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3,92

sur 1796 notes

En achetant ce roman dès le 06 octobre, jour de sa parution, au centre commercial, je pense n'être pas le seul à avoir vécu un court moment de solitude.
- C'est quoi le titre du roman que vous recherchez ?
- Je sais pas.

Mais le titre n'aurait pas pu être différent. Tel un leitmotiv, il revient régulièrement dans la bouche de la petite Emma, 5 ans.
"La petite fille tourne vers son père un visage d'ange.
- Je sais pas"
"Emma semble hésiter. Elle finit par ouvrir la bouche, comme si elle était sur le point de capituler. Dupuis ( capitaine de police ) l'encourage d'un signe de tête.
- Je sais pas, répète-t-elle sans sourciller."

Mais le lecteur lui, il sait. Oh, il est loin de tout savoir puisqu'il doit composer avec les éléments que Barbara Abel daigne bien lui donner au fur et à mesure, mais il sait ce qui s'est passé dans la forêt et ce dont Emma a été témoin durant sa tragique sortie scolaire de fin d'année.

Vous vous souvenez de Damien, ce mignon petit garçon de 5 ans qui incarnait l'antéchrist dans La malédiction ( le film et le roman de David Seltzer ) ? Emma m'a beaucoup fait penser à lui. Ce que ne dément pas la quatrième de couverture ("Pourtant, ne dit on pas qu'une figure d'ange peut cacher un coeur de démon ?"). Cette mignonne petite fille semble diabolique. A la fois toute fragile et terrifiante, manipulatrice. J'avais parfois envie de la secouer et de lui hurler dessus tant elle me paraissait perfide, hautaine, calculatrice et de mauvaise foi.
Ci-dessous quelques extraits, Barbara Abel étant la mieux placée pour décrire son personnage :
"C'est difficile de dénigrer une enfant de cinq ans."
"Son très jeune âge la rend vulnérable, tout en lui donnant une impunité dont elle semble avoir conscience."
"Il se dégage d'elle une candeur qui ferait fondre les plus insensibles."
"Le plus terrible dans le Je sais pas d'Emma, c'est qu'il dit clairement son refus de parler, sans qu'on puisse en appeler à la moindre responsabilité."

Mais, au risque de me répéter, le lecteur ne sait pas tout. Puisque l'auteur a des talents de magicienne et influence nos esprits sans qu'on s'en rende compte. Elle choisit consciencieusement ce qu'elle nous révèle et ce qu'elle nous cache, afin de nous emmener où elle veut et de créer un nouveau point de vue sur les évènements. Mais nous ne sommes pas omniscients. Loin s'en faut. Ici pas réellement de grand méchant dont il faut deviner l'identité, l'énigme consistant à anticiper les rebondissements et révélations pour les lecteurs les plus habiles.

Je ne vais pas non plus trop en dire afin que ce roman conserve pour tous tout son charme et toutes ses surprises.
Le point de départ est donc celui - ci : Dès le prologue Emma surprend sa mère Camille avec son amant. Elle voit une étreinte et entend quelques mots doux. Qu'a t-elle deviné ?
Toute la suite est une sorte d'effet papillon ( tiens, "papillon" est justement le surnom donné à Camille par son nouveau prétendant ! ) aux insoupçonnables ramifications provoquées par ce spectacle auquel la petite fille n'aurait pas du assister. le raz de marée provoqué par ce frêle battement d'ailes entraînera dans ses vagues tumultueuses Patrick ( père d'Emma et époux vaniteux de Camille, toujours apte à juger catégoriquement ), Etienne ( la liaison extra-conjugale ) et Mylène, l'institutrice sévère de la fillette.


