Letter Bee, tome 6 : Le phare hanté de la lande

Voilà un sixième tome qui fut bien agréable à lire même si l'intrigue générale y avance peu avec seulement un petit chapitre en fin de tome ou on en apprend encore un peu plus sur ce qui est arrivé à Gauche avec un Lag bien déterminé à le sauver. Les trois premiers chapitres sans lien avec l'intrigue principale m'ont cependant beaucoup plus été assez émouvants chacun à leur manière. j'ai beaucoup apprécié celui du phare hanté de la lande ainsi que celui de la poupée. Les personnages de Lag, Niche sans oublier Steak sont toujours aussi sympathiques à suivre et je vais sans trop tarder lire la suite le prochain tome promettant d'être intéressant en révélation. Les desseins sont quant à toujours aussi sublimes. Que du positif donc pour ce sixième tome et je vais sans trop tarder lire la suite et voir si l'enchantement continue.

Ce tome 6 est un tome de transition avec 3 histoires courtes :
- Lag doit retrouver pour l'aristocrate handicapée Rei Uttley la personne qui lui envoie des dessins réalisés avec un bleu ne pouvant provenir que de son village natal… Sortez vos mouchoirs, car remember "Candy", "Rémi sans famille", "Princesse Sarah" et cie…
- Lag doit échapper à un gardien de phare spectral voyant en lui le petit-fils qu'il a perdu… C'est triste, c'est beau et cela emprunte très joliment aux classiques de la littérature gothique donc chapeau l'artiste qui file brillamment le thème de la mémoire perdue et de l'entrelacement entre rêve et réalité !
- Sylvette doit envoyer une poupée à une petite fille qui risque comme elle de perdre son grand frère, et face à Autobahn le brigand solitaire elle se transforme en panthère en fauteuil roulant ^^
Le fil rouge reste que Lag cherche à écrire la lettre qui transformée en balle-coeur pourrait rendre sa mémoire à son mentor Gauche Suede et dans le dernier chapitre il est envoyé à Blue Notes Blues où il retrouve la piste de son héros disparu… L'affrontement entre le maître, Gauche Suede devenu Noir et ses « Gymnopédies », et l'élève, Lag Seeing et ses « Nocturnes », semble désormais inévitable !

Au-delà du magnifique manga impressionniste faisant comme tous les shojo la part belle aux sentiments, mention spéciale à Jiggy Pepper et sa moto arcanepunk dont le carburant est la rebelle attitude de son conducteur ! (je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ce moine alien de la série culte Babylon V fasciné par cette divinité terrienne de liberté et de la virilité dénommé « Harley Davidson » ^^)

Comme d'habitude, l'auteur nous réserve des petites histoires, un peu "en marge" de l'intrigue principale qui tourne autour de Gauche et des complots antigouvernementaux. Et ces historiettes flirtent entre émotion et humour, et sont toujours l'occasion de mettre en avant la valeur du "coeur". J'ai l'impression que l'intrigue n'a pas trop avancé dans ce volume, du fait justement de ces nombreuses petites histoires. du coup je reste un peu sur ma faim, et il me tarde de lire la suite... Rien à voir, mais j'aime beaucoup les références musicales qui sont éparpillées un peu partout au cours de cette série, comme le nom des armes à "balles-coeur", qui portent le nom d'oeuvres musicales célèbres, comme Gymnopédies, ou Nocturne... Les noms de lieux, aussi, font souvent référence à la musique, comme Blue Note Blues, bien sûr, ou le marchand de couleurs "Paint it black". Ça donne une certaine poésie à l'oeuvre, et l'imprègne de délicatesse... Une élégance qui ajoute un petit plus à cette série !
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se livre est magique et fantastique !!!