AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,03

sur 1396 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais entendu parler de la Trilogie new-yorkaise de Paul Auster, mais pas de Mr Vertigo. Merci à Val, du blog La Jument verte, pour ce cadeau. Cela m'aura permis de découvrir cet écrivain et ce fut plutôt une bonne surprise.

Je dois avouer qu'au départ, j'étais un peu sceptique concernant l'histoire : apprendre à un gamin à voler… soit on est dans le fantastique pur et dur, soit on se moque de lui… Pourtant, Maître Yehudi, qui va recueillir le jeune garçon, ne semble pas être sous l'emprise d'une quelconque drogue. Il a senti un don chez cet enfant désoeuvré et va l'aider à le développer. Un maître à penser qui recueille un enfant pauvre subissant des choses qui vont l'endurcir, on connaît déjà avec Hector Malot. Mais j'ai presque envie de dire que cet épisode n'est qu'un prétexte pour l'auteur afin de déployer quelque chose de beaucoup plus intéressant, – enfin, à mes yeux – , l'Histoire (avec un grand H) de l'Amérique.

J'ai aimé l'écriture de Paul Auster et je renouvellerai l'expérience, c'est certain.

Bon, alors, où ai-je bien pu mettre sa trilogie, hein ?
Lien : https://promenadesculturelle..
Commenter  J’apprécie          734
Je fais souvent ce rêve étrange et merveilleux que je vole...Je flotte, portée par les courants d'air, au-dessus des champs, je monte jusqu'aux nuages, je parle aux oiseaux...

Eh bien, l'histoire de Paul Auster, ou plutôt de son héros, un jeune garçon orphelin quasi enlevé par un mystérieux Mr Yehudi pour devenir quelqu'un hors du commun, reflète exactement mon rêve.
En effet, après une période d'initiation très cruelle mentalement et physiquement dans la campagne reculée du Midwest en compagnie de Maman Sue, une vieille Indienne, et d'Esope, un jeune noir tout cabossé mais très intelligent, Walt se lance ou plutôt s'élance vers les hautes sphères de la célébrité. de champ de foire en music-hall, il parcourt les USA en compagnie de son mentor pour montrer au monde qu'il peut voler. Nous sommes à la fin des années 20 et Charles Lindbergh vient de prouver la toute-puissance de l'homme et de la machine en reliant New York à Paris en solitaire. le nom de son avion, « Spirit of Saint Louis », rappelle furieusement à Walt sa ville de naissance, signe qu'il est fait pour voler comme Lindbergh mais sans aide technique d'aucune sorte.
Mais la vie est ainsi faite, elle est constituée de hauts et de bas et quand l'adversité survient, on retombe durement sur le sol. D'aventure en aventure, nous suivons Walt jusqu'à sa vieillesse, dans une narration pleine de verve d'une vie hors du commun à de nombreuses reprises, mais tellement humaine quand même.

J'ai donc suivi avec intérêt cette histoire d'engagement et de passion puis de volonté de s'en sortir, depuis ces années abondamment décrites précédant la 2e guerre mondiale jusqu'au détour des années 90. La fidélité au maitre, la persévérance, la célébrité, l'amour et la maladie sont des thèmes récurrents et bien exposés dans un langage fleuri et plein d'à-propos - Paul Auster reste Paul Auster ! – mais à vrai dire, l'histoire en elle-même ne m'a pas plus emportée que ça.
Curieux, allez-vous rétorquer, si vous vous référez à mon introduction. Mais l'effet Auster n'a pas pris totalement cette fois-ci, j'ai ressenti une certaine distanciation vis-à-vis des personnages.

