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Qomaandaan Oussama Kandar tome 1 sur 4
EAN : 9782221117156
400 pages
Robert Laffont (03/03/2011)
4.29/5   245 notes
Résumé :

Quand Oussama Kandar, chef de la brigade criminelle de Kaboul, ancien héros de guerre contre les Russes et les talibans, découvre le cadavre de Wali Wadi, il n'imagine pas déclencher l'une de ces séries de minuscules événements qui se terminent en raz de marée. D'après Oussama, l'homme qui gît au milieu de son magnifique salon, une balle dans la tête, ne peut en aucun cas s'être suicidé, comme l'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
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Lorsque Cedric Bannel met en scène son personnage favori, le Qomaandaan Kandar, il ne s'agit jamais d'un simple polar mais d'une plongée en apnée dans l'enfer Afghan.

Je découvre ici la première apparition du Qomaandaan, à l'époque où la coalition menée par les Américains tentait encore d'élever l'Afghanistan au rang de démocratie, à la suite du terrible règne Taliban qui a sévit de 96 à 2001.

L'enquête policière développée est intéressante mais c'est surtout la découverte de ce pays que je retiens. Je suis plus d'une fois resté subjugué par les anecdotes qui accompagnent le récit, les explications de l'auteur sur certaines coutumes et les exemples éloquents dont il nous abreuve.

Difficile de ne pas être surpris quand une partie de la population Afghane regrette visiblement l'époque de l'ingérence Russe. Les femmes pouvaient alors travailler, danser, aller au cinéma... le Jihad désiré par le monde Arabe pour contrer l'armée Russe en 1979 faisait-il vraiment l'unanimité à Kaboul ?

Impossible également de rester de marbre devant la violence de cette société Afghane, sa cruauté mais aussi sa corruption, sa pire ennemie, celle qui tue dans l'oeuf ses velléités de s'extirper du bourbier dans lequel elle s'enlise depuis des décennies. Il y a parfois de beaux personnages qui illuminent le récit et donnent un peu d'espoir à la jeunesse, aux femmes.. . Kandar, ancien Moudjahidine et sniper sous Massoud, en fait partie, tout comme sa femme, mais aussi le Mollah Bakir, qui est à mon sens le personnage le plus intéressant intellectuellement.

Vous l'aurez compris, découvrir un polar de Cedric Bannel est toujours une occasion de se coucher moins bête. le style y est un peu particulier, les échanges entre les protagonistes un peu étranges (ou comment souhaiter force, vigueur et fécondité à quelqu'un que l'on ne connaît pas), mais c'est aussi un voyage vers un pays que l'on ne connaît pas très bien au fond, et qui aurait mérité une autre destinée.

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Un riche homme d'affaires afghan est retrouvé mort à Kaboul. La hiérarchie du qomaandaan Kandar, chef de la brigade criminelle, le pousse à conclure à un suicide. le policier a pourtant de sérieux doutes et décide de poursuivre son enquête.
En Suisse, une mystérieuse agence, l'Entité, se lance à la poursuite d'un puissant directeur financier qui a décidé de disparaître. Nick, l'un des agents de l'Entité, est troublé par le comportement de sa hiérarchie et décide de mener seul son enquête.

