Toujours aussi fan du travail de
Zeina Abirached !
"
Le piano oriental" m'avait subjuguée (j'avais craqué pour l'édition collector et j'avais bien fait ! Je ne peux que vous recommander de découvrir cet ouvrage au plus vite !), "
Mourir partir revenir le jeu des hirondelles" m'avait happée... "
Je me souviens" m'a fait l'effet d'un petit bonbon, merveilleux délicieux, malgré quelques passages amers, qui distille un bonheur savoureux.
A la manière de
Georges Perec,
Zeina Abirached compte et nous conte les souvenirs de son enfance (mais pas que), gais, lumineux, anecdotiques, parfois déchirants, étonnants, chantants,... universels !!
Bien sûr, la guerre est là, jamais bien loin, dans ce Liban qui se déchire et qui laisse ses habitants dans l'incompréhension.
Mais Zeina, pas ses textes et sa patte si caractéristique, réussit toujours à toucher le lecteur, et même à le surprendre, avec ces quelques croquis en milieu d'ouvrage, dont le style est à l'opposé de ce qu'elle propose habituellement ; croquis qui prouvent, une fois de plus si cela était nécessaire, l'immensité de son talent.
Un ouvrage que l'on dégustera d'une traite ou par petites touches, à réouvrir à l'envi pour s'évader... Un ouvrage qui nous permet de rêver à nos propres souvenirs... Et à un monde meilleur !