On s'amusait

Je remercie la masse critique de Babelio pour l'envoie du livre.

Zack et Inès et leurs parents respectifs forment une famille recomposée qui s'entendent plus ou moins bien. Charles le père de Zack est proviseur du lycée où se trouve son fils. Félicia est la mère d'Inès qui a certaines habitudes surtout le dimanche ou toute la famille doit s'y plier.

Il pratique le rugby depuis ses 9ans. Ce qui fais que du haut de ses 15 ans, Zack est un « taureau sauvage » dixit Leila, l'amie d'enfance de Inès. Les deux ados s'entendent plutôt bien alors un soir, Inès va l'emmener à une fête ou il attendu par des premières, il est en seconde.

Les 3 filles : Inès, Leila, et Sam vont à une autre fête. Ils se sont mis d'accord pour se retrouver à 3h du matin sauf que lorsque Inès le récupère il est ivre et n'a aucun souvenir de la fête.

Le lendemain, on découvre qu'une fille à était violé à la fameuse fête ou étais invité Zack. Qui est le ou les coupable(s) ?

« On doit pouvoir se rendre à une soirée sans finir violée, bordel ! »

J'ai apprécié que l'autrice note le jour et l'heure pour que nous puissions suivre les évènements. Cela parle de consentement, d'adolescent inconscient de ce qu'ils fondent.

Honnêtement, j'avait compris qui était coupable et pourquoi. le livre est court mais complet en faisant passer des messages importants.

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Un court récit et pourtant de ceux qu'il faut lire, qui reflètent une période de vie passagère mais si intense (les soirées étudiantes), ses dérapages et ses conséquences.

Un récit si frais et naturel qu'il semble raconter notre histoire, mon histoire, une pression qui monte et puis le plot twist de fin. Une fin glaçante parce que si réaliste.

En plus d'une couverture sublime, ce petit livre sensibilise aux questions du consentement, de l'excès d'alcool, du viol et du black-out, après. du processus de mémoire ou d'amnésie qui s'enclenche après s'être réveillée dénudée dans un lit, de la responsabilité des coupables et des complices, de la morale et de l'amour : que dire, que faire, inculper ou taire ?

J'ai été happée, glacée par ce récit qui sonne si juste, et j'espère sincèrement ne pas être un jour à la place des personnages.

Dès que j'ai lu la quatrième de couverture, j'ai su que je devais plonger dans ce court roman captivant de 80 pages qui abordait un thème difficile.

Ce livre fait partie de la remarquable collection "Rester vivant", spécialement conçue pour les adolescents, et qui offre une exploration courageuse de sujets sensibles. Je ne peux que vous encourager à découvrir cette collection où des petites pépites littéraires vous attendent.

Gilles Abier est un auteur qui propose des ouvrages destinés aux jeunes, offrant des histoires percutantes qui stimulent la réflexion particulièrement auprès des adolescents.

Ce roman, intitulé "On s'amusait", aborde un sujet sensible : l'agression sexuelle. Pendant une soirée, une jeune fille est malheureusement victime d'un viol. Ni elle ni le coupable ne se souviennent de ce qui s'est réellement passé. Cela devient d'autant plus dramatique lorsque l'agresseur semble être quelqu'un de l'entourage proche.

Ce récit est écrit avec une grande dose de réalisme, sans ménager le lecteur, afin de mettre en lumière comment certaines situations peuvent rapidement déraper. Il va droit au but, sans détours, pour sensibiliser sur l'importance de prendre conscience de tels actes ou situations, surtout à un âge (adolescence) où la compréhension peut encore être floue.

Il s'agit d'un avertissement salutaire, obligeant à mieux comprendre et appréhender des comportements condamnables, et cela en fait une lecture importante pour tous.
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Histoire d'un cas de conscience. Inès se retrouve aux prises avec un épineux dilemme: dénoncer son demi-frère dont tout laisse à penser qu'il a commis un viol, et reconnaître le mensonge aux parents qui l'a conduite à déposer en cachette le lycéen a une soirée? Ou bien le couvrir, nier, au mépris de la victime?
Au fil des discussions animées avec ses amies, Inès effeuille la définition de la sororité, du consentement, de la loyauté.
Un court récit très habilement mené, tout en tension, à réserver aux ados à partir de 14 ans.

Je remercie Babelio de m'avoir permis de participer à cette nouvelle masse critique jeunesse et à le muscadier pour l'envoi de ce roman de Gilles Abier.

Dans "On s'amusait", on suit Inès qui découvre son demi-frère, Zack, complètement débraillé, allongé sur un lit avec une fille torse nue. le lendemain, elle apprend que la fille en question a été violée...

Ce roman fait partie de la collection "Rester vivant" qui veut pousser les pré-ados et les ados à la réflexion. Gilles Abier réussit ce pari dans ce court roman de 80 pages !

Comment réagir face à cette situation ? Est-ce qu'on dénoncerait un proche ? Il est plus facile de dénoncer un inconnu... Toute cette dualité est présente dans le personnage d'Inès. Elle veut rendre justice à la victime, mais ne veut pas dénoncer son demi-frère.

Pour ma part, j'ai très vite deviné si Zack était coupable ou non, mais j'avais tout de même envie de confirmer (ou non) ce que je pensais.

La fin est hallucinante (dans le sens : c'est dingue, comment on peut en arriver là !? Comment peut-on être aussi cons ?) et ça peut aussi faire réfléchir les jeunes d'aujourd'hui.

Bref, ce fut une belle découverte !
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