Alim est un hors-caste, qui vit avec sa fille et son beau-père. Sa fille lui occasionne quelques soucis et se fait souvent rappeler à l'ordre par le Commissaire Janissaire. En effet, les cerfs-volants sont interdis à Bramhalem, ainsi que de jouer sur la plage.
Alim doit s'occuper de décarcasser une sirène venue s'échouer sur la plage avant la grande fête donner en l'honneur de Jésameth, homme qui est aller défier les dieux, par bateau, naviguant sur la mer, ce qui est totalement interdit. Depuis ce jour, il est honoré lui-même comme un dieu. Et gare à celle ou celui qui oserait remettre en question cette légende.
Mais ce jour-là, Bull, fille d'Alim, découvrit un heaume, un torque et une épée qui avait dû appartenir à Jésamet, dans le corps de la sirène, découvrant ainsi que Jésamet n'avait jamais rencontré les dieux, mais qu'il a finit dans l'estomac d'une sirène.
Bull ne pouvant retenir sa langue, remis en cause, devant toute la cour et le Commissaire Janissaire, l'histoire de Jésamet. Ils réussirent à s'enfuir de Bramhalem après bien des péripéties et, depuis cet instant, errent à travers les pays, poursuivis par les sbires du Commissaire Janissaire et de Khélob le Victimaire (homme chargé de faire les sacrifices humains lors de la fête en l'honneur de Jésameth).
Alim, Bull et son grand-père sortiront-ils indemnes de cette poursuite ?
A travers Torq Djihid, guerrier sanglant et sans limite,
Lupano fait référence à bien des faits d'aujourd'hui, et notamment à des djihadistes, qui, sous couvert de « religion », tuent, violent, kidnappent sans restriction. Car c'est de cela dont il s'agit dans cette BD. Une dénonciation des atrocités faites au nom de « dieu » et d'endoctrinement. Encore une fois bravo à
Lupano.