Quelques nouvelles fantastiques, merveilleuses, futuristes nous transportent au loin dans un monde imaginaire, farfelu , mais à la fois proche de nous.
Les mains d'Anicette : avec sa pureté, sa sagesse, sa générosité. "Elle se servait peu de sa mémoire. Elle vivait dans le présent, dans la joie d'exister et de voir, avec des yeux qui ne s'habituent pas, le côté merveilleux des choses familières."
Monsieur charton : qui ne peut vivre que dans un univers limité, équilibré, sérieux, sans que la nature ne vienne perturber ses certitudes étroites et bornées. Pas de place pour le rêve, l'émerveillement, l'aventure. La nature est rebelle, elle s'adapte, elle lui survit.
Le prince blessé : dans une parodie d'un conte oriental, blessé d'un amour qu'il pense être véritable et qui le ronge.
Les enfants de l'ombre : où les adultes s'ennuient. Ils ne savent plus vivre comme les enfants, pour qui la réalité visible ne borne pas leur univers, qui peuvent encore s'échapper vers d'autres aventures.
Avec la petite fille nommée "Genête", trésor pur, qui parle des hommes en disant : "et tout ce qu'ils ont oublié en croyant apprendre, et de la peur et de l'ennui qui les rendent cruels."
Béni soit l'atome : où l'homme a conquis l'univers, peuplé plusieurs planètes, maitrisé l'atome. Mais l'homme, ainsi libéré de l'esclavage du travail, s'ennuie et a la nostalgie des temps passés. Une révolte couve quelque part et finalement l'homme redevient homme ; il fait la guerre, il retrouve des sensations de haine, de peur et des envies de victoire.
Bien d'autres nouvelles encore, pour lesquelles je n'ai pas toujours saisi le sens caché ou l'intérêt.