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EAN : 978B004AKGPFU
Gründ (30/11/-1)
3.82/5   22 notes
Résumé :
La Maison du Chat-qui-pelote, c’est d’abord une enseigne de boutique doublée d’un tableau : « Une formidable pièce de bois, horizontalement appuyée sur quatre piliers qui paraissaient courbés par le poids de cette maison décrépite, avait été rechampie d’autant de couches de diverses peintures que la joue d’une vieille duchesse en a reçu de rouge. Au milieu de cette large poutre mignardement sculptée se trouvait un antique tableau représentant un chat qui pelota... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Habituellement, j'aime bien lire du Balzac, plonger sans surprise dans la description d'une demeure et s'ouvrir peu à peu à l'intrigue qui lie les personnages. Mais « La Maison du Chat-qui-pelote » n'a pas eu cet effet. Peut-être parce que c'était trop semblable à d'autres incipit balzaciens ? En plus, je ne me suis attachée ni à l'histoire ni aux personnages. Il y avait un côté trop mélo qui ne m'a pas parlé.
Dans « le bal des Sceaux », le début est aussi un raté pour moi. Très politique, j'ai eu énormément de difficulté à suivre (à moins que ce soit dû à la fièvre ?). La suite est plus intéressante. J'ai été touchée par cette jeune femme trop gâtée qui gâche elle-même son bonheur.
« La Vendetta » est une tragédie, une histoire de Roméo et Juliette. Moins mélo que « La Maison du Chat-qui-pelote », moins politique que « le bal des Sceaux », je me suis plus attachée aux personnages et à leur histoire.
Enfin, « La bourse » est une nouvelle gentillette, une rencontre amoureuse sur fond de (fausse) misère.
A lire si l'on aime Balzac et si l'on envisage, comme moi, de lire toute "La Comédie humaine".
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La Maison du Chat-qui-pelote .
En poussant la porte de cette boutique apparaît Guillaume, drappier de son métier, menant une vie austère et bourgeoise auprès de son épouse (qui me semble droite comme un pied de micro 😁)
Guillaume a deux filles : Virginie 28 ans, rigide comme sa mère , trouvera la stabilité dans l'union avec le premier commis Joseph Lebas (comme sa mère en son temps). Mariage de raison.
Sa soeur cadette Augustine 18 ans est plus jolie, plus rêveuse. Elle écoute son coeur et rencontrera Théodore de Sommervieux, peintre, artiste. de ces deux milieux si différents l'amour sera-t-il compatible?
le bal de Sceaux.
Encore le mariage.
Sous Louis XVIII, le comte de Fontaine, royaliste pur et dur souhaite le bonheur de ses enfants : trois fils et trois filles. le problème de cette fratrie : Émilie, l'enfant gâtée, à qui on dit toujours oui !
Elle a une haute opinion d'elle-même et de son avenir. Ses prétendant sont " trop fat , pas assez cultivés ou pas assez nobles ou ont des trop petits pieds."
Un jour advint où dans un bal enfin !.... Elle rencontre un charmant inconnu : Maximilien. Mais est-il de la paierie , de quelle famille est-il noble?
La vanité d'Émilie et les préjugés ont raison de ses sentiments et ont rendu pour ma part la fin prévisible .
Mémoires de deux jeunes mariées
(Réflexions sur le mariage aurait aussi convenu comme titre 😊)
Louise Armande de Chaulieu et Renée rêvent de leur vie dans le couvent des Carmélites.
À leur sortie, elles ont des visions bien différentes.
Renée 17 ans vivra à Gémenos en Provence. Elle rencontrera Louis 37 ans, pour un mariage de convenance. Un amour qu'elle devra mûrir.
Deux ans plus tard elle deviendra mère '"d'un gros garçon" et connaîtra les joies de la maternité.
Louise rêve d'une vie différente : " l'homme qui nous parle est l'amant , l'homme qui ne nous parle plus est mari "
Elle minaude et j'avoue que ses allers-retours m'ont fatigué.
Mais !... "Quand on ne résiste que par la dignité, l'esprit a bientôt trouvé des transactions."
Felipe, son professeur d'espagnol entrera dans sa vie, elle en fera son esclave, Felipe est faible et semble se complaire de son avilissement.
La jalousie et les regrets arrivent à un moment, Louise souffrira de ne pas avoir d'enfant.
Chaque choix à son prix...
Elle avait choisi de rester amante à défaut de devenir mère un jour.
La bourse.
J'ai été troublé par cette histoire d'amour entre le jeune peintre Hippolyte et Adélaïde.
Tout y est dans ce court récit :
La découverte de l'autre, les mystères, les secrets, la passion, les soupçons, le doute, la mélancolie, l'émotion et toute la force d'une fable à la fin de ce roman qui rend l'écriture De Balzac si singulière.
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Cette critique littéraire va porter sur la « Maison du Chat-qui-pelote » d'honoré De Balzac, histoire lue dans l'édition Flammarion, 1985. Cette édition est un recueil de quatre histoires, dont cette dernière que je vais présenter. Il s'agit d'un mariage d'amour au 19ème siècle, ce qui est peu fréquent à l'époque, qui va mal tourner et l'auteur nous conte le déclin de ce couple.

