tous les cas, intéressante.

Alors, le style de cette auteure est vraiment particulier. Imagé, on « visionne » très bien les personnages, les époques mises en scène. Tout y est dans les moindres détails. On s'y croirait. On entre à sa suite au « Capitaine Swing », lieu « légendaire » pour tous ces adolescents en mal de particularisme de cette période.

Ici, nous allons nous balader entre deux périodes : 2003 et 1983 ; l'une époque renvoyant bien entendu à l'autre.

Le point de « connexion » entre les deux périodes se situe en 1984, avec l'internement en unité psychiatrique pénitentiaire de Corrine Woodrow, adolescente de quinze ans à cette époque-là. D'ailleurs, on ne sait tout d'abord pas de quoi elle est vraiment accusée, si ce n'est de quelque chose d'affreux. On nous parle d'un « drame »… ça reste vague.

On apprend plus tard qu'il s'agit du meurtre atroce aux allures vaguement sataniques d'un adolescent perpétré sur une plage, dans une espèce de bunker particulièrement prisé des jeunes de l'époque. La planque idéale pour s'y retrouver, flirter, boire, fumer, faire la fête.

Corrine, retrouvée seule sur les lieux, est arrêtée et personne n'a jamais remis en cause sa culpabilité ; elle-même en état catatonique, ne s'est jamais défendue. L'affaire fut « pliée » en deux temps trois mouvements sans enquête, sans questions, sans émettre le moindre doute et sans jamais lui donner aucune chance.

Vingt ans après, Janice Mathers, son avocate, qui n'a jamais renoncé à prouver sinon son innocence, au moins introduire un « doute raisonnable » afin de pouvoir rouvrir l'affaire, engage Sean Ward, un ancien policier reconverti en détective privé à la suite d'un mauvais accident en service. Il va se charger de reprendre l'enquête car de nouvelles analyses ADN tendraient à prouver que Corrine n'aurait pas été seule sur place au moment du crime.

Sean va devoir remuer le passer, dans cette petite ville balnéaire de Ernemouth dans le Norfolk au sud de l'Angleterre, entre les mémoires déficientes compte tenu du temps écoulé, la méfiance, les « mauvaises » volonté manifestes et autres rétentions d'informations. Beaucoup de mystère autour de cette histoire qui au premier abord semblait pourtant simple. C'est d'ailleurs ce que s'était empressé de conclure, le chef de police de l'époque, Len Rivett, qui semble vingt ans après en être toujours le maitre, malgré la nomination de Dan Smollet aux commandes de la police.

Pour comprendre ce qui a pu se passer, Sean Ward va devoir remonter à 1983, un an avant le drame pour y retracer la trajectoire de chacun des protagonistes. On voit se dessiner une relation d'amitié triangulaire somme toute assez malsaine, à l'insu semble-t-il des intéressées.

Envies, rivalités, amourettes, déceptions, spleen adolescent, amitiés qui se font et se défont aussi vite qu'elles sont nées, le désoeuvrement des jeunes, leurs errances en quête d'identité. C'est le temps des expériences musicales, vestimentaires, littéraires (« c'est le temps des copains et de l'aventure » … Françoise Hardy). Corrine est en pamoison devant Madonna et tente d'y ressembler, s'y identifie, s'invente un style pour échapper à la laideur de son quotidien entre ses déboires scolaires et sa mère qui l'oblige à se prostituer tout comme elle, pour rapporter quelques sous à la maison… Corrine est une « paumée », une « zarbi ».

C'est un roman (très noir) d'atmosphère. On ne se contente pas d'une lecture « détachée », on ressent les choses avec un minimum d'implication. Même Corrine, qui semble être l'horrible mégère de l'histoire, ne nous semble plus si étrange et bizarre qu'elle n'en a l'air. Elle est même plutôt pitoyable et surtout très « manipulée ».

Pour moi, c'est une vraie réussite pour ce polar psychologique qui nous découvre peux à peu la noirceur des âmes, les calculs des uns et des autres et ce qui sous-tend leurs actions pas toutes recommandables. La toute fin m'a étonnée et émue.