N'empêche, je vais m'efforcer d'imiter Walt. Essayez aussi, peut-être y arriverez-vous !
« Il faut apprendre à ne plus être soi-même. Il faut se laisser évaporer. Laisser ses muscles devenir inertes, respirer jusqu'à ce qu'on sente son âme s'écouler hors de soi, et puis fermer les yeux. le vide à l'intérieur du corps devient plus léger que l'air alentour. Petit à petit, on finit par peser moins que rien. On ferme les yeux ; on écarte les bras ; on se laisse évaporer. Et alors, petit à petit, on s'élève.
Comme ça. »
.
.
.
Alors, ça a été ?
Commenter  J’apprécie          577
Alors Mc Cartney , Cézanne, Les , Ricard , Isson...j'en connaissais pourtant des Paul mais d'Auster , point ! de plus , allez savoir pourquoi , j'avais toujours imaginé Auster en femme - Auster , Austen erreur bien compréhensible , vous en conviendrez...ou pas – mais allez pas lui dire hein , pour peu qu'il approche un bon double metre et soit adepte du free fight ! C'est pas que j'ai peur , c'est juste que j'ai la peau qui marque...Quoi qu'il en soit , une tres belle découverte en appelant d'autres dans un proche avenir...parce que dans un proche passé , ça parait fortement compromis...

Walt , jeune orphelin de neuf ans livré à lui-meme et certainement voué à un avenir plus que miteux , fait alors la rencontre de sa vie en la personne de Maitre Yehudi . Ce dernier , semblant déceler un potentiel hors norme chez ce mome sale et puant , lui promit qu'à force de travail et d'abnégation , il saurait voler ! Alors effectivement , des voleurs , on en connait tous : Riri la main froide , Jojo la Mitraille , Bébert le faussaire , Dédé le boucher de Belleville...j'en passe et des plus tarte mais là , vous faites fausse route m'sieurs dames ! Il va voler , voleter , voltiger l'gamin , tel le phénix des hotes de ces bois , assurant ainsi la fortune de ces deux touchants inséparables acolytes !

Franchement , tout comme ce jeune héros à la gouaille toute gavrochienne , j'ai trouvé que le récit peinait à décoller . Je me suis meme demandé – et connaissant ma quasi inexistante propension à l'interrogation , c'est jamais bon signe – si tout le bouquin n'allait pas etre qu'un laborieux apprentissage immanquablement couronné de succès . Et là , à ma grande honte , j'ai frissonné : brrrrrr ( note perso : retravailler le frisson ) . Gravissime erreur du triste lecteur impatient et fou-fou que j'étais ! Clément Marot déclama un jour au sortir de son PMU dominical : tout vient à point...et la caravane passe ! Comme il avait raison le bougre ! Si le récit patina à l'allumage , ce fut pour mieux me happer , me subjuguer et me transporter vers un plaisir de lecture stratosphérique !
Récit initiatique s'il en est . Magnifique conte parabolique sur la vie , ses choix , ses conséquences , ses désillusions , la faculté à se reconstruire apres avoir connu une gloire sans égale assortie d'une descente aux enfers toute aussi fracassante ...Tout y est , tout se tient avec brio ! Une pseudo biographie attachante prenant ses racines fin 1920 et s'étalant sur près de 60 ans . Etonnant ce postulat de départ voulant qu'un etre , à force de détermination et de ténacité , puisse maitriser l'art de s'élever dans les airs et pourtant j'ai adhéré totalement ! L'écriture est directe et puissante , mixant avec bonheur une foultitude de sentiments . Un récit parsemé habilement d'une kyrielle de faits historiques furtifs pour asseoir un peu plus une histoire deja captivante ! du Ku Klux Klan à la prohibition en passant par la crise , la guerre et le jeu , l'on jubile en découvrant Walt le prodige dans un périple parsemé d'embuches que l'on sent , cependant , déboucher sur une gloire sans égale , aussi éphémère que fondatrice ! Un récit magistral sur l'amitié , l'amour , la mort , la vie ! le ton alterne avantageusement sérieux et humour ! Les personnages suscitent une adhésion immédiate ! Walt le frondeur impétueux , Yehudi la droiture sereine , Slim – dit bas de plafond - en Oncle beaucoup plus intéréssé par l'argent que par les liens du sang , Mrs Witherspoon en modele drolatique de femme libérée , autant de personnages divers et complémentaires apportant leur écot nourricier à un récit de haute volée !
A découvrir sans plus attendre , vous ne le regretterez pas ! Foie... de veau !