J'ai adoré ce roman, mon premier Abel mais certainement pas le dernier. Il n'a pas volé son qualificatif de page-turner tant il s'est avéré difficile à lâcher. J'ai été pris dès les premières pages dans cet engrenage fatal et plus j'avançais, plus je voulais savoir, connaître la suite. Au départ j'ai pensé que le style n'était pas totalement affirmé mais ce type de suspense demande une écriture très fluide qui était finalement tout à fait adaptée. Je ne suis même pas sûr de ce que j'ai lu. Un suspense psychologique ? un thriller machiavélique ? Mais également à certains niveaux un petit bijou d'humour noir tant certains bouleversements sont ironiques et imprévus , tant les réflexions sur la famille et les liens filiaux sont grinçantes et inhabituelles. J'ai également beaucoup aimé les impressionnants talents de procrastination de Camille, la mère d'Emma
et tout ce champ lexical autour du savoir, illustrant le titre de différentes façons et disséminé tout au long du livre :
"Je ne savais pas, je savais... de quoi tu parles à la fin?",
"Ne pas savoir est source de tous les possibles. Et parmi les possibles, le pire est toujours celui qui s'impose à l'esprit avec le plus de férocité",
"Camille elle, elle sait. Oui cette fois elle sait. Et pour le coup elle aurait préféré ne pas savoir.",
"Ou elle se souvient, ou elle ne se souvient pas. Mais ne pas savoir ça ne veut rien dire."

Au cas où il subsisterait un doute, je rejoins donc les avis quasiment unanimes autour de ce livre et ne peux qu'en conseiller la lecture à tous les amateurs de thrillers psychologiques familiaux. L'histoire est aussi intéressante que prenante et réfléchie, et sort des sentiers battus de cette actuelle mode littéraire.

Ps : Si au restaurant, si vous avez envie de purée plutôt que des frites qui sont proposées, contentez vous du menu tel qu'il est. Ca évitera probablement tout incident fâcheux.
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Petit coup de coeur de ce début d'année.
Je retrouve avec plaisir la plume de Barbara Abel ainsi que ses manigances.
L'auteure nous présente une famille bien sous tout rapport, Camille la mère architecte d'interieur et Patrick le père professeur à l'université, ils sont les heureux parents d'Emma, une petit fille de 5 ans adorable avec ses boucles blondes et ses yeux bleus.
On n'oublie la famille idéale, en effet, la mère s'ennuie et trouve du réconfort auprès de son amant qui la fait vibrer et se sentir femme et non plus coincée dans son train train quotidien ennuyeux.
Emma, accompagnée de plusieurs classes de maternelles et de son institutrice Mylène, part en sortie scolaire en forêt. Des tensions entre Mylène et Emma apparaissent pour des raisons bien futiles, en effet Emma se montre un peu peste et Mylène peu patiente. Dans l'après midi, Emma disparaît. L'inquiétude grandit et les instituteurs, dont Mylène, partent à sa recherches.
Et voilà, le livre est lancé. L'auteure nous entraîne dans une descente aux enfers terrible et inattendue . Comment croire qu'une petite fille aussi adorable puisse être aussi machiavélique, à 5 ans on est innocent et pur. Et pourtant, l'histoire devient de plus en plus oppressante et terrifiante pour un final inattendu.
Tout le monde n'est ni tout blanc ni tout noir et les justifications de chacun sont bien peu de choses par rapport à leurs actes. Je me demandais où l'auteur voulait m'emmener et je n'ai rien vu venir, je suis allée de surprise en surprise. Livre lu d'une traite.
Un très agréable moment de lecture, une tension allant crescendo. Un pur plaisir.
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Au vu des nombreuses et élogieuses critiques concernant les romans de Barbara Abel, j'ai eu envie de découvrir cette auteure que je ne connaissais pas. J'ai donc choisi son tout dernier, à la couverture attirante et dont le synopsis a fini par harponner l'amatrice de thriller psychologique que je suis.

La veille d'une sortie scolaire, la petite Emma est témoin d'une scène : elle voit sa mère embrasser un autre homme que son père. Camille, la mère, sous le choc, n'aborde pas le sujet avec elle et espère que, compte-tenu de son jeune âge, celle-ci n'ait pas conscience de la gravité du geste.