L'homme de Kaboul est le second polar de Bannel que je lis, après Baad. Chronologiquement, il est pourtant le premier tome de la trilogie afghane de l'auteur. Et je dois reconnaître que j'ai préféré cette lecture à la précédente.
Sans réellement écrire un polar ethnologique, l'auteur nous immerge dans un Afghanistan post-talibans, dominé par l'alliance occidentale, mais où la corruption, les luttes d'influence religieuses, les conflits tribaux et la guérilla et son lot d'attentats dominent la vie quotidienne. Les aventures du policier Kandar, parfois un peu rocambolesques, permettent à C. Bannel de nous faire toucher du doigt les difficultés et la complexité de la vie dans ce pays.
L'enquête afghane multiplie les rencontres dans la "grande ville", Kaboul (hommes de pouvoir, dignitaires religieux, services de police, commerçants, trafiquants...), et dans les régions plus isolées du nord et du sud du pays (tribus, rebelles ethniques ou religieux...). C'est bien ce qui fait son intérêt.
Le volet suisse de l'intrigue, dans un monde de barbouze et avec la rédemption d'un des héros de l'histoire, est un peu plus convenu...
L'écriture est agréable et fluide. L'alternance entre les enquêtes suisse et afghane, et les événements qui s'enchainent, que l'on ne peut pas réellement qualifier de rebondissements, donnent beaucoup de rythme à la lecture.
Je pense souvent que mon intérêt pour le premier tome d'une série est lié à l'effet "découverte". . Ce n'est pas le cas ici, puisque j'ai lu Baad avant L'homme de Kaboul. Je dirai qu'ici j'ai apprécié le travail de Cédric Bannel pour nous faire découvrir un autre monde, si différent de celui dans lequel nous vivons, investissement qui ressort peut-être moins dans le deuxième opus.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Excellente histoire, entre polar et roman d'espionnage, un suspense intense.
Kaboul, un homme d'affaire véreux, Wali Wadi est retrouvé « suicidé » chez lui. Il aurait tué son gardien avant de retourner l'arme contre lui. le qomaandaan Oussama Kandar est chargé de l'affaire. Rapidement certains faits vont le faire douter des premières conclusions sur la mort du trafiquant.
A des centaines de kilomètres de là, en Suisse, Nick Snee travaille comme informaticien pour une société privée para militaire de renseignements, Willard Consulting. Un des cadres financiers a disparu avec des renseignements compromettants pour des gens très hauts placés. Lorsque le collègue de Nick, Werner, est descendu lors d'une opération dans un squatte par les mercenaires « K » de sa boite, il décide de mener sa propre enquête qui va l'emmener jusqu'au qomaandaan Kandar.
Première enquête d'une trilogie afghane, Cédric Bannel raconte une histoire qui attrape dès les premières pages le lecteur et ne le lâche plus jusqu'au point final de cette aventure épique. C'est très bien narré et extrêmement bien documenté. le contexte géopolitique de ce pays en guerre depuis plus de quarante ans est très bien détaillé et expliqué. Il y a quelques longueurs mais qui ne nuisent nullement à la qualité de cette histoire rocambolesque.
« L'homme de Kaboul » est un roman à découvrir et Cédric Bannel un auteur assurément à suivre.
Editions Robert Laffont, Points, 543 pages.
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Épreuves du roman de Cédric Bannel, à paraître le 3 mars.

" - À quoi pensais-tu en appuyant sur la détente ? demanda Oussama. - À appuyer sur la détente. " (p. 9) Dès les premières lignes, on rencontre Oussama Kandar, commandant en chef de la brigade criminelle de Kaboul, un homme qui ne s'en laisse pas compter. Appelé sur les lieux d'un suicide, Oussama Kandar est dubitatif. le cadavre de Wali Wadi n'est pas celui d'un suicidé, il s'agit d'un meurtre. " Ceux qui parvenaient à échapper aux attentats, aux gangs, aux règlements de compte, aux crimes familiaux et aux fatwas lancées par les talibans étaient assez peu portés sur le suicide. En Afghanistan, chaque jour vécu en un seul morceau était un don de Dieu. " (p. 10) Mais son enquête à peine entamée, Kandar est sommé de ne pas faire de vagues et de er au plus vite cette affaire. le ministre de la Sécurité du pays, Khan Durrani, semble particulièrement pressé de voir ce cas au fond d'un tiroir. Oussama Kandar comprend que l'affaire dépasse celles qu'il traite d'ordinaire. " Pour une raison qu'il ignorait, le gouvernement souhaitait enterrer l'affaire. Khan Durrani était là pour dissuader ses propres services de faire leur boulot. " (p. 16) Pendant ce temps, en Suisse, la disparition d'un homme déclenche une opération d'envergure. Nick Snee, analyste pour l'Entité, découvre les travers et les crimes de l'organisation qui l'emploie, " une structure dont l'ADN était tourné vers la violence plus que vers l'intelligence. " (p. 123) Alors qu'un certain dossier Mandrake s'avère délicat voire explosif en Suisse comme en Afghanistan, Nick et Oussama, sans le savoir, traque la même vérité au nom de valeurs communes.

Le personnage d'Oussama Kandar est finement travaillé. L'homme est un policier intègre et pieux, un musulman pratiquant mais tolérant, comme une balise au sein d'une religion qui effraie tous les jours. Oussama a choisi son camp et c'est sans compromis qu'il accomplit sa tâche, quelle que soit l'origine des pressions qu'il subit. " Se prénommer Oussama n'était pas un atout lorsqu'on était qomaandaan de police dans un pays occupé par les forces de l'Otan... " (p. 12) " En tant que fonctionnaire du régime, Oussama était une cible pour les talibans, même s'il était connu pour sa piété. " (p. 13) Oussama est pris entre deux feux : entièrement dévoué à son pays, même s'il inspire crainte et respect, sa position reste fragile dans un monde tiraillé entre deux puissances qui veulent chacune déchirer la plus grosse part de la proie.