C'est un polar « paisible » sans « actions » spectaculaires, sans courses-poursuites ni combats au corps-à-corps, mais terriblement efficace. Original, il se démarque des thrillers chocs mais aussi de la littérature nordique réputée pour la lenteur des intrigues, mais tout aussi efficace. A chacun son style et ses goûts. Et ce roman là est tout à fait des miens !!
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Ce n'est pas parce que je n'ai pas aimé un livre qu'il n'est pas bon. Mais ce n'est pas parce que je n'ai pas aimé un livre que je vais faire semblant de l'avoir aimé dans une chronique. Je ne verrai alors pas vraiment l'intérêt d'écrire ces mots.
Quand je suis allée sur Babelio avant d'écrire, j'ai lu qu'il recommandait La fille mirage d'Elise Broarch au cas où l'on aurait aimé ce titre. Pas de bol, je n'ai aimé ni l'un ni l'autre.
Le sujet est intéressant, sauf qu'à force de lire des romans policiers, de regarder des séries télévisées, j'avais deviné non pas le dénouement – il ne faut pas exagérer- mais que les choses étaient nettement moins simples qu'elles en avaient l'air. J'avais même une nette idée de qui pouvait être sinon réellement coupable, du moins complique (voir à ce sujet le très bon Si je mens, tu vas en enfer).
L'héroïne, Corinne, est zarbi, et elle a commis un crime sataniste vingt ans plus tôt. Par le jeu de la construction du récit, il nous faudra attendre un très long moment avant que nous sachions de quel crime il s'agit. Oui, le temps m'a alors paru très long. Peut-être était-ce une manière pour l'auteure de nous faire découvrir Corinne, sa vie quotidienne, son abominable solitude, les jugements à l'emporte pièce à son sujet avant de nous montrer ce pour quoi elle a été condamnée.
Vint ans après, le combat de la passionnaria qui lui tient lieu d'avocate ne plaît à personne, pas même au psychiatre qui s'occupe de Corinne depuis vingt ans, est ravi de ses progrès, de l'efficacité de sa thérapie et des médicaments qu'elle prend. Corinne ne pourrait pas vivre dans le monde extérieur tel qu'il est, personne n'est près à l'accepter, ce en quoi Sean, l'enquêteur mandaté pour trouver le ou la complice de Corinne, ne peut lui donner tort. Il a vu à quel point les gens peuvent être vindicatifs, surtout dans une petite communauté largement bouleversée par la tragédie. Il a vu aussi dans quel état émotionnel est Corinne. Elle ne veut pas sortir. Pourquoi ?
Oui, rien n'est simple, tout est sombre, et nous avons eu des indices pour nous guider. Prenez par exemple ce charmant couple, Eric et Edna. Leur fille unique leur en a fait voir des vertes et des pas mûres à l'adolescence, mais ils sont prêts à rempiler pour Samantha, leur adorable et unique petite-fille, qui n'est pas responsable des errances de sa mère. Une enfant qui se doit de supporter un tout jeune beau-père, un père déficient, et une mère plus occupée par sa vie privée que par sa progéniture. Samantha traverse très vite une crise d'adolescence assez carabinée, que sa grand-mère, en dépit de ses incertitudes, tente de relativiser. Voir le mal partout, ce n'est pas bien. Ne pas la voir là où il est vraiment peut avoir des conséquences.
J'en ai déjà beaucoup dit sur ce roman qui nous fait naviguer entre les années 80 et les années 2000. Comme le disent ceux qui ont appuyé Sean, ce personnage atypique, dans son enquête, il fallait quelqu'un d'extérieur à la communauté pour voir enfin plus clair, pour oser voir ce que d'autres ne voulaient pas voir, ou avaient si bien cachés. Etre zarbi est une chose, être complètement tordu en est une autre.
Oui, je n'ai pas aimé ce roman glauque et noir. Cela n'ôte rien à la qualité de l'écriture, à la complexité de l'intrigue, à la manière dont sont construits les personnages, à l'empathie que l'on peut ressentir pour les victimes. C'est simplement une question de goût.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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L'avocate Janice Mathers essaye depuis de nombreuses années d'établir l'innocence de Corrine Woodrow, internée dans un centre psychiatrique pour le crime dont elle a été accusée vingt ans auparavant. Pour cela elle fait appel à Sean Ward, un ancien policier devenu détective, afin de reprendre l'enquête sur la base de la présence d'un autre ADN sur la scène de crime, que les progrès dans les analyses ont démontrée.

Cathi Unsworth utilise un procédé classique mais très efficace pour développer son intrigue. Elle alterne les chapitres en 2003 dans lesquels Sean remonte le temps en mettant en lumière le rôle des protagonistes vivants ou décédés, et ceux en 1983 qui déroulent les mois précédents le drame. La maîtrise de l'auteur est parfaite pour arriver au point de rencontre idéal entre les deux récits.
Une des gageures que s'impose l'auteure est de conserver, en plus d'un suspense logique sur le ou les coupables, le mystère sur les conditions du drame et sur la ou les victimes.

L'enquête de 2003 plonge le détective dans une petite communauté qui se satisfait depuis longtemps, pour la plus grande partie de ses membres, de la conclusion de l'affaire à l'époque.
Il obtient cependant l'aide de Francesca, qui dirige le journal local, et d'une étrange « idéaliste vengeresse », pour ne pas se laisser égarer par les faux-semblants qui lui sont offerts.