Mr Vertigo , vers l'infiniiii et au-delààààà !
4.5 / 5
Commenter  J’apprécie          564
Si j'aime découvrir de nouvelles autrices et de nouveaux auteurs et les opportunités sont immenses grâce à Babelio, j'ai aussi mes autrices et auteurs fétiches. Je les retrouve comme des amies et amis, ces Duras, Morrison, Woolf, Kundera, Modiano, Proust, Roth,etc…et puis, il y a mon cher Paul Auster, ce merveilleux conteur, même lorsqu'il parle de sa propre vie, comme dans Un homme invisible ou Chronique d'hiver. Il me surprend toujours, et rarement me déçoit (ce fut quand même le cas avec La vie intérieure de Martin Frost).

J'ai fait une nouvelle et belle découverte d'un autre aspect du monde « austérien” avec Monsieur Vertigo, un roman dans lequel Paul Auster m'a entraîné dans un autre monde, et surtout une autre manière d'écrire. Et après avoir lu ce livre, je me dis qu'avec lui, d'autres surprises m'attendent encore, avec, par exemple 4321, ou Tombouctou, que je n'ai pas encore lus.

On peut dire sans trop se tromper,je crois, que Mr Vertigo est plutôt un conte avec sa part de merveilleux et du « mentir-vrai » cher à Aragon.
L'intrigue débute aux USA en 1927, se prolonge en grande partie dans les années trente, sur fond du racisme et des méfaits du Klu-Klux-Klan, de la crise de 1929, de la pègre mafieuse de Chicago et d'ailleurs.
Comme souvent chez lui, les premières phrases sont extraordinaires, plantent immédiatement le décor. Ici c'est: « J'avais douze ans la première fois que j'ai marché sur l'eau. L'homme aux habits noirs m'avait appris à le faire… » .

C'est l'histoire de Walt Rawley, qui, dans sa vieillesse, nous raconte sa vie mouvementée et invraisemblable, aux multiples rebondissements.
Une vie marquée par une rencontre improbable entre Walt, un garçon de 12 ans passablement déluré et maître Yehudi, un homme dans la force de l'âge qui décèle en lui la potentialité d'un don exceptionnel, celui de la lévitation, qui se révèlera après de dures épreuves.
Et Walt produira un spectacle célèbre qui aura un succès retentissant dans tous les États-Unis.

C'est pour une part une sorte de roman initiatique, mais pas que cela. C'est aussi une histoire rocambolesque aux multiples rebondissements, avec des « bons » et des «méchants » et que je ne vous «spoilerai » pas, ce serait bien dommage. Et on y trouve tant de personnages attachants, et aussi quelques ordures.
Un seul petit bémol: la dernière partie du livre qui survole rapidement les péripéties de la vie de « Monsieur Vertigo », de 1939 à 1992, date à laquelle Walt se met à écrire son livre, est un peu bâclée.

Une grande réussite, à mon avis, c'est le mode narratif de ce conte « populaire ». En effet, Paul Auster a choisi de faire raconter cette histoire par Walt sur le mode truculent, trivial, argotique, parfois grossier. Il faut, sans nul doute, féliciter la traductrice, Christine Leboeuf, d'avoir su si bien traduire dans notre langue de Molière, le langage fleuri, imagé, de ce poulbot des USA.

En conclusion,une autre facette magnifique de l'oeuvre de Paul Auster, qui comme quelques autres, je pense à Woolf avec Orlando, Gary, avec sa série « Emile Ajar », dont La vie devant soi, sait à merveille changer de registre, pour notre plus grand bonheur.
Commenter  J’apprécie          3713
Mr Vertigo est un roman surprenant à tous égards. Même si je suis loin d'être un spécialiste de Paul Auster, je crois qu'il s'agit d'un livre vraiment à part dans sa bibliographie et l'intrigue ne cesse de rebondir de surprise en surprise.

Le livre utilise le mode narratif de l'autobiographie. Walt est un enfant des bas-fonds, une sorte de David Copperfield, perdu dans le fin fond de trou-du-cul-land, aux prises d'un oncle violent. Il croise la route de « Maître » Yehudi, qui l'embarque avec lui en lui promettant de changer sa vie misérable pour devenir Walt le prodige. L'étranger fascine l'enfant, qui pourtant n'est pas né de la dernière pluie, et promet de lui apprendre à voler ! Comme il n'a rien à perdre et qu'il meurt de faim, Walt suit le Maître et rencontre ses proches, personnages aussi fascinants que ce dernier : Maman Sioux, Esope, Mrs Witherspoon.

