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Voyage tome 1 sur 2

Guy Abadia (Traducteur)
EAN : 9782277260158
318 pages
J'ai lu (26/08/1999)
3.78/5   80 notes
Résumé :
1969 : Neil Armstrong fait, au nom de l'humanité, un premier pas sur la lune. C'est l'apogée du programme spatial américain, un grand moment de l'histoire contemporaine. Mais quand Kennedy survit à sa tentative d'assassinat, tout bascule. Sous l'aiguillon de son adversaire politique, Nixon va pousser la NASA a atteindre un nouvel objectif encore plus spectaculaire : la conquête de Mars. Natalie York est géologue, passionnée par la planète rouge au point d'y consacre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Une uchronie très légère : Kennedy survit à son "assassinat" et donne l'impulsion nécessaire pour que le programme Appolo se poursuive par le programme "Ares" : le premier Humain sur Mars en 1985.

J'avais écrit de Mars de Ben Bova : "On pourrait presque croire qu'il s'agit du compte rendu d'une expédition et de sa préparation ou du moins que si une telle expédition se préparait, c'est ainsi qu'elle se déroulerait." Peut-être pour le séjour, mais pour ce qui est de la préparation et des événements qui ont conduit à la décision et la préparation du voyage, cette oeuvre est clairement un cran au dessus.

Des situations ultra réalistes, décrites avec un vocabulaire scientifique et technique parfaitement adapté, au point que régulièrement, les notes en bas de page du traducteurs sont tout à fait les bienvenues. L'auteur a su magnifiquement expliquer et rendre crédible les événements qui ont conduit aux différentes décisions et programmes qui ont mené à "Ares".
De la real politique, les motivations électorales, les groupes de pression... Plus qu'un roman de sf, on dirait un "docu-fiction".
Les personnages sont superbement mis en scène, leur motivation, leur psychologie.

Pour la forme, une alternance de chapitres (minoritaires) sur le voyage proprement dit en direction de Mars et de sa préparation de 1969 à 1985.

Une oeuvre magistrale qui ne donne qu'une seule envie : lire son prochain roman du cycle de la nasa : Titan.

Seul regret : que Voyage, tome 1 et Voyage, tome 2 (qui n'est que la suite du roman découpé en deux tomes) ne se soient pas appelés : voyage, séjour et retour.
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Une oeuvre de science-fiction réaliste sur fond de touche d' uchronie .

L'uchronie étant ici à mon humble avis parfaitement contextuelle . Elle colore en effet le récit d'une atmosphère de réalité divergente que l'auteur affectionne habituellement . Mais elle vient surtout , ici autoriser dans cette fiction des choix divergents de ceux qui prévalurent naguère en terme de politique spatiale .
Le choix d'une exploration lunaire approfondie et répétée et ensuite d'une navette spatiale pour la gestion de l'orbite spatial proche, au détriment d'une mission habitée sur Mars.

Ce texte est sachez-le , la premiere partie d'un roman artificiellement coupé en deux .

C'est un excellent texte de SF réaliste qui transporte le lecteur dans les méandres aussi politiques que scientifiques et budgétaires de la NASA en passant par les pauses café de son personnel .
Malgré une gestion soignée du contexte général et malgré la bonne facture des personnages , de même que malgré un travail indéniable en vue de démocratiser pour le lecteur , l'accès aux contextes variés et champs spécialisés mobilisés par la trame narrative , le lecteur risque d'être légèrement « gonflé « par cet excellent roman , où le « Pitch » fait très longtemps comme les danseuses à l'opéra : Il chante en effet très longtemps : « partons , partons , partons …. » , sans partir ni vite , ni longtemps ou pleinement , Dirais-je ….

Le style est bien pensé et la construction est sérieuse . Des flash-backs utiles et appropriés donnent au texte une solide profondeur et un certain « mouvement » , une dynamique . de nombreux flashbacks qui se télescopent ainsi entre autres , avec un voyage spatial de 12 mois , qui devient à mon humble avis , assez elliptique de ce fait ( dommage ) .

Voyage 1 et 2 sont de grands textes de SF réaliste sur les politiques spatiales .
A ce titre , ils sont passionnants même si de surcroit , ils sont de fait une sorte de grand oeuvre historique , sur les riches heures de la NASA.

Plus qu'un texte d'exploration de Mars , ce texte traite donc de choix politiques et de contingences technologiques également évidement .