Comme je l'ai dit précédemment, ce livre est un recueil de quatre histoires, « La Maison du Chat-qui-pelote » mais aussi « le bal des sceaux », « La vendetta » et « La bourse » toutes d'honoré De Balzac. Je ne m'attarderais pas trop sur ces histoires toutes typique du genre classique, elles ressemblent quelle que peu à « La Maison du Chat-qui-pelote ».
Cette dernière est l'histoire d'une jeune fille, Augustine fille cadette de M. Guillaume un drapier de classe moyenne. Tandis que sa soeur Virginie opte pour un mariage de raison avec le premier commis de a draperie familiale, Augustine va s'éprendre d'un amour réciproque pour un peintre dont elle a été la ruse. Après un mariage réussit le couple va vivre une heureuse année avant que Théodore de Sommervieux, le jeune peintre, ne se laisse aller à l'infidélité découvrant petit à petit la naïveté de sa femme. Cette dernière découvrant cela va essayer de s'instruire.
Hélas, elle apprend que « le bonheur conjugale a de tout temps été une spéculation » ( citation qui représente assez bien l'idée du livre selon moi ). Refusant de fausser (feindre) pour sauver son couple elle mourra de chagrin.
J'ai trouvé cette histoire assez émouvante et je pense que c'est cela qui l'a distingué des autres histoires e ce recueil que j'aurai pu également présenter. Je pense que cette histoire cherche à faire réfléchir surtout sur la situation et l'éducation de femme au XIXème siècle.
Alors que je n'ai pas accroché au style d'écriture De Balzac, classique et s'éternisant aux descriptions ; j'ai bien apprécié les scénarios qui ont étés à la hauteur de leurs éloges.

Pour conclure, si je devais recommander ce livre ce serait à quelqu'un d'averti et d'habitué au style d'écriture classique qui a rendu certaine histoires difficiles à terminer, mais j'en vanterais sûrement le scénario magnifique. Au final mon avis est mitigé, mais après tout qu'est-ce qu'aurait pensé Balzac d'Hunger Games ou de Divergente qui se rapprochent plus de ma lecture habituelle ?

Note: la couverture qui vous est ici présenté n'est pas celle de mon livre cette dernière étant introuvable.
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Sont réunis dans ce livre quatre nouvellesDe Balzac. Rien n'est plus à dire que l'écriture magnifique De Balzac, son ingéniosité, ses descriptions empiriques magnifiques, ses histoires de vie pleines de tragédie.
Ces quatre nouvelles parlent d'amour, amour tragique où le destin joue avec les personnages. Trois de ces nouvelles tournent autour de la peinture et du portrait et Balzac nous dépeint parfaitement cet univers. Sans nous lasser ces nouvelles reprennent le même thème mais dans des mondes différents où se mêle pauvreté et richesse, doutes et évidences.
Aussi tragique qu'elle soit ma préféré reste la vendetta pour son réalisme mordant.
A mettre dans toutes les mains.
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Premier livre et ouverture de la comédie humaine, la maison du chat qui pelote
Balzac nous livre avec cette longue nouvelle une photo du quartier de Saint-Denis de l'époque et surtout de ses commerçants. L'ouverture est descriptive comme cela sera son habitude, et réussie. C'est un tableau des habitudes de Mademoiselle Augustine et de sa famille, et de la vie rythmée par le profit de la famille bourgeoise. Balzac compacte à merveille description physique des habitants, du quartier dans ce tableau mouvant qui livre les habitudes répétitives de la maison, et dévoile en arrière plan les pensées des personnages, leurs (quelques) émotions et effleure ainsi le sens qu'ils donnent à leur vie.
Tableau perturbé, ainsi que les plans de Monsieur Guillaume, gérant expert de la maison, par l'arrivée d'un aristocrate-artiste,fou amoureux de la dernière fille de la maison. A l'existence passionnée et dépensière.
Car c'est bien évidemment le thème principal de l'ouvre qui préfigure évidemment du reste de la comédie humaine. L'amour, la passion puis la désillusion. Début de réflexion brievement entamé par l'auteur principalement réaliste. Sur la durabilité de la passion, mais aussi sur ce que nous sommes, notre classe, nos codes, notre éducation. Peut-on aimer tous le monde ainsi ? Pouvons nous nous changer, même par amour ?
Les vastes et modestes fleures peuvent-elles être transplantés, comme se le demande le dernier vers ?
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'aspect de cet hôtel et de ces appartements où tout avait une senteur de vieillesse et de médiocrité, le spectacle donné par ces deux êtres qui semblaient échoués sur un rocher d'or loin du monde et des idées qui font vivre, surprirent Augustine ; elle contemplait en ce moment la seconde partie du tableau dont le commencement l'avait frappée chez Joseph Lebas, celui d'une vie agitée quoique sans mouvement, espèce d'existence mécanique et instinctive semblable à celle des castors ; elle eut alors je ne sais quel orgueil de ses chagrins, en pensant qu'ils prenaient leur source dans un bonheur de dix-huit mois qui valait à ses yeux mille existences comme celle dont le vide lui semblait horrible.

