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EAN : 9782213687100
208 pages
Fayard (08/02/2017)
3.36/5   37 notes
Résumé :
« J’ai aimé ma mère, follement. Je l’ai cajolée, protégée. Je lui chantais des comptines de couleur, bleue, ou rose selon l’humeur, pour la rassurer. Je l’épaulais lors de ses chagrins d’amour, j’assistais, déboussolée, à ses crises de manque. J’étais parfois la mère de ma mère… Pourtant, je l’admirais plus que quiconque, je ne l’aurais à aucun moment échangé contre une autre. Maman, elle n’avait pas peur de se bagarrer avec ses pieds et ses mains, ni de claquer la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre, autant vous le dire tout de suite, il m'a fait vibrer, voire plus encore... Il faut dire que le roman commence très fort, avec une petite fille de 4 ans en pleurs, elle est seule, elle cherche sa maman.

Dès les premières lignes, je suis émue, et je vais le rester tout au long de ce très beau roman.

Cette petite fille partage sa vie avec sa mère, elle est seule elle aussi ! C'est une femme fantasque, bohème, qui veut rester libre même quand elle n'a pas d'argent, se lasse vite de ses amants. Elle construit sa vie autour de sa fille et chérit ce microcosme familial. Tantôt la mère s'occupe de sa fille, tantôt les rôles sont inversés. La mère est fragile, elle se laisse aller aux plaisirs de la drogue, et contraint sa fille très tôt à assurer leur survie, à toutes les deux. A l'adolescence, la fille demande à rencontrer son père, cet homme qu'elle n'a pas connu, de nouveaux liens s'établissent mais l'amour de sa mère est plus fort que tout jusqu'au moment où... mais là je ne vous raconte pas !
Aure ATIKA nous livre un 1er roman d'une immense sensibilité.

Il y a de très beaux passages sur la solitude que chacune ressent jusque dans son corps :

"L'absence de maman s'impose subitement comme un personnage trop envahissant. Je ne sais comment respirer sous cette vague de solitude. Je n'en veux pas. Je veux me refondre dans ses jupons." P. 9

Alors pour pallier le manque, la fille se ressource dans les livres, ces bons vieux livres :

"Ils m'accueillent, me font voyager, m'accompagnent, je les tiens par la main et c'est bon de les sentir dans la mienne. Ils sont à la fois un refuge et une évasion." P. 103/104

Et puis il y a ces moments de communion quand elles sont toutes les deux, que les yeux se posent tendrement sur l'autre, que leur présence envahit l'espace. La fille se sait alors protégée.

"Les colères étaient pour les autres, pour le cafetier qu'elle avait vu toucher avec son doigt sale le pot de vanille-fraise que j'avais commandé, contre ses amants quand elle en avait marre ou contre l'administration française. Moi, je n'ai eu droit qu'à son sourire et à ses regards aimants." P. 126

Jeune adulte, elle s'offre quelques parenthèses, un peu comme des respirations, loin de cette mère dont l'amour est exigeant. Elle trouve dans la plongée une activité pour se libérer des pressions, de la responsabilité qui l'assaille.

"Sous l'eau, j'évolue dans une autre dimension. Plus légère. Il y a du silence et de l'oubli. [...] J'étire le temps sous l'eau. Parfois je lève la tête. La surface vingt mètres plus haut forme un tapis lumineux, lointain. Là où l'on se doit d'avoir les pieds sur terre." P. 181

Et puis il y aura le retour avec la résurgence de cette complicité naturelle qu'elles auront appris à dompter. Là, les gestes sont affectueux, des gestes qui pourraient paraître anodins mais qui sont en réalité très précieux :

"Je me lève pour débarrasser et, quand je me glisse derrière elle, elle passe sa main dans mon dos. [...] Ce geste marque la reconnaissance de notre place à toutes les deux. Un respect, une distance, un amour." P. 188

J'ai été profondément bouleversée par ce roman.

Il est singulier par la narration à la première personne mais à deux voix, celle de l'enfant et celle de la femme qu'elle est devenue. Cette alternance de temporalité rythmée par un changement de police de caractères vient encore renforcer les liens qui unissent mère et fille, un peu comme une projection en accéléré des événements vécus pendant l'enfance et l'adolescence. Un procédé subtil qui exige une parfaite maîtrise. Aure ATIKA le réussit à merveille.

