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EAN : 9782259212076
219 pages
Plon (02/09/2010)
3.59/5   11 notes
Résumé :

La poisse, c'est ce qui caractérise le héros du Demi-sel : Balthazar. Parce qu'il avait eu affaire à un salopard et qu'il lui avait réglé son compte, il se savait maintenant traqué. Mort de frousse, terré chez lui, il observe de l'autre côté de la rue l'homme qui semble l'attendre dans l'encoignure de la porte, juste en face. Empoignant son Mauser, il tire et puis s'éloigne à pas tranquilles. C'est le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un demi-sel, dans l'argot des truands de l'après guerre, c'est du menu fretin qui veut nager avec les requins.
Un minus qui a un pied chez les "caves", et un chez les "hommes"...

Balthazar (!), lui n'est pas seulement un demi-sel, c'est aussi un poissard, il aurait plutôt un pied dans la tombe, et l'autre sur une peau de banane.
Il s'est mis dans un très mauvais cas, en tuant un des hommes d'un caïd, et le voilà pris dans un engrenage sanglant.

Ce roman paru en 1952, a tous les codes des romans noirs français de l'époque, le paumé, la belle fille (poupée !), le truand tenancier d'un bar, le flic blasé, etc...
On pense à ces vieux films en N & B avec Jean Gabin, mais plus "touchez pas au grisbi", que "le cave se rebiffe".
Autrement dit, pas de parodie, et de répliques savoureuses, du noir encore du noir...

André Héléna, fut un auteur de polar très prolifique, une production à la Simenon, plus de 200 romans publiés...
Mais, il est loin de la notoriété du créateur de Maigret, ou de Frédéric Dard, ou encore de Léo Malet, qui signe d'ailleurs la préface de cette réédition.

Bonus intelligent de l'éditeur, en plus d'une bibliographie selective, quelques repères historiques pour situer le contexte du roman.
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Baltasar a buté moreno en légitime défense. seulement voila il faisait partir de la bande a scipioni. qui veux le venger.
pour s,en sortir il aura pas d,autre choix que de tue a
nouveau. alors qu'il cherche à fuir la bande, voila que la police le cherche pour un meurtre qu'il a pas Connie mais qu'on lui attribue.
c'est une histoire a l,atmosphère assez noire,
avec un héros ordinaire,
pris dans une spirale malgré lui.un solide polar.👍
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Heureuse initiative que celle des éditions Fanval de rééditer l'un des romans composant la série « Les Compagnons du destin » d'André Héléna.

André Helena, un auteur peu ou mal connu, redécouvert cycliquement par des maisons d'édition qui ne mènent pas jusqu'au bout leur entreprise dont 10/18. Mais rééditer son oeuvre, même partiellement, n'est que justice. Des romans qui malgré un petit air désuet n'ont pas pris une ride. Paradoxal ? Non.

Ceux qui n'ont pas connu ces endroits chauds que sont Pigalle, Barbès, La Goutte d'Or, n'ont pas connu Paris à la fin de la guerre, n'ont pas connu ces bouges avec les comptoirs en zinc, et la sciure sur le sol, ne peuvent pas se rendre compte de la force d'évocation des écrits d'Héléna. Si les mauvais garçons et les filles écument encore les trottoirs entre l'avenue de Clichy et Barbès, les lumières, les musiques, les devantures accrocheuses ne sont plus les mêmes et c'est le Paris d'aujourd'hui qui semble superficiel.

Les romans d'Héléna n'ont pas pris une ride car son écriture possède toujours cette force d'évocation, ce mélange acidulé de langue française et d'argot que l'on retrouve chez les grands anciens comme Francis Carco dans certains de ses romans. de même les histoires sont de tout temps. Cette mouise dans laquelle se débattent les acteurs des drames de la ville, cette déchéance dans laquelle ils sont aspirés comme dans des sables mouvants, cette misère qui s'accroche à leurs basques et avec laquelle ils s'habituent à vivre, tout cela existe encore.

Les demi-sels qui veulent se prendre pour des caïds ou qui sont jugés à tort comme tels, des victimes de la société, des autres, d'eux-mêmes ou du hasard qui complique toujours la vie.

Ce roman d'Héléna publié pour la première fois en 1952 retrouve une nouvelle jeunesse, et ce n'est que justice. Mais une fois de plus l'auteur, comme bien d'autres, ne jouira pas de ce regain d'intérêt porté à son oeuvre car il est décédé en 1972. Restent ses compagnons de route, ses admirateurs, ses condisciples qui rendent hommage ici ou là à un romancier trop tôt disparu, dans l'indifférence générale et qui n'eut jamais de chance auprès des éditeurs ou alors trop tard.

Sans oublier qu'il fut spolié, réédité sous des noms d'emprunts pseudo-américains, ou obligé d'écrire à la va-vite chez des éditeurs plus ou moins véreux afin de gagner la pitance quotidienne. Et ceux qui aiment chiner dans les vide-greniers tenteront de retrouver ses romans parus dans la collection La Chouette sous le pseudonyme de Noël Vexin qui pour certains critiques sont des ouvrages mineurs, mais pour les nostalgiques des romans populaires des ouvrages dignes de figurer sur les étagères des bibliothèques populaires.

Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Postface de Léo Malet
Je passais l'autre jour devant la Comédie des Champs-Elysées, où l'on rendait hommage à Marcel L'Herbier. On célébrait le centenaire de sa naissance en projetant L'Inhumaine, un film peut-être un peu dépassé maintenant mais considéré à l'époque comme un chef-d'oeuvre... Marcel L'Herbier, qu'à une certaine époque j'appelais Marcel L'Herboriste- en l'honneur justement de nombreux navets dont il a parsemé le paysage cinématographique français-, était capable du meilleur comme du pire. Mon ami Héléna était lui aussi capable du meilleur et du pire. Plus souvent du pire malheureusement. Parce qu'il était poussé par le besoin et aussi parce qu'il avait une très grande -trop grande - facilité. Il a été victime de cette aisance et en même temps de la mauvaise réputation de ses éditeurs. Car il faut bien l'avouer: à part Ditis, qui a été le seul éditeur digne de ce nom qu'il ait rencontré, les autres ne valaient pas tripette. Mais quand Héléna a rencontré Ditis, il était trop tard, le mal était fait...
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Elle portait un imperméable clair et un béret noir.
Ses cheveux pâles descendaient sur ses épaules et frangeaient son front. On aurait dit qu'elle arrivait de l'autre bout de la vie.
Elle portait en elle le mystère de ces êtres qu'on rencontre à ces heures-là dans les bars bruyants et pauvres, ces bars ouverts aux malchanceux, dans lesquels les misérables essayent de retrouver des êtres qui leur ressemblent et qui ne leur reprocheront pas leur détresse.
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Quand les gens parlementent, ils sont vaincus d'avance. Ce sont ceux qui agissent tout de suite, sans un mot, qui sont dangereux.
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- mais qu,est ce tu as? demanda Gisèle. tu es tout drôle.
tu parle! lorsque une bande de malfrats vous cherche pour vous buter et que les flics errent a votre
recherche, il n'y a pas de quoi chanter une chanson a boire.
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Video de André Héléna (2) Voir plusAjouter une vidéo

André Héléna : Rencontre dans la nuit
Dans le parc de Bagatelle, Olivier BARROT présente le livre de André Héléna "Rencontre dans la nuit" paru aux éditions Poche/Florent MASSOT. Après avoir brossé un rapide portrait de ce forçat de la plume (200 polars), Olivier BARROT situe l'action du livre dans le Paris Pigalle qui met en scène des pickpockets.
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