Malalai, épouse d'Oussama, est une femme vive d'esprit et intelligente. Gynécologue et tenue par la loi islamique de ne soigner que des femmes, elle se révolte discrètement mais fermement contre le société machiste et intégriste qui étreint et étouffe le pays. La burqa la révolte, la soumission imposée aux femmes l'indigne et la charia ne la convainc pas toujours. Membre du RAWA, elle court de grands risques pour faire reconnaître les droits des femmes en Afghanistan. Malalai est le pendant féminin d'Oussama. Ils forment un couple uni, certes par l'amour, mais surtout par le partage de valeurs telles que la probité ou le respect. Bien que peu active au sein de l'intrigue, Malalai imprègne de sa présence tout le texte, comme une odeur subtile mais tenace de fleurs écrasées.

Ce polar décrit avec habileté un pays dont on ne cesse de parler mais qui reste difficile à comprendre. Des traces subsistent de la présence russe et du régime taliban. L'Otan peine à apaiser le pays et " la présence de la Coalition avec son lot de bavures et de vexations imposées aux populations locales " (p. 10) fait régner une atmosphère pesante que renforcent les attentats suicides et la résignation des habitants. le regain islamiste se fait sentir partout, les talibans sont infiltrés dans toutes les administrations et institutions du pays. le président Hamid Karzaï, s'il n'intervient pas directement dans le récit, apparaît comme un homme de paille. L'Afghanistan semble dirigé par des ministres complaisants voire véreux. La corruption est omniprésente, les dollars et les afghanis changent de main et alimentent un marché noir prodigue en armes et en produits interdits. Kaboul est une ville sous pression, prête à exploser de toute part.

Bien qu'en reconstruction, les travaux étant financés par les apports occidentaux, la ville abrite des quartiers d'une misère extrême où le progrès n'est qu'un lointain mirage. L'auteur dépeint avec précision et intérêt des coutumes et des traditions qui échappent souvent à l'entendement occidental. La politesse, la hiérarchie ou les salutations entrent autant dans le mode de vie des Afghans que les vêtements ou la nourriture. Même si l'Occident s'impose peu à peu, avec ses tenues décontractées et colorées et ses pratiques jeunes et libérées, l'Afghanistan conserve indéniablement un passé traditionnel qui s'accomplit dans tous les gestes du quotidien.

Tous ces éléments font déjà du roman un très bon texte. Mais le meilleur réside dans la construction des enquêtes. Dès les premiers chapitres, les victimes et les coupables sont connues. Les armes et le mobile sont au rendez-vous. Il ne manque que la pièce à conviction principale, le dossier Mandrake, qui fait traverser à Nick la moitié du monde et qui fait retourner Kaboul par Oussama. Dans cette chasse au trésor maudit, une paire de chaussures rouges peut tout faire basculer. La révélation finale, après quelques épisodes haletants, est presque secondaire. Sans l'avoir lu, on se doute que le dossier Mandrake est une poudrière à proximité d'une mèche. Peu importe ce qu'il contient, on sait que cela ne pourra pas être révélé. Car Cédric Bannel évite avec habileté et intelligence l'écueil du complot mondial. Une phrase de la fin du roman est lourde d'une sagesse effrayante : " affaiblir l'Amérique, c'est provoquer l'éclatement assuré de l'Afghanistan. " (p. 386) On ne peut le nier, l'échiquier mondial a entamé une partie complexe qui nous dépasse tous. Et c'est avec modestie voire délicatesse que Cédric Bannel referme une porte qui ne peut rester ouverte. Si les terroristes ne sont pas forcément ceux qui portent barbe et keffieh, ce n'est pas un livre qui peut déranger la fourmilière. La fin du texte est en demi-teinte, parfaitement conforme à la réalité : les 'gentils' n'emportent pas d'éclatantes victoires et la punition des 'méchants' est loin d'être assez lourde. Mais l'auteur ne fait pas oeuvre polémique. Son récit, puissamment ancré et nourri d'un contexte politique particulier reste une fiction menée avec talent et précision. Ce roman présente une plume assurée et une intelligence affûtée.

Un grand merci à Violette de Canalblog et aux éditions Robert Laffont pour m'avoir fait parvenir les épreuves de ce livre. N'hésitez pas à visiter le blog consacré au livre !
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Très bon roman à caractère d'espionnage, de géopolitique, concernant l'Afghanistan, les talibans. On part d'un meurtre déguisé en suicide qu'il faut élucider malgré des influences de politiques dominantes. Les descriptions du pays et de la vie courante en font aussi un bon essai sur le pays.
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critiques presse (1)
Liberation
08 juillet 2013
Une plongée sans concession dans un pays déchiré par la guerre civile, dévoyé par la corruption de ses dirigeants, déboussolé par les offensives meurtrières des talibans et révolté par les opérations aventureuses de l’Otan.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Une guerre qui ne tue pas d'innocents n'intéresse personne.
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La méthode de détournement comporte trois schémas distincts.