C'est un ode à sa mère, "tout un poème", écrit par une plume remarquable, celle de Aure ATIKA avec "Mon ciel et ma terre". Magnifique.
Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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A l'annonce de ce premier roman écrit par une comédienne (que j'aime beaucoup par ailleurs), j'ai eu un peu la même appréhension qu'avec le Bianca de Loulou Robert l'an dernier. La faute à la grosse artillerie médiatique qui préfère assurer son audience avec un joli minois ou une personnalité connue plutôt que de révéler une obscure nouvelle tête. Sauf que... Aure Atika m'a séduite dès les premières pages. Sa plume est précise, agréable, habile à créer une atmosphère. Et le personnage qu'elle dessine avec amour, cette mère à la fois fantasque et bohème, indigne diront certains, cette mère vaut vraiment le détour.

Mon ciel et ma terre est à la fois le roman d'une femme libre (au point de choquer peut-être) et celui d'une époque et d'un certain milieu. Dans les nombreuses interviews qu'elle donne, l'actrice explique qu'elle a eu besoin de se rappeler d'où elle vient, peut-être pour mieux assurer la transmission avec sa propre fille. Et l'on sent tout au long du livre l'amour passionnel qu'elle porte à cette mère aux mille et un métiers, pourtant capable de la laisser sans nouvelles pendant des mois ou de la laisser toute seule dans la rue apprendre le patin à roulettes... Et ce n'est que le plus soft.

"Je veux oublier ce trottoir froid qui me glace les fesses depuis trop longtemps et maman qui reviendra seulement quand elle voudra."

De longues heures d'attente mais contrebalancées par une présence électrique, d'une créativité folle qui forgent très certainement le caractère de la jeune femme puisque dans leur relation, les rôles sont souvent inversés. La fille protège la mère. Sur fond d'années 70 et 80, d'idées quelque peu libertaires, loin des contingences matérielles, celle qu'on appelle Ode, diminutif d'Odette (tout un poème) est encore et toujours une source d'inspiration pour sa fille qui pose sur elle un regard à la fois tendre et lucide, n'hésitant pas à revisiter les périodes de doute, de rejet ou de honte comme tous les adolescents vis à vis de leurs parents. Des sentiments forcément exacerbés par le caractère spécifique de cette femme.

Si ce roman est réussi c'est certainement parce que Aure Atika trouve la juste distance, la bonne tonalité pour permettre au lecteur d'entrer en empathie avec Ode. Mais par-delà le personnage de la mère, c'est aussi la fille qui se dévoile, donnant à voir quelques-uns des ingrédients qui la constituent et font toute sa richesse. Ce qui rend la démarche particulièrement touchante.

