Jamais vue
Alafair ( ??) Burke est comme son père
James Lee ,procureur et auteur de romans policiers. Elle a des parrains dans le milieu… du best-seller. Denis Lehanne pense que c'est une des meilleures jeunes auteurs de polar et Halan Coben dit de ce livre que c'est « un roman passionnant, d'un auteur au talent indéniable ». Mais n'est pas Jess Kellermann qui veut.
Qu'en est-il donc ?
Pas grand-chose si ce n'est une intrigue complexe qui effleure malheureusement le milieu de l'art et qui passe son temps à osciller entre les traverses.
Alice est « une fille de » comme Alafair et souhaite s'émanciper de la gentille tutelle de son père. La famille est assez gratinée, mais c'est sans doute le milieu du cinéma qui veut çà.
Elle tombe les deux pieds dans une sombre histoire tricotée de telle manière qu'on serait censé la soupçonner mais la pauvre victime de cette machination est tellement naïve qu'on ne tremble pas une seule minute du fait qu'elle pourrait risquer la prison. Toujours est-il qu'à force de chercher et de s'impliquer, Alice découvre des choses assez crapoteuses sur sa vie, ses origines et sur les manipulations dont elle est l'objet. Règlements de compte personnel ? On ne sait pas.
L'intérêt de ce roman réside dans le rapport de l'histoire au contexte de la toile. Les réseaux sociaux sont les moteurs, les aiguilles qui tricotent. En cela Alafair s'affranchit à coup sûr de son papa qui ne doit pas être aussi au fait que sa fille dans ce domaine. Facebook est très très méchant. Attention à ce que vous publiez, nous prévient-elle.
Dommage qu'à l'heure des remerciements, Alafair nous renvoie à sa propre page Facebook et nous invite à la rejoindre. Ben voyons…