L'apprentissage occupe la plus grande part du récit. Il est long, terrible, douloureux. On pense à l'enseignement tyrannique réservé aux enfants « prodiges ». le parallèle avec la vie du violoniste « prodige » Yehudi Menuhin vient à l'esprit – clin d'oeil de Paul Auster. L'enfant a le don en lui et brule de savoir quand il sera prêt. Encore un parallèle avec Yehudi Menuhin quand ce dernier dira à propos de son entrainement : « il faut le faire tous les jours, il faut que ce soit aussi facile et naturel pour l'artiste que de voler pour un oiseau, et on n'imagine pas un oiseau dire : eh bien, je suis fatigué aujourd'hui, je ne vais pas voler » …

Puis dans l'Amérique du Ku Kux Klan, de Lindbergh et de la grande dépression, le Maître et son élève vont traverser le pays à la recherche de la gloire.

Mr Vertigo est un roman surprenant. Drôle et émouvant. Historique et Surréaliste. Un roman d'apprentissage et d'amitié.

15 mai 2012
Commenter  J’apprécie          350
Un livre que je qualifierais d'inclassable ...avec une histoire hors norme et fort bien écrite.
Walt, jeune garçon prodigue qui s'ignore ,va être pris en charge par maitre Yehudin, un homme difficile à cerner et dont les intentions à son égard ne semblent pas très claires au début de cette histoire..
Paul Auster nous restitue à travers le récit de Walt, personnage vraiment attachant avec ses failles et ses fêlures, un portrait saisissant de l'Amérique du début du vingtième siècle

Challenge ABC 2014/2015
Commenter  J’apprécie          270
C'est à Saint-Louis que se rencontrent, que dis-je, que se téléscopent, deux individus exceptionnels : Walt, 9 ans, le gamin des rues, cousin éloigné certainement de Huck Finn et David Copperfield, et le vieux Yehudi, homme hors du commun et quelque peu magicien. Leur destin est scellé à jamais.

Cela se passe dans les années 20, l'Amérique possède encore l'esprit pionnier, mais suinte aussi la misère et le racisme. Tout y est encore possible, tout y est encore violent.

Maître Yehudi s'est mis en tête de faire voler l'enfant, voler comme les oiseaux. Cette faculté, Walt le révolté finira par l'acquérir au prix d'un apprentissage douloureux. Cheminant dans l'Amérique profonde, ce curieux tandem va côtoyer l'ignorance, la bêtise et la cruauté de leurs concitoyens, le KKK, la pègre, les bouseux de la campagne (de ceux qu'on aimerait éviter de croiser…), l'oncle de Walt, cupide et borné (qui m'a évoqué la relation entre Huck Finn et son père). Walt et Yehudi deviennent riches et célèbres. Pas pour longtemps cependant, cet état de grâce ayant des effets secondaires dévastateurs.

La vie de Walt se déroule à une époque charnière, ponctuée de drames, de revers, de coups de chance. le roman se découpe en deux parties, l'avant et l'après Yehudi. Il louche du côté de Dickens, de John Irving (auquel j'ai beaucoup pensé) et surprend quelque peu dans l'oeuvre de Paul Auster.