La journée de la sortie scolaire touchant à sa fin, Emma disparait dans la forêt, juste avant le retour à l'école. Certains adultes partent à sa recherche mais, sans succès, contactent la police et les parents. A leur grand soulagement, la petite réapparait mais Mylène, l'institutrice de la fillette, ne revient pas. Que s'est-il passé dans la forêt ? Alors qu'à son retour la fillette porte le foulard de sa maîtresse, ni la police, ni les parents n'obtiendront comme réponse de la fillette qu'un "Je sais pas". La panique s'empare alors de Camille qui craint que la fillette divulgue à tout moment la vérité à son père et que, de ce fait, son couple explose. Mais elle ne peut s'empêcher de se poser certaines questions : sa fille de cinq ans a-t-elle un rôle dans la disparition de l'institutrice ? Ne sait-elle réellement rien ou bien cherche-t-elle à se venger et à punir sa mère ? Mais alors, pourquoi s'en prendre à sa maitresse ? Si tel est le cas, peut-elle être reconnue coupable par la justice ? Dès le départ, un malaise s'installe. Les heures qui suivent la disparition de Mylène deviennent de plus en plus angoissantes, tant pour Camille, la mère de la petite Emma, que pour le père de la jeune institutrice, qui la menace – et pour cause, c'est lui l'amant. Jusqu'où une mère est prête à aller pour protéger son enfant et préserver sa vie de famille telle qu'elle l'était avant ce tragique évènement ?

Une institutrice pas apprécié de ses petits élèves. Une fillette au visage d'ange, réellement innocente "qui ne sait pas" ou vraie manipulatrice. Une mère de famille qui perd pied dans la crainte de la divulgation de sa trahison et qui, dans le doute, veut protéger sa fille. Un père vraiment imbu de sa personne. La police qui hésite entre disparition inquiétante ou volontaire. Un autre père qui s'inquiète et cherche sa fille, car le temps presse, elle n'a pas eu sa dose d'insuline…

Un suspense omniprésent, une ambiante oppressante, des doutes et des questions pour tous les personnages qui amènent à ce leitmotiv tout au long de l'histoire "Je sais pas". Une fin scotchante tant dans le dénouement de l'affaire, le devenir du couple et le sort de la petite Emma…
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Dans une boîte à livres, j'ai trouvé, comme neuf : Je sais pas de Barbara Abel. Cela faisait un moment qu'il me tentait, autant vous dire que je l'ai pris avec moi sans aucunes hésitations :)
C'est le grand jour de la sortie en forêt de l'école maternelle des Pinsons. La météo clémente et l'enthousiasme des éducateurs comme des enfants donnent à cette journée un avant-goût de vacances.
Tout se déroule pour le mieux jusqu'au moment du retour, quand une enfant manque à l'appel. C'est Emma, cinq ans, une des élèves de la toute jeune institutrice Mylène Gilmont. C'est l'affolement général et assez rapidement les forces de l'ordre sont prévenues.
Mylène s'aventure seule à un certain endroit de la forêt tandis qu'un impressionnant dispositif est mis en place et que l'équipe du capitaine Dupuis se déploie dans la forêt avec une redoutable efficacité.
Et puis Emma réapparaît alors que.. Mylène ne réa parait pas ! Mais que c'est t-il donc passé dans cette forêt ? Pourquoi Emma répond à la plupart des questions par : Je sais pas.
Camille a retrouvé sa fille. En vérité, elle ne le sait pas encore, pour elle, le cauchemar ne fait que commencer...
Je sais pas est un bon roman psychologique qui fait froid dans le dos.
Un enfant de cinq ans dit forcément la vérité, il n'est pas capable de travestir les choses et pourtant.. l'attitude de la jeune Emma est étrange. Elle a des réactions différentes de celles que l'ont attend pour une enfant de cet age.
Elle a un caractère et des façon d'être proches de celles de sa maîtresse, Mylène. le parallèle entre les deux est d'ailleurs surprenant et met un peu mal à l'aise. Beaucoup de similitudes, comment donc cela va t-il se terminer ?
Il y a beaucoup de rebondissements et c'est vraiment machiavélique. Je l'ai lu quasiment d'une traite puisqu'en une après midi je l'avais terminé. En fait, une fois commencé ce roman est difficile à lâcher.
Malgré tout, je ne peux pas dire que j'ai adoré ce livre. Il m'a plu mais il m'a mis mal à l'aise vu la personnalité de cette fillette. Et il y a quelques incohérences ici et là, ce n'est pas toujours crédible.
Malgré ça je ne regrette évidemment pas ma lecture et je trouve que Je sais pas mérite quatre étoiles.