En 1983, Cathi Unswoth nous décrit de belle façon une jeunesse qui se cherche dans ses expériences, musicales, littéraires, vestimentaires, relationnelles, dans une ambiance post-punk un rien gothique, où la quête de la chanson préférée est d'une grande importance pour ces adolescents. D'ailleurs chaque chapitre possède un titre, ce qui vous donnera peut-être l'envie d'écouter « Echo & the Bunnymen », groupe qui revient souvent dans la playlist. Je conseille même l'album « Heaven Up Here », mais pour savoir pourquoi, il faut lire ce livre.

Pour clore cette chronique sur ce roman que j'ai vraiment adoré, le meilleur de l'auteure selon moi, j'ajouterai juste qu'une ultime révélation m'a scotché dans les dernières lignes, lors d'un dernier chapitre très émouvant.
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> https://booksandrap.wordpress.com/2016/11/21/zarbi-cathi-unsworth/


Avis : Au départ, j'ai été pas mal désarçonné par l'intrigue. Je vous conseille vraiment de vous accrocher car je dois bien avouer qu'au début je me suis pas mal perdue avec la multitude de personnages, leur prénoms parfois semblables et tout les détails que l'auteur nous fourni. C'est assez compliqué, il ne faut pas abandonner. Jusqu'aux 100 premières pages j'ai eu du mal à remettre parfaitement qui est qui, qui à fait quoi, quels sont les liens qui les unissent et leurs histoires personnelles. Mais j'ai tenu bon et au final, passé ce cap, ce bouquin est un vrai régal !


C'est un thriller qui se veut « soft ». Pas de boyaux ni de sang à foison n'ayez crainte, tout se passe plus au niveau psychologique, ce que j'apprécie d'autant plus. On se concentre beaucoup plus sur le déroulement de l'enquête, mais aussi sur toute l'histoire du point zéro à là où tout à basculer pour notre héroïne Corrine.
Cathi Unsworth avec « Zarbi » nous sert une lecture intense qui se bouffe en un rien de temps. Avec un rythme qui nous fait tourner les pages à 100 à l'heure et une intrigue qui bouge sans cesse, bourré de révélations et de secrets, c'est pour moi, une grande réussite et un livre à ne surtout pas ignorer.


Ce qui pour moi fait la force de ce roman, c'est ces bonds dans le temps. On passe d'un chapitre à l'autre à la réouverture de l'enquête au présent avec Sean en 2003 à des bonds en 1984 ou tout bascule et où le fameux crime a été commi. On nous plonge quelques mois avant ce fameux jour où ce crime sataniste à eu lieu, on comprends peu à peu comment tout a dégénéré, on apprends à connaitre les acteurs de cette tragédie etc. J'ai adoré car c'est mît en place toute doucement. On nous place à la perfection dans le contexte en nous laissant le temps de tout bien comprendre.
Petit bémol néanmoins, car on sait a l'avance, ou en tout cas en grande partie, la fin du roman. En effet, comme on a ces bonds dans le passé on connaît les doubles personnalité des personnages, leur secrets, leurs non-dits etc.. Ce qui fait que tout deviens plus évident qu'une trame classique MAIS je tiens tout de même à dire que je ne suis absolument pas déçue par cette narration car le lecteur à tout de même son lot de surprise.


Si vous aimez Gillian Flynn, je pense que ce bouquin vous plaira beaucoup. Et si vous n'aviez pas accroché aux romans de cette dernière, mais que l'ambiance dans laquelle elle vous transportait vous plaisait alors foncez quand même ! Cette histoire m'a beaucoup fait penser à « Les lieux sombres » alors oui pas dans l'intrigue forcement qui est radicalement différente mais dans l'ambiance glauque, crade et terriblement étouffante qui l'y rappelle. Moi je dois être sadique sur les bords car ça m'a beaucoup plu haha


Je pense que je peux terminer cette chronique en vous souhaitant vous aussi de vous plonger dans « Zarbi » et de passer un aussi bon moment que moi. C'est un thriller bien construit, bien ficellé, avec des personnages haut en couleurs qui n'ont pas fini de vous retourner la tête. Attention où vous mettez les pieds et à qui vous accordez votre confiance, car les apparences sont souvent trompeuses… Demandez à Corrine si vous ne me croyez pas😉


Lien : https://booksandrap.wordpres..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Vous avez toujours fait tout ce que vous pensiez être le mieux pour elle. C'est plus que ce qu'elle a reçu de la majorité des gens qu'elle a croisés au cours de sa vie.
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Videos de Cathi Unsworth (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Cathi Unsworth
Reportage dans la classe d'anglais de Marie-Hélène Fasquel avec la présence des auteurs Cyane et Cathi Unsworth.
Extrait JT 12/13h de France 3 du 29 mars 2017
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