Pour une ballade martienne solidement ancrée sur la planète rouge et sur le goût de son atmosphère , il faudra à mon humble avis se rabattre sur :
-Voyage le tome un de Ben Bova , ou sur : Les enfants de mars de Benford , mais principalement , le tome un de la trilogie martienne de Robinson , et même le tout récent : Seul sur Mars . Des textes soignés qui vous baladeront dans les méandres des canyons de la planète rouge comme si vous y étiez , et en bonne compagnie en plus …

Dans une postface approfondie l'auteur refait l'histoire des incidences de ces choix politiques » et si , et si … ».
C'est passionnant , mais peut-être pas assez trépident pour tout le monde .

Pour lire l'aventure d'une mission spatiale percutante dans le système solaire , rédigée par l'auteur , sachez qu'il y a Titan de Baxter , qui est un texte absolument fulgurant , un hommage authentique à A.C.Clark , qui devrait vous électriser avec son réalisme accomplis et l'adrénaline nécessaire …

Du moins si l'exploration spatiale vous passionne et vous transporte ..

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Dans le cadre du Programme des Applications Apollo (AAP), il fut pensé dans la seconde moitié des années 1960 de mettre à profit les expériences du programme Apollo en lui-même et de ses matériaux (dont le célèbre lanceur Saturn V) pour, éventuellement, établir une colonie sur la Lune, envoyer une mission habitée en orbite autour de Vénus, ou encore aller sur Mars. Dans le cadre du AAP, il était prévu d'envoyer des sondes sur Mars pour précéder une mission habitée qui aurait pu avoir lieu dans les années 1980. Ce sous-programme s'intitule Programme Voyager Mars. Riche en péripéties techniques, technologiques, économiques et politiques, il retrouve chez Stephen Baxter une certaine résonance.
« Et si le Programme Voyager Mars n'avait pas été sabordé ? » Telle est la question sur laquelle se base le présent roman, qui oscille entre uchronie et hard science. Uchronie pour plein de raisons : en 1969, John F. Kennedy n'est pas mort, il a survécu à la tentative d'assassinat au détriment de sa femme. Il n'est pas non plus fringant parce que cloué dans un fauteuil roulant, mais tout de même. Cela dit, c'est bien Richard Nixon qui est à la présidence des Etats-Unis et Spiro Agnew à la vice-présidence. Ensuite, ce n'est pas Edward « Buzz » Aldrin qui se retrouve à être le deuxième homme à marcher sur la Lune derrière Neil Armstrong, mais son pendant fictif Joe Muldoon (qui a cela dit l'ego tout aussi surdimensionné). le programme Apollo se termine avec la 14ème mission (contre la 17ème en réalité) mais reprend au début des années 1980 avec la mission Apollo-N qui s'avère être encore plus catastrophique qu'Apollo 13 et surtout, surtout, le voyage vers Mars se concrétise dans la seconde moitié des années 1980. ISS est réincarnée en Moonlab, soit une station spatiale en orbite autour de la Lune. En pleine guerre froide, voir des astronautes et des cosmonautes, la situation ainsi racontée a des allures de métaphore d'appel à la paix et de réconciliation (parce que à côté de ça, la situation en Iran et en Afghanistan, dans le roman, est la même que celle qu'il y a pu y avoir dans notre réalité à la même époque)

Mais avant de parler d'aller sur notre chère voisine rouge, il convient peut-être d'expliquer le fonctionnement de la NASA, son rapport avec le Congrès américain, le Bureau du Budget, la Maison-Blanche, et sa mécanique au plus haut degré de son administration, là aussi véritable panier de crabes. C'est là qu'il convient de dire que Voyage est un roman relevant de la hard science. La réponse à la question « Et si… » formulée plus haut tend à être la plus précise possible, la plus réaliste. Ce qui implique qu'une bonne partie des dialogues et des considérations des différents personnages sont parfois incompréhensibles pour peu que l'on ait aucune connaissance en histoire de la conquête spatiale ou en aéronautique. C'est là que le très grand talent de Stephen Baxter intervient : il rend le tout très digeste et prenant (comme Kim Stanley Robinson pour sa trilogie de Mars, dont je n'ai chroniqué que le premier volet jusqu'à maintenant). Car malgré les détails techniques, on saisit la direction qu'il prend.