Quant à la lecture, elle se déroule de façon très agréable, au gré des multiples tableaux qui sont autant de moments de vie dans lesquels l'auteure parvient à mêler sensibilité et précision. On en ressort un peu nostalgique d'une femme que l'on n'a pas connue.
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« Aujourd'hui, tout de suite, j'en ai besoin. J'ai besoin de savoir que je viens de là et que ce chaos, ces imprévus, ces éclats sont toujours possibles. J'ai besoin de la faire vivre. Sans cela, je ne peux pas survivre ni continuer. » On sent le besoin quasi viscéral que l'auteur a eu d'écrire, de nous livrer ce portrait de femme des années 80, de rendre hommage à sa mère.
Dès les premières lignes, on comprendra toutefois que leur relation sera compliquée, que l'harmonie et la chaleur d'un foyer sera réservée aux autres. À ces familles où le père travaille, ou la mère s'occupe du ménage et s'appelle Nicole, Martine ou Odette. Chez elle, il n'y a plus de père, sinon des hommes qui ne font que passer. Chez elle Odette a cédé la place à Ode. Ode qui s'affranchit des règles, Ode qui ne dispose pas d'un manuel d'éducation, Ode… à la liberté : « Je la sens pleine d'un autre monde auquel je ne suis pas conviée, de rencontres, de rires, d'expériences… Je touche son nez, sa joue, sa bouche, mais ce n'est qu'une enveloppe vide. Elle est là sans être là. » On comprend la petite fille qui souffre face à cette béance, qui panique lorsqu'une absence se prolonge, qui s'accroche à tous les moments de complicité qu'elle peut arracher à cette mère qui brûle sa jeunesse.
Tous les épisodes qui rythment leur vie, et que Aure Atika raconte avec le regard de l'enfant qu'elle était, dressent le portrait de cette France post mai 68, quand on s'imaginait un monde sans entraves. Ode fréquente les milieux du cinéma, s'imagine photographe, part en reportage ne laissant sa fille dans une ferme du Lubéron. Elle y passera une année avec Babette, une Allemande qui lui fait prendre des douches froides, essaiera de remplir un pot de pièces d'un franc, sa récompense quand elle ne pas pipi au lit et cherchera durant des heures les chèvres dont elle avait la garde, avant de constater qu'elles sont rentrées toutes seules à l'étable. Ode revient et repart et face à ce maelstrom sa fille ne sait trop que faire. Chez sa copine Florence, elle se rend compte combien sa vie est éloignée de ce qu'on peut alors appeler la norme. Avec un père très présent, par exemple. le contraste devient alors saisissant, brutal. Il ne faut que quelques lignes à Aure Atika pour éliminer le sien.
« Mon père, je l'ai revu encore trois fois. Cela aurait pu être quatre, mais, la dernière fois que cela a été possible, je n'ai pas voulu. Quand ils ont découvert son corps, les gendarmes m'ont dit qu'il était mort depuis au moins trois semaines. Je n'avais pas eu envie de voir un cadavre tout violet et bouffi. »
Vivre, c'est alors combler le vide. Quand Ode part en Inde dans un ashram pour trouver « une autre manière de penser le monde » et qu'elle reviendra avec une étagère dans laquelle elle cache un kilo d'opium («Ça va nous faire vivre un an»), on constate que c'est sa fille qui devient de plus en plus responsable. «Je lui en veux d'être aussi faible. Elle ne sert à rien. Elle me ment, elle se ment. » Sans doute est-ce à ce moment que naît l'envie de remettre de la vérité dans ce tourbillon, quitte à se faire des bleus à l'âme. Car elle veut réussir là-même où Ode a baissé les bras : « Le manuscrit des amants de ma mère est dans un coffre. Ce qui me tord déjà la bouche à l'idée de soulever le couvercle, c'est de prédire ce qui me sautera à la gueule : sa vaine quête sentimentale, son incapacité à mener ce projet d'écriture jusqu'au bout. Tout son échec. »
Et toute la réussite de sa fille qui a grandi si vite. « Comme une petite fille prend soin de sa poupée ou de sa petite soeur, je prenais soin de ma mère. » Là où d'autres auraient choisi l'amertume et la vengeance, Aure Atika choisit de combattre avec l'amour. Peu importe dans quel sens il est donné.
Si bien qu'à l'heure du bilan, de la séparation définitive, c'est ce sentiment qui demeure. Indicible, fort, bouleversant. « Elle m'a donné ce qu'elle est. Je me suis construite avec ce qu'elle m'a montré. »