Le premier consiste à répondre à des appels d’offres truqués pour de grands équipements civils : usines de traitement des eaux, de production électrique, de fabrication de produits de première nécessité. Une fois l’appel d’offres gagné par le consortium, l’équipement fait l’objet d’une fausse livraison, après qu’une ébauche de bâtiment est sortie de terre. Le « bâtiment » est détruit avant son inauguration officielle par un attentat, imputé aux rebelles irakiens ou afghans.
La preuve du forfait disparaît ainsi d’elle-même : qui va vérifier qu’un tas de avats ne correspond pas à ce qu’il était censé être ? Plus de deux cents grands équipements publics ont été concernés, pour un montant cumulé de un milliard neuf cents millions de dollars.

Le deuxième schéma consiste à livrer des produits ou équipements périssables fantômes : fausses livraisons d’essence, d’eau potable, de rations alimentaires, de farine, de produits de première nécessité. Ces fausses livraisons sont en outre surfacturées, avec des surcoûts de l’ordre de trente à cinquante pour cent justifiés par les problèmes d’approvisionnement liés aux bandes armées qui sévissent dans les deux pays. Des dizaines de milliers de fausses rotations de camions prétendument équipés de gardes de sécurité ont été facturées aux autorités irakiennes et afghanes de reconstruction. J’estime que près du quart de l’essence, de l’eau potable, des engrais, du sucre et de la farine achetés par les gouvernements afghan et irakien ces trois dernières années n’existaient pas. Au total, ce schéma de détournement a permis de subtiliser deux milliards sept cents millions de dollars.

Le troisième schéma consiste à répondre à des appels d’offres militaires truqués : contrats de techniciens et de spécialistes payés deux à trois fois leur prix ; équipements dernier cri facturés au prix fort et remplacés à la livraison par des matériels dépassés achetés au marché de l’occasion ; fausses livraisons d’armes. Des centaines de chars, de véhicules blindés, de munitions, d’équipements de guerre électroniques, de lances-roquettes, de jeeps… commandés par ces pays n’ont jamais été livrés, pour la simple raison que les divisions qu’ils étaient censés équiper n’existent pas. Plusieurs rapports officiels, dont l’un du Sénat américain, ont prouvé dès 2006 que près de vingt pour cent des effectifs de l’armée irakienne n’existaient que sur le papier. Mais personne ne s’est jamais posé la question des équipements de ces unités fantômes. Les membres de la commission des affaires étrangères américaine que nous avons achetés ont bloqué toute enquête sérieuse. Si l’on avait vraiment cherché, on aurait découvert que plus de quatre-vingt mille soldats irakiens imaginaires ont mangé des rations alimentaires, bu de l’eau en bouteille, utilisé des litres d’essence, consommé des uniformes, tiré des cartouches… Le même phénomène a eu lieu en Afghanistan. Ce dernier schéma de détournement a permis de subtiliser près de trois milliards et demi de dollars
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C'est le coran qui exige que les femmes passent l'aspirateur et pas les hommes peut-être ? En Amérique, les hommes passent l'aspirateur chez eux.
- Malalai, c'est absurde. Aucun homme ne passe l'aspirateur !
- si je l'ai lu dans un magazine.
- C'est un mensonge.
- non, je l'ai lu. Il y avait même une photo avec l'article.
- c'était un homosexuel dans ce cas, pas un vrai homme.
- encore une parole intelligente, bravo, de mieux en mieux.
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" Ceux qui parvenaient à échapper aux attentats, aux gangs, aux règlements de compte, aux crimes familiaux et aux fatwas lancées par les talibans étaient assez peu portés sur le suicide. En Afghanistan, chaque jour vécu en un seul morceau était un don de Dieu." (p. 10)
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[…] Oussama reconnut plusieurs sortes de poupées. Malalai lui en avait expliqué le rôle. Elles servaient autrefois pour l’auscultation des femmes, qui désignaient l’endroit où elles avaient mal sur la poupée, afin que le daktar ne les touche pas. Depuis les talibans, ces poupées n’avaient plus d’utilité car aucun médecin homme ne pouvait approcher de femmes, même par le truchement d’une poupée. Elles n’étaient plus que le témoignage d’une période révolue.
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