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Lors d'une sortie scolaire en forêt, la petite Emma, cinq ans disparaît.. Plusieurs accompagnateurs, dont Mylène son institutrice, partent à sa recherche. En fin de journée la petite réapparait avec, à son bras, le foulard de Mylène en guise de pansement improvisé. La police enquête auprès de parents d'Emma et interroge le père de Mylène, un sanguin qui pourrait avoir quelques ennemis vindicatifs qui lui voudraient du mal. Au fur et à mesure de l'enquête sur les protagonistes, les portraits psychologiques se dessinent, le vernis craque, les personnalités s'exacerbent et le caractère de la petite fille se révèle.

Comment réagir face à une petite fille qui pour toute réponse aux questions des adultes n'oppose qu'un "Je sais pas"....C'est le point névralgique de l'enquête qui débute après la disparition de l'institutrice et qui va faire exploser le bel équilibre des couples et réveiller les failles de chacun.
Une fois encore avec Je sais pas, Barbara Abel analyse le tréfonds de l'âme humaine, elle en scanne les noirceurs et les aspects les plus primaires et les plus dérangeants des êtres humains. Elle décortique dans le détail les instincts sauvages sous-jacents prêts à réapparaître pour peu que les relations entre les personnages commencent à se tendre ou s'effriter, les amours ou les postures sociales volant en éclats...
Je sais pas est une récit dérangeant mais diablement bien amené, une étude intéressante des âmes humaines et inhumaines..
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Un polar qui ne m'a pas tout à fait convaincue, mais qui s'accélère vers la fin et présente des thèmes intéressants.

Une femme dans la trentaine, une petite vie trop rangée, qu'une flamme amoureuse vient bouleverser. Si elle angoisse à l'idée que son mari l'apprenne, la vie du couple est chamboulée lorsque leur petite fille de cinq ans disparait lors d'une sortie scolaire.

On gagnerait à en rester là pour aborder le roman et ne pas lire le quatrième de couverture qui révèle une partie de l'intrigue et contribue à affadir le suspens de la première partie du livre. J'éviterai donc de divulgâcher la suite en racontant davantage l'histoire.

Un roman aux personnages un peu caricaturaux, mais qui présentent des parallèles particuliers. Il y a une petite fille au visage d'ange et une jeune femme qu'on dit laide, mais les deux ont des traits de caractère similaires. Et la violence n'est jamais loin chez des hommes pourtant très différents au départ. Comme quoi la beauté… et comme quoi la haine…

On y pose une autre question rarement abordée dans les romans : est-ce que les parents sont obligés d'aimer leurs enfants malgré tout? Est-ce qu'une mère ou un père pourrait être heureux de voir disparaître ses enfants?

Un polar de courts chapitres qui se lisent facilement, mais avec une petite fille de cinq ans à mon avis un peu trop machiavélique pour être tout à fait crédible.
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J'ai découvert Barbara Abel il y a quelques années déjà et j'avoue que c'est un auteur que j'apprécie beaucoup. Non seulement certains de ses livres sont vraiment très bons (selon mes critères à moi, n'est-ce pas) et en plus Barbara est une personne vraiment adorable. En effet j'ai eu la chance de la croiser sur plusieurs salons (à l'époque où j'avais encore du temps pour y aller) et quelle belle rencontre !
Faute de temps et aussi de mauvaises habitudes (je suis une lectrice terriblement dispersée et inconstante), j'ai pris un peu de retard dans mes lectures de dame Barbara. Je me suis arrêtée à Apres la fin et depuis….
Aussi, je reconnais que quand son livre « Je sais pas » est sorti pour la lecture commune polar du mois de novembre j'ai vraiment été ravie. Apres tout, voilà une belle occasion de me replonger dans une de ses oeuvres et en plus j'avais le livre dans ma PAL
J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir la plume de Barbara Abel. Elle a une écriture très fluide et on se laisse entrainer sans le remarquer là où elle veut nous emmener. Comme d'habitude avec cet auteur, j'ai lu le livre asse rapidement.
Camille Verdier, jeune femme mariée et maman comblée d'une petite Emma a cependant un secret dans sa vie. Elle entretient cependant une liaison, qui, si elle est découverte risque de bouleverser sa vie…
Mylène est une jeune institutrice. Un jour, lors d'une sortie de classe en forêt elle se voit en charge d'un groupe d'enfants. Un de ces enfants est la petite Emma qui va réussir à échapper à la surveillance de son institutrice. Tout le monde va se lancer à la recherche de la petite fille. Cette dernière va réapparaitre, mais c'est Mylène qui ne revient pas…
Que s'est-il vraiment passé dans cette foret ? Quel est le lien exact entre les différents personnages ? le suspens va crescendo et Barbara Abel ne nous ménage pas, histoire de bien faire monter la pression.
J'ai bien aimé cette histoire, même si je trouve qu'elle n'a pas la force de certains autres livres de l'auteur comme « L'instinct maternel », « Derrière la haine » et « Duelle »…
Un bon moment de lecture..