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Les préjugés ont la vie dure qui classent chaque individu dans une case bien définie, comme une mercière ses boutons dans un tiroir, en fonction de leur couleur. Alors, quand j'ai vu le nom d'Aure Atika sur l'étagère d'une librairie entre Natacha Appanah et Olivier Bourdeaut, je suis restée coite, dubitative, sceptique. S'agissait-il vraiment de cette actrice que j'aime tant pour son talent, sa classe et sa beauté ? Actrice, certes, mais romancière ? Pour une surprise, c'était une surprise… et une belle, je l'avoue, une fois le livre refermé.
"Ode était mon ciel et ma terre. Elle était mon ode. Tout un poème." Voilà, tout est dit dans ces quelques mots. Ce premier roman d'Aure Atika est en effet un véritable cri d'amour, une élégie poignante, une déclaration de tendresse, d'un attachement sans faille, d'une admiration sans borne, un hymne à sa mère, Odette, Ode comme elle aime à se faire appeler.
Cette dernière est pourtant bien loin de l'image de la mère classique. Elle n'est pas du genre à préparer du chocolat chaud et des tartines, à astiquer une maison parfaite, à entourer sa fille, la protéger, la rassurer. Elle part sans crier gare, laissant une petite fille éplorée, revient sans prévenir, étonnée. Elle parle, elle pleure, elle souffre et sa petite est là. Elle la console de ses chagrins d'amour, elle a mal pour elle dans ses moments de manque, elle la suit dans ses nuits de débauche. Elle est la petite, mais aussi l'adulte. Elle est la fille, mais aussi la mère. Pourtant elle aime cette mère fantasque, l'admire et ne voudrait pour rien au monde en changer.
J'ai beaucoup aimé l'écriture d'Aure Atika, à la fois simple et légère, qui sert parfaitement ce récit. Les mots sont précis qui dépeignent le regard de l'enfant porté sur l'adulte. A aucun moment elle ne juge, et me permet à moi, lectrice, d'entrer en empathie avec le personnage. Elle se contente de décrire cet univers avec beaucoup de justesse, une grande pudeur et sans acrimonie. En racontant l'histoire de sa maman, c'est la sienne aussi qu'elle nous dévoile, la façon dont elle s'est construite et qui la rend plus importante encore à mes yeux.
C'est vraiment le très beau portrait d'une mère imparfaite à travers les yeux amoureux de sa fille.
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Que cette douleur est bien écrite ! Voilà l'exclamation qui s'est imposée très vite à la lecture de ce témoignage. Mais a-t-on le droit de parler de douleur quand rien dans ces lignes toutes en pudeur et en poésie ne vient geindre une plainte, ni démontrer une blessure ? Rien n'est larmoyant, tout est vivant et vrai.
Avoir pour mère un personnage de roman : tout un programme…Aure Atika nous dresse le portrait d'une femme incandescente, inclassable, à l'originalité élégante, emportée, aventurière des temps modernes. Sauf que cette femme, cette Ode à la vie, est aussi une mère, Odette, laquelle élèvera sa fille en poursuivant ses lubies, ses envies, ses furies. L'écriture se veut authentique, directe et incroyablement douce. Comme si, tout en disant simplement ce qui est et ce qui a été, l'auteure avait privilégié la tendresse et la fantaisie, peut-être pour ne pas risquer le jugement à l'emporte pièce de cette mère peu académique. Et en effet nulle envie de s'offusquer ou de condamner en découvrant page après page une Ode pleine d'entrain et de joie mais dont les tourments et l'immédiateté des humeurs auraient pu suffire à provoquer des dégâts ou des béances pour une enfant.
J'ai lu ce premier roman comme une énième preuve d'amour de cette fille à sa mère malgré le coeur flamboyant et à vif de celle-ci. Plus que l'extravagance et la liberté de Ode/Odette, c'est bien la fille, sa présence généreuse, indéfectible et solide, que j'ai admirée tout au long de ces lignes à l'écriture vive, poignante, et si justement imagée pour dire les sentiments d'abandon, de honte, l'admiration sans bornes et l'amour inconditionnel de l'enfant.
« Je veux oublier ce trottoir froid qui me glace les fesses depuis trop longtemps et maman qui reviendra seulement quand elle voudra. »
« Je la sens pleine d'un autre monde auquel je ne suis pas conviée, de rencontres, de rires, d'expériences…Je touche son nez, sa joue, sa bouche, mais ce n'est qu'une enveloppe vide. Elle est là sans être là. Je prends ce qu'elle a à m'offrir, son odeur, sa chaleur et sa peau ; je m'endors la tête dans son cou, les mains agrippées à son imper qu'elle n'a pas eu le temps d'ôter. Je me contenterai de son retour. »
Aure Atika n'élude pas la colère, à l'âge de l'envol, de l'entêtement nécessaire pour trouver sa place ; mais à aucun moment nous ne la ressentons, cette colère, qui aurait pu somme toute être légitime. Amour pacifié ? Finalement qu'importe ? Il est d'autant plus beau et grand de pouvoir porter un regard nu, sans ressentiment ou critique, sur sa mère, ou plus exactement sur la femme qu'elle aura été : fille de, soeur, amante, avec des fêlures, des failles, des rêves et des espoirs. Je reste encombrée d'un sentiment étrange, trop interprétatif à mon goût ; sans doute car il s'agit du lieu mère-fille qui m'interroge tellement…et dont j'aimerais pouvoir discuter encore et encore après la fermeture du livre. Gageons que Odette aura mesuré sa chance d'avoir comme fille cette femme, Aure, laquelle lui aura écrit une Ode singulière et émouvante et surtout, en plus bel hommage, l'inscription de son identité propre, au-delà d'Elle, droite et debout entre le ciel et la terre ?
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critiques presse (1)
Lexpress
03 avril 2017
On lit le récit de sa mort à 52 ans, la gorge serrée. "Je l'ai tant aimée", écrit Aure. Nous aussi, maintenant.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je veux que tout soit comme avant, qu’elle soit contre moi, mais personne ne traverse le petit bout de cour que je peux observer du haut de mes quatre ans. Je ne vois que la pierre des pavés et un arbuste sans feuilles perdu dans un gros pot près de l’entrée sombre de l’escalier B. Je reste seule, sans réponse. L’arbuste ne frémit même pas devant ma détresse.
Mon petit corps a déployé toute son énergie, je suis épuisée d’avoir pleuré et hurlé ce qui m’a semblé être des heures. Ma volonté seule ne suffit pas, mon échec me revient en pleine face. Pas un mouvement de rideaux pour me signifier que je suis entendue, pas une voix en retour. Je me sens minuscule. Compacte et si dense de désespoir, je suis comme un bloc en sanglots. Elle n’est pas là, je ne peux plus penser, plus jouer, plus vivre. Je suis finie.
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