A quelques détails près, ce roman a failli être un coup de coeur. C'est à coup sûr un récit original qu'on ne peut oublier avant longtemps. Une histoire de solitude et de rédemption, un roman d'apprentissage aussi, qui nous permet de saisir l'Amérique à une époque donnée (peu reluisante, guère attirante à mes yeux). Donc une excellente découverte.
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
Commenter  J’apprécie          190
L'histoire est originale, du moins sur les 300 premières pages du livre qui couvrent 5 ans de la vie du héros, les 100 dernières manquent de souffle en comparaison, elles retracent les 70 années suivantes. Elles seraient presque dispensables, leur principal intérêt et de dresser un bilan et de s'interroger sur la transmission du savoir.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de Paul Auster, l'emploi constant du passé simple à un petit côté conte de fées qui colle bien au sujet, je ne suis pas sûr que l'effet soit le même en version originale.
Quelques passages sont très crus, mais après tout on ne parle pas de la vie d'un enfant de choeur.
Commenter  J’apprécie          140
Emballé par la découverte de Brooklyn follies, je me suis empressé d'attaquer un autre roman de cet auteur qui m'avait tellement réjoui.
Un peu déçu cette fois par ce qu'une fois terminé la plus intéressante partie du livre, le petit prodige, l'enfant qui vole, j'ai le sentiment que Mr Auster ne savait plus trop bien comment rallonger cette histoire un peu trop courte et qu'il nous a brodé une suite un peu n'importe quoi avec l'histoire de Dizzy et toute une longueur sur le base-ball. Enfin cette partie m'a ennuyé.
En revanche certains personnages restent attachants et la toute fin du roman est une bonne conclusion.
Trois et demi cette fois mais je n'en ai pas terminé avec cet auteur intéressant.
Commenter  J’apprécie          130
Tu as découvert Paul Auster, comme beaucoup, via sa Trilogie New Yorkaise, alors que tu n'étais encore qu'une adolescente (dans les années 80 donc… hum). Tu te souviens encore de ces trois volumes étroits, en format poche, aux titres mystérieux et aux couvertures un peu brillantes qui attiraient l'oeil à la lettre A du rayon poches. Ils avaient l'avantage d'être peu chers, dans ton petit budget. Et à la lecture se sont avérés être si étonnants, si évidemment bons, plongée que tu étais soudain dans un univers jamais rencontré. Tu as lu les années suivantes d'autres titres de lui, acheté Mr Vertigo en bouquinerie sur les conseils d'amies, et puis tu l'as oublié. Mais comme Paul Auster sort un nouveau titre lors de cette rentrée d'hiver, qu'on parle beaucoup de son 4321, que tu as regardé son interview à La Grande librairie, tu t'es souvenue de Mr Vertigo, et il t'a semblé qu'il était ta sortie de PAL idéale pour ce mois de janvier. Dans ce roman, Paul Auster nous raconte l'histoire de Walt, tout d'abord enfant des rues, puis devenu enfant prodige grâce à son mentor Maître Yehudi, qui lui apprend à voler, ou plus précisément la lévitation. Nous sommes dans les années vingt, aux Etats-unis, juste avant la grande crise. L'apprentissage que subit Walt est très cruel, mais l'enfant s'attache peu à peu à son maître, à Esope (le jeune garçon recueilli avec lui), et à Maman Sioux et son sourire édenté. Lorsque Walt est au point, lui et Maître Yehudi partent en tournée et rencontrent le succès. Mais les protagonistes de cette histoire ne seront pas épargnés par les vicissitudes de la vie et de l'Histoire. Et toi lectrice, tu as aimé te laisser bercer par la faculté de Paul Auster à nous raconter des histoires dans un style qui a la classe et le niveau des grands auteurs classiques. La quatrième de couverture de ton exemplaire parle de Mark Twain, de Steinbeck… Tu as retrouvé tes sensations de lectures adolescentes, ces moments où le monde autour de toi disparaissait soudain au profit de monde de papier. Paul Auster nous dresse le portrait d'une Amérique des années 30, avec gangsters, Ku Klux Klan, cinéma et jazz fascinante. Tu as trouvé parfois quelques longueurs au récit, surtout en fin d'ouvrage lorsqu'il est question de base-ball, mais ce livre t'a donné envie de renouer avec l'auteur, et de lire son dernier roman.
Lien : https://leslecturesdantigone..
Commenter  J’apprécie          93




Lecteurs (3670) Voir plus



Quiz Voir plus

Paul Auster

Sous quel pseudonyme a-t-il publié un roman ? (indice : ce pseudonyme est également le nom de certains de ses personnages)

Paul Dupin
Paul Retsua
Paul Benjamin
Paul Palace

10 questions
286 lecteurs ont répondu
Thème : Paul AusterCréer un quiz sur ce livre

{* *}