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La bande du Mile-End tome 1 sur 3
EAN : 9782897770150
Les Editions de La Pastèque (24/08/2017)
4.13/5   35 notes
Résumé :
Pauvre Colette, récemment déménagée dans un nouveau quartier, sa mère lui refuse un animal de compagnie. Mais lorsqu'elle cherchera à se faire de nouveaux amis, ce sera grâce à une perruche. imaginaire!
Ce livre est le premier d'une série mettant en vedette les personnages de la bande du Mile-End. Chaque livre apportera de nouvelles aventures, de nouvelles couleurs et des univers propres à la personnalité de chacun.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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« Il faut se rendre à l'évidence que la fiction est composée de la même matière que nous. Qu'elle fait aussi partie de la réalité. Ses pouvoirs d'enchantement sont le prolongement de notre nature humaine. Il n'y a donc pas de littérature fantastique, ou il n'y a qu'elle. » (Daniel Canty, 2018, cité dans Desmeules, 2018, 6 oct.)
À la lecture de ce récit d'Isabelle Arsenault, L'oiseau de Colette, nous avons effectivement le sentiment qu'imaginaire et réalité ne font qu'un. Un souvenir d'une histoire vécue. Un sentiment d'une histoire qui se vit. Un regard langoureux porté sur notre monde qui prend ainsi toute l'aisance de sa poésie. Ce récit nous ramène jusqu'aux pratiques médiévales de lectures présentées par Mark Cruse (2010), là où l'image jouait un rôle essentiel pour transmettre l'ambiance et le ressenti forts de la tradition orale. Il s'agit en effet d'un récit que l'on peut raconter en parlant ou encore lire sans savoir lire… Tous nos sens y sont interpellés : touché craquelé de la couverture, sons qui émergent derrières les clôtures, odeurs végétales, vision douce d'images pleines de nuances (avec peu de couleurs!) et goût d'aventure des enfants! Un récit d'ambiance où nous nous retrouvons plongés au coeur d'une douce ruelle montréalaise là où de petits univers précieux d'enfants se déploient (sentiment de cocons!). C'est d'ailleurs porté par le rêve de Colette (qui se veut bien réel!) qu'ils se rejoindront dans une mission commune. Valeurs d'entraide et de solidarité. Ce premier livre aussi écrit par l'illustratrice d'expérience, nous rejoint non pas par la trame narrative qui joue plutôt un second rôle, mais bien par l'impression générale qui en ressort et dans laquelle les illustrations sont au premier plan. Des illustrations, brossées de douceur par Isabelle Arsenault, qui nous mènent dans une rêverie sertie de beauté toute simple. Ainsi vous aurez compris, qu'il s'agit d'une réalité rêvée, de poésie que sème en nous ce récit, que nous sommes amusés d'imaginer, car poème aura été dit, sentiments resteront tracés, de cette histoire qui n'est pas finie!

Références :
Cruse, M. (2010). Matter and meaning: The romance manuscript as sensory experience. The Senses & Society, 5(1), 45-56. doi : 10.2752/174589310X12549020528130
Desmeules, C. (2018, 6 oct.). «La Société des grands fonds»: mécanique des fluides. le Devoir - Lire. Repéré à https://www.ledevoir.com/lire/538394/la-societe-des-grands-fonds-mecanique-des-fluides
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Comme tous les enfants, Colette rêve d'avoir un animal domestique. Alors elle demande inlassablement à ses parents et essuie inlassablement la même réponse : non !
Ça fait peu de temps que Colette et ses parents viennent d'emménager dans leur nouvelle maison. Alors Colette part découvrir son nouveau quartier mais elle ne sait pas bien par où commencer. Très vite, elle fait la connaissance de deux garçons. Passées les rapides présentations, ils lui demandent ce qu'elle faisait avant de les rencontrer. Colette est prise au dépourvu alors elle ment et raconte qu'elle était en train de chercher son oiseau. Les deux garçons souhaitent aider leur nouvelle amie, alors ils l'emmènent voir Lili ; avec sa grosse paire de jumelles, la tribu devrait retrouver l'oiseau de Colette facilement. Mais Lili a une autre idée… et de fil en aiguilles, Colette va découvrir son nouveau quartier par l'intermédiaire de tous les enfants de son âge qui feront désormais partie de son quotidien.



