Les conflits modernes et leur gestion sont influencés par une multitude d'acteurs avec diverses rationalités, soulignant la complexité accrue de la négociation et de la résolution des conflits dans le contexte de la mondialisation.
Le congrès de Vienne représentait l’apothéose de négociations interétatiques traditionnelles, un modèle suivi par la stratégie de rectification des frontières à l'ancienne proposée par Henry Kissinger pour le conflit ukrainien
La géopolitique traditionnelle, malgré sa rassurance, peine à s’adapter aux nouvelles réalités, comme le montre l’échec de Vladimir Poutine en Ukraine ou les interventions occidentales en Afrique et au Proche-Orien
La complexité de la mondialisation a introduit la diversité des interventions sociales, engloutissant territoires et géographie dans un système complexe où ils perdent le contrôle de la chaîne causale
On parle couramment d’alliance entre Pékin et Moscou comme d’une rationalité banale qui anime un rapprochement stratégique évident et conforme à des siècles d’histoire européenne
« Terrorisme », « crimes de guerre », « nettoyage ethnique », « apartheid ». Quels mots utiliser pour décrire la guerre Israël-Hamas, point culminant d'un conflit qui dure depuis des décennies ? « À l'air libre » reçoit le sociologue Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales.
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