La maison du chat-qui-pelote
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Extrait de La bourse

Ces réflexions lui vinrent involontairement, et l’excitèrent à examiner avec une nouvelle attention le vieillard et la baronne. Il fut mécontent de leurs airs d’intelligence et des regards obliques qu’ils jetaient sur Adélaïde et sur lui. « Me tromperait-on ? » fut pour Hippolyte une dernière idée, horrible, flétrissante, et à laquelle il crut précisément assez pour en être torturé. Il voulut rester après le départ des deux vieillards pour confirmer ses soupçons ou pour les dissiper. Il avait tiré sa bourse afin de payer Adélaïde ; mais emporté par ses pensées poignantes, il mit sa bourse sur la table, tomba dans une rêverie qui dura peu ; puis, honteux de son silence, il se leva, répondit à une interrogation banale que lui faisait madame de Rouville, et vint près d’elle pour, tout en causant, mieux scruter ce vieux visage. Il sortit en proie à mille incertitudes. À peine avait-il descendu quelques marches, il se souvint d’avoir oublié son argent sur la table, et rentra.

— Je vous ai laissé ma bourse, dit-il à la jeune fille.

— Non, répondit-elle en rougissant.

— Je la croyais là, reprit-il en montrant la table de jeu ; mais, tout honteux pour Adélaïde et pour la baronne de ne pas l’y voir, il les regarda d’un air hébété qui les fit rire, pâlit et reprit en tâtant son gilet : « Je me suis trompé, je l’ai sans doute. » Il salua, et sortit. Dans l’un des côtés de cette bourse, il y avait quinze louis, et, de l’autre, quelque menue monnaie. Le vol était si flagrant, si effrontément nié, qu’Hippolyte ne pouvait plus conserver de doute sur la moralité de ses voisines. Il s’arrêta dans l’escalier, le descendit avec peine : ses jambes tremblaient, il avait des vertiges, il suait, il grelottait, et se trouvait hors d’état de marcher aux prises avec l’atroce commotion causée par le renversement de toutes ses espérances. Dès ce moment, il retrouva dans sa mémoire une foule d’observations légères en apparence, mais qui corroboraient les affreux soupçons auxquels il avait été en proie, et qui, en lui prouvant la réalité du dernier fait, lui ouvraient les yeux sur le caractère et la vie de ces deux femmes. Avaient-elles donc attendu que le portrait fût donné, pour voler cette bourse ?
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La Vendetta :
Il existe dans les consolations que donne une femme une délicatesse qui a toujours quelque chose de maternel, de prévoyant, de complet. Mais quand, à ces paroles de paix et d'espérance, se joignent la grâce des gestes, cette éloquence de ton qui vient du cœur, et que surtout la bienfaitrice est belle, il est difficile à un jeune homme de résister. Le colonel aspira l'amour par tous les sens. Une légère teinte rose nuança ses joues blanches, ses yeux perdirent un peu de la mélancolie qui les ternissait, et il dit d'un son de voix particulier : "Vous êtes un ange de bonté!"
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Mlle Fontaine, qui seule était dans le secret de cette visite, avait fait une toilette assez recherchée pour attirer les regards du jeune homme ; mais elle eut le petit chagrin de voir qu'il ne lui accorda pas autant d'attention qu'elle croyait en mériter. Emilie déployait ordinairement pour les nouveaux venus sa coquetterie, son babil spirituel, et l'inépuisable éloquence de ses regards et de ses attitudes.

Le bal de Sceaux
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N'est-ce pas un bien rare mérite que de savoir juger son époque?
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Vidéo de Honoré de Balzac
Deuxième épisode de notre podcast avec Sylvain Tesson.
L'écrivain-voyageur, de passage à la librairie pour nous présenter son récit, Avec les fées, nous parle, au fil d'un entretien, des joies de l'écriture et des peines de la vie, mais aussi l'inverse, et de la façon dont elles se nourrissent l'une l'autre. Une conversation émaillée de conseils de lecture, de passages lus à haute voix et d'extraits de la rencontre qui a eu lieu à la librairie.
Voici les livres évoqués dans ce second épisode :
Avec les fées, de Sylvain Tesson (éd. des Équateurs) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23127390-avec-les-fees-sylvain-tesson-equateurs ;
Blanc, de Sylvain Tesson (éd. Gallimard) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/21310016-blanc-une-traversee-des-alpes-a-ski-sylvain-tesson-gallimard ;
Une vie à coucher dehors, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774064-une-vie-a-coucher-dehors-sylvain-tesson-folio ;
Sur les chemins noirs, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774075-sur-les-chemins-noirs-sylvain-tesson-folio ;
Le Lys dans la vallée, d'Honoré de Balzac (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/769377-le-lys-dans-la-vallee-honore-de-balzac-le-livre-de-poche.
Invité : Sylvain Tesson
Conseil de lecture de : Pauline le Meur, libraire à la librairie Dialogues, à Brest
Enregistrement, interview et montage : Laurence Bellon
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
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