Avec son nouvel album jeunesse, Isabelle Arsenault nous emmène user nos semelles dans le quartier de Colette, quartier qu'elle découvre en même temps que nous. La balade est ponctuée de haltes de chez les enfants du quartier – fille ou garçon – et c'est autant d'amitiés naissantes auxquelles nous assistons. le même schéma se reproduit systématiquement : un enfant du groupe raconte ce que l'on sait déjà sur cet oiseau et le nouvel arrivant pose une question sur l'oiseau, « obligeant » Colette à mentir de nouveau et à apporter un détail supplémentaire qui doit permettre au groupe de retrouver l'oiseau. Un tout petit mensonge qui la surprend bien moins que l'effet qu'il produit sur les autres. Sans même avoir le temps de revenir sur ses paroles, la voilà embarquée dans un périple aux quatre coins de son nouveau quartier en compagnie des enfants de son âge. Puis le groupe d'enfants, toujours plus gros, se remet en marche vers la maison d'un autre enfant.

L'imagination de Colette n'a pas de limites. La fillette est complètement dépassée par les conséquences de ce qu'elle a provoqué mais elle enchérit à chaque fois. A cet instant-là, les traits de son visage se contractent un peu comme s'il lui était incapable de revenir en arrière pour dire la vérité, comme si elle avait peur de décevoir et perdre d'un coup tous ces nouveaux amis qu'elle connaît à peine. Elle comme fascinée aussi, prise dans son propre jeu qui lui permet de donner corps à son rêve d'avoir un animal à elle… un oiseau que l'imagination de Colette rend facétieux, fugueur et… fantastique !

Le dessin est assez timide en début d'album. Un peu de jaune, un peu gris et du noir rehaussés d'un sépia délavé servent à illustrer les premiers pas de l'enfant dans son nouvel environnement. A mesure qu'elle apporte des détails à son mensonge, on sent l'euphorie gagner les dessins. Les sourires généreux sur le visage des enfants sont communicatifs. On imagine les étoiles dans les yeux de l'héroïne ; elle ment du bout des lèvres mais à mesure que l'engouement de ses camarades grandit, son imagination invente de nouveau détail.
... : https://chezmo.wordpress.com/2017/09/18/loiseau-de-colette-arsenault/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Isabelle Arsenault a souvent illustré les albums des autres (Fanny Britt, Amy Nowesky, etc). Dans L'oiseau de Colette, elle a écrit le texte et elle l'a illustré. Que raconte l'histoire? À la demande de sa maman, Colette, petite fille du Mile-End à Montréal, vêtue d'un imperméable jaune, explore son nouveau quartier puisque sa mère lui refuse un animal de compagnie. Elle rencontre des copains qui l'aident à retrouver sa perruche bleue avec du jaune dans le cou prénommée Élizabeth comme la princesse ou la reine! Est-ce un oiseau imaginaire?

C'est avec bonheur que j'ai retrouvé le coup de crayon d'Isabelle Arsenault. Elle a su inventer des personnages très attachants avec des particularités qui leur sont propres. Nous pouvons penser à Berthe qui aime les chats noirs ou à Scott et son livre. J'ai apprécié l'imagination débordante de Colette. D'ailleurs, la couleur jaune lui est associée (couleur de l'album, couleur de son imperméable, couleur du cou de sa perruche). Elle devient un soleil pour les enfants de cette ruelle grâce à son imagination, à sa candeur et à son talent de conteuse! Elle illumine la grisaille autour d'elle. Les dessins sont présentés dans les tons de noir et gris et le lecteur retrouve un peu de bleu pour symboliser l'imagination, la créativité. C'est un album réussi. Il ouvre les portes d'une ruelle au lecteur et ce dernier souhaite en apprendre davantage sur cette bande du Mile-End!

