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Demètre Ioakimidis (Éditeur scientifique)Gérard Klein (Éditeur scientifique)Jacques Goimard (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253026006
416 pages
Le Livre de Poche (31/01/1996)
3.81/5   26 notes
Résumé :
L'écologie et la préservation de l'environnement ont été des thèmes majeurs de la science-fiction bien longtemps avant d'apparaître à la « une » des journaux. Désastres mais aussi solutions, avenirs apocalyptiques mais aussi sociétés équilibrées et humaines forment la trame des douze nouvelles de cette anthologie unique en son genre.

La grande anthologie de la science-fiction :
- 36 volumes qui expliquent tous les thèmes de la science-fiction>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
12 nouvelles entre 1958 et 1973 sur un thème qui a peu à peu conquis la SF jusqu'à devenir dominant . Atteintes portées à la nature :Thomas Michael DISCH, Les Oiseaux (1973) Sinistre fable anthropomorphique – Poul ANDERSON, Coureur de dot (1972) Médiocre soap opera . Surpopulation : Keith LAUMER, A la queue ! ( 1971) Horrible dystopie administrative - Lee HOFFMAN, Dans le silence du soir (1972) Bon - James BLISH, le Jour des statisticiens (1970)Moyen . Deux variations sur l'euthanasie sélective .Cyril M. KORNBLUTH, Écumeurs des mers (1958) Longue nouvelle curieusement construite .Evolutions divergentes de la société en surpopulation . Moyen - Brian ALDISS, La Tour des damnés (1968) Expérience sur un groupe social . Moyen - Philip José FARMER, Soixante-dix ans de decpop (1972) Effets sociaux de la dépopulation .Très bon - Piers ANTHONY, Dans l'étable (1972) Humain ou animal . Glaçant et provocateur - Charles Louis FONTENAY, La Planète des spectres (1959) Sur l'adaptation à un autre environnement .Bon - James Henry SCHMITZ, Écologie intégrée (1965) La nature se défend . Bon Larry NIVEN, La Fin des magiciens (1969) Plus fantasy que SF .En limite du thème .Moyen.
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Une anthologie de nouvelles de science-fiction, à ne pas manquer, pour tous ceux qui s'intéressent à l'écologie et aux changements climatiques.

On peut y voir la bataille entre les visionnaires et ceux qui continuent à avancer, les yeux fermés, vers le précipice. Ces textes nous font réfléchir et proposent déjà, à ce moment-là, des pistes de solutions. Pour ceux qui aiment une science-fiction qui fait réfléchir.

Le temps nous a montré qui avait raison.
Très bon.
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Vaisseau spatial terre : aucune expression n'exprime aussi bien la notion de monde biologique et humain que tente de cerner le genre littéraire de la science-fiction.
Le sujet autour duquel tournent les nouvelles de cette anthologie est moderne, actuel et préoccupant pour beaucoup.
Désastres mais aussi solutions, avenirs apocalyptiques mais aussi sociétés équilibrées et humaines forment la trame des douze textes de cet excellent recueil, unique en son genre.
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Dans ce recueil de nouvelles, douze histoires sur l'écologie nous sont présentées dans cet ordre :

Les oiseaux de Thomas Disch
À la queue ! de Keith Laumer
Coureur de dot de Poul Anderson
Dans le silence du soir de Lee Hoffman
le jour des statisticiens de James Blisch
Écumeurs des mers de Cyril M. KornBluth
La tour des damnés de Brian Aldiss
Soixante-dix ans de decpop de Philip José Farmer
Dans l'étable de Piers Anthony
La planète des spectres de Charles L. Fontenay
Écologie intégrée de James H. Schmitz
La fin des magiciens de Larry Niven

Certaines de ces histoires sont drôles, d'autres sont choquantes, certaines nous font réfléchir, mais ne laissent personne indifférent. Dans ''écumeurs des mers'', par exemple, une société vit sur des navires à cause de la surpopulation sur la terre ferme. Dans ''Dans l'étable'', un homme se rend sur une ferme d'un monde parallèle, et se rend compte que l'on y trouve pas des animaux domestiques, mais bien des femmes qui fournissent du lait et de la viande. Dans d'autres histoires, on y trouve des hommes qui survivent sur la planète Mars depuis une centaine d'années, ou bien la race humaine est en voie d'extinction à cause d'un produit qui a rendu la grande totalité des hommes et des femmes stériles. Ce livre nous est présenté comme étant ''une grande anthologie de la science-fiction''. Certes, ce n'est peut-être pas le meilleur recueil que j'ai lu, mais j'ai quand même passé un bon moment.
Lien : https://www.critiqueslibres...
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Une passionnante revue de la science-fiction de l'âge d'or en une série de volumes tous autant indispensables l'un que l'autre. On retrouve ici bon nombre des plus intéressantes nouvelles du genre, parfaite introduction au genre.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
tout citoyen recevait maintenant un certain nombre de "linders" (ainsi appelés d'après leur inventeur George Linder).Il s'agissait de "livres" de trente centimètres carrés, épais de six centimètres et pesant trente deux grammes. Chacun d'entre eux contenait lors de sa délivrance, dix mille pages blanches. Leur propriétaire pouvait se procurer dans les "feedies" une cassette (de la dimension d'une pochette d'allumettes) contenant en code électronique, les formes d'un livre entier. Il enfonçait alors la cassette dans le dos du linder et branchait le tout sur une prise de courant domestique. Le livre posé bien à plat, il frottait le pouce, ou l'extrémité d'un crayon, l'endroit indiqué sur la cassette, et le linder se mettait au travail. Quelques minutes plus tard, la cassette émettait un chant musical, et il en lui restait plus qu'à débrancher la prise de courant et à ouvrir le linder pour trouver, tout imprimé, et avec des illustrations en couleurs, le livre qu'il désirait lire.
in "soixante-dix ans de decpop par Philip José Farmer - 1972
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Pour sa part, presque dès ses origines, la science-fiction moderne exploite les thèmes du branlebas écologique des années 60 et 70. Elle décrit des mondes clos, dépendant strictement de leurs propres ressources pour assurer leur survie, notamment dans le thème des "arches stellaires" dont Rémi Maure a dressé l'historique (Fiction n°291 à 294) ; et ces arches peuvent atteindre des dimensions d'une planète entière.
Elle prend parfois pour sujet les transformations du milieu vivant dès "la mort de la terre" de Rosny aîné (1910). Elle envisage la transformation de planètes inhospitalières pour les rendre compatibles avec la vie terrestre ou du moins humaine, ce qui ne va pas sans soulever quelques problèmes éthiques qu'elle ne néglige pas.
Enfin et surtout, elle se soucie des effets, faits et méfaits de la science et de l'industrialisation sur le milieu dit "naturel". Il lui arrive même, sous la plume de René Barjavel dans "Ravage" (1943), de préconiser le retour à la simplicité évangélique du néolithique profond.....
(extrait de la préface insérée en début du volume de poche paru en 1980)
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