Challenge ABC 2018/2019
Lecture commune Polar Mois de Novembre 2018
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« Je sais pas », une phrase enfantine par excellence et oui il a tant de choses à apprendre cet enfant. Mais si l'enfant simule la vérité : il sait. 
Le petite Emma surprend sa mère dans les bras d'un inconnu et cela bouleverse sa vie et entraîne son entourage dans une spirale infernale. Quel entourage ! Celles et ceux qui gravitent autour d'Emma ne sont pas sans reproches et cet incident va avoir de très graves répercutions sur tous les protagonistes.
Premier livre de Barbara Abel que je lis, je ne suis pas très polar, ceux qui me connaissent le savent surtout quand ça baigne dans le sang ou des descriptions trop gores comme on en trouve souvent. Ici tout est en psychologie, tout ce passe dans la tête de nos personnages, ils sont très fouillés, décortiqués par notre auteur et ils ne sont pas de tout repos ces personnages. Un vrai panier de crabe, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.
Une écriture fort agréable et fluide, un gros zeste de suspens et une fin bluffante. J'ai passé un excellent moment en leur compagnie. Je retenterai certainement l'expérience.
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Il vaut mieux éviter de se perdre dans les bois dans le monde de Barbara Abel. ...
Tous les personnages de ce roman ont des sentiments très troubles. Certains sont justes un peu paumés ( la mère adultère, l'institutrice caractérielle ) d'autres sont carrément malfaisants (le mari trompé à l'ego surdimensionne et psychorigide, et la fillette eh oui ! carrément horripilante ) et le père de la" vraie" victime coupable de sentiments qui l'effraient lui même !!
Au début du livre, j'avoue m'être un peu ennuyée,
L'histoire est très vite mise en place et j'ai pensé que ça allait être long jusqu'à la fin tellement le déroulement semblait conforme à ce genre de "suspens" et je ne comprenais pas toutes ces critiques" exaltées ".....
J'ai même failli l'abandonner. ...
Je ne l'ai pas fait bien m'en a pris!
En fait le déroulement de l'histoire loin d'être très formaté est. ..diabolique! !!
Tous les personnages sont là où on ne les attend pas. ...
J'ai adoré détester cette gamine, j'avais envie de la secouer et même plus......
Au final belle surprise ! Ravie d'être une fois de plus épatée par l'imagination de ces auteures de polars !!!!
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Je sais pas... Ce livre porte bien son titre.
Je sais pas si ce thriller mérite trois ou quatre étoiles.
Je sais pas si cette lecture m'a marquée au fer blanc ou si elle se fera oublier avant la fin de l'année.
Je sais pas si des fillettes comme Emma existent dans la réalité.
Je sais pas si cette enfant de 5 ans m'inspire de la crainte, de la pitié ou de l'horreur.
Je sais pas si j'aurais aimé passé une minute dans cette forêt maudite.
Je sais pas ...

Ce que je sais par contre, c'est que c'était mon premier roman de Barbara Abel et que sa plume m'a bien plu.
Ce que je sais aussi, c'est que j'avais deviné le dénouement bien avant la fin et que cela n'a en rien abimé le cours de ma lecture.
Ce que je sais encore, c'est que ce roman est efficace, qu'il chasse le marchand de sable avec autorité et qu'il provoque un goût de reviens-y.
Ce que je sais enfin, c'est que l'ambiance de ce livre est glauque à souhait, qu'elle m'a fait froid dans le dos et que j'en redemande !
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