Isabelle Arsenault mentionne dans une entrevue accordée à la Presse :
« J'aime un livre quand tout n'est pas dit et quand l'illustration amène ailleurs. »

Avec ce premier opus, elle a su entraîner son lecteur ailleurs, là où il peut se laisser ensoleiller par la douce Colette…

N'hésitez pas à regarder le reportage suivant réalisé par La Fabrique culturelle qui relate le travail de l'illustratrice, de l'auteure et de celle qui a fondé avec son mari les Éditions La Pastèque.
https://www.lafabriqueculturelle.tv/capsules/9759/isabelle-arsenault-la-beaute-sauvage-de-l-enfance

L'oiseau de Colette s'adresse aux enfants entre 4 et 8 ans.
https://madamelit.ca/2018/01/10/madame-lit-loiseau-de-colette/
Lien : https://madamelit.ca/2018/01..
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Ce livre, entre l'album et la bande-dessinée, met en scène une petite fille qui vient d'arriver dans un nouvel environnement. Avec son ciré jaune qui se détache des tons gris, on la suit facilement du regard au fil de ses rencontres. Car l'héroïne va en faire un certain nombre. Interrogée par un jeune voisin dès les premières pages, elle avoue chercher son oiseau… et à chaque nouvelle rencontre précise un peu plus son rêve. Au final c'est tout une bande qu'elle entraîne avec elle dans ses pérégrinations et dans son imagination...

Car le parti-pris de l'histoire est bien là : Colette invente son oiseau et ses caractéristiques afin de continuer le jeu et de se faire des amis. Leur réaction face à la réalité pourrait tout faire capoter mais la bienveillance de l'autrice et son histoire montre une fin bien plus optimiste.

On entre dans cette histoire avec facilité, douceur et empathie grâce à l'espièglerie générale qui s'en dégage. Isabelle Arsenault, déjà bien connue pour son travail graphique, livre ici la première pierre d'une série intitulée La Bande du Mile-End et en signe texte et illustration. J'ai été charmée tout du long et conseille vraiment cet ouvrage dès 4/5 ans.
Lien : http://boumabib.fr/2018/06/1..
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Un très joli album plutôt destiné aux maternelles-debut de primaire (super pour ceux qui commencent à lire seuls car peu de texte mais pas d'aide visuelle). C'est un livre tout en douceur et nuances dans le texte comme dans les images. Des images nuancées de gris, sauf le ciré jaune de Colette, et un texte sur comment se faire des amis quand on vient d'emménager. C'est aussi l'histoire d'une petite fille, Colette, qui vient d'emménager dans un nouveau quartier... Et quand des enfants l'abordent, elle explique qu'elle a perdu sa perruche... Rêve ou réalité ? En tout cas, les enfants du coin vont se mobiliser pour aller à la recherche de l'oiseau...
Je découvre cette maison d'édition du Québec et aussi que c'est apparemment un tome 1, et je lirai la suite avec plaisir !
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critiques presse (2)
Ricochet
28 septembre 2018
En jaune et nuances de gris, dessiné avec la finesse douce et les effets fumés si particuliers de l'illustratrice, l'album est le premier d'une série qui suivra l'un après l'autre les nouveaux héros du Mile-End.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Bedeo
30 août 2017
Isabelle Arsenault (illustratrice des magnifiques Jane, le renard et moi et Louis parmi les spectres) signe une histoire simple, belle, tendre et jamais mièvre qui correspond pleinement à la richesse de son dessin.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Aurais-tu vu l'oiseau de Colette ?
C'est une perruche. Elle est bleue avec un peu de jaune dans le cou.
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