Cette direction, cela dit, est fragmentée. le récit n'est pas linéaire et on reconstitue petit à petit le puzzle global, à savoir : trois astronautes s'en vont vers Mars, mais comment est-on arrivé là ? On fait des sauts dans le temps, des sauts plus ou moins longs. Il faut donc faire un peu de gymnastique cérébrale pour se souvenir de l'état de chaque situation à chaque fois qu'on en laisse une pour une autre. Ca plus le grand nombre de personnages qui ont tous leur importance (sans pour autant que le roman soit choral, m'voyez…), la lecture s'en retrouve largement compliquée.

Encore une fois ça reste très plaisant à lire. Il y a tout de même quelques redondances (à deux reprises, à un intervalle de quelques pages, on nous dit que Fred Haise est CapCom, par exemple, les deux fois avec les mêmes mots, la même tournure de phrase) et, au niveau de la traduction, il y a des approximations et des lourdeurs qui auraient pu passer outre ; je ne vais pas chipoter plus que ça. Quelques scènes sont peu réalistes sur le plan humain, voire inadaptées au support littéraire. Je reste un peu désolé devant cette scène où Natalie, l'une des astronautes et géologue en partance pour Mars, a un rapport sexuel avec son amant, lui aussi astronaute. Il y a des images de Mars au pied du lit ; elle ne pense qu'à ça, n'arrive pas à se focaliser sur le moment de plaisir et se jette dessus à peine l'acte accompli (ou non). C'est une mise en scène qu'on peut retrouver dans un épisode de série télé ou dans un film, aussi cliché soit-elle, mais qui fait très faux sur le papier. Je comprends que Stephen Baxter veuille nous faire comprendre que son personnage est obsédée par Mars, mais c'est raté, pour le coup, et peu appréciable. Encore une fois, je chipote. Cela dit j'ai franchement eu peur que la psychologie des personnages soit mise au rabais. Et en matière d'écriture, la psychologie d'un personnage ne se résume pas à un unique trait de caractère, à une façon de parler.

Au bout des 510 pages, nous ne sommes toujours pas arrivés sur Mars. Ces 500 pages, c'est une longue introduction haletante, avec une bonne dose d'action à un moment donné (la mission Apollo-N qui part en steak, en 100 fois pire qu'Apollo 13). Stephen Baxter a fait me cramponner au bouquin durant cette scène où Mission Control tente désespérément de sauver l'équipage. Son écriture s'est retrouvée beaucoup plus dynamique, avec des phrases très courtes, des répétitions, des monologues intérieurs pour plusieurs personnages. Elle a son intérêt, cette scène, elle n'est pas là gratuitement. Elle renvoie à Apollo 1 (l'équipage est brûlé vif sur la rampe de lancement suite à une défaillance électrique) et aux navettes Challenger et Columbia qui explosent respectivement au décollage en 1986 et à la rentrée dans l'atmosphère en 2003. Cette scène, aussi terrible soit-elle, nous met face à la dangerosité de la conquête spatiale, au courage et à la vaillance des hommes et femmes qui travaillent chaque jour dessus. Ces accidents remettent en cause l'intérêt de la conquêtes spatiale pour l'opinion publique, première opposante du budget alloué à ISS. Alors quand on dit qu'on prévoit d'aller sur Mars…
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Mieux qu'un long discours : j'ai dévoré ces 800 pages bien tassées en trois jours, rognant sur mon temps de sommeil afin de lire toujours quelques lignes supplémentaires.

Une claque monumentale.

Je ne suis pas un fanatique des voyages dans l'espace, ni même un amateur. J'ai comme tout le monde une curiosité pour les 2-3 gugusses qui s'envoient en l'air de temps en temps. Mais là.
J'étais dans la salle des commandes lors de la débâcle. Je pilotais la fusée quand tout s'est mis à aller à vau-l'eau. J'étais cet ingénieur chargé de construire ce putain de Mem pour Mars. J'ai suffoqué dans l'atmosphère de Vénus. J'étais cet astronaute qui s'effondre en apprenant qu'il ne volera plus jamais.
Bref, j'ai vécu quasi chaque ligne racontant ce long périple, de l'idée utopique de départ à sa réalisation.

Nous suivons le vol vers la planète Mars en compagnie de trois astronautes. Ce récit est entrecoupé par celui plus dense de la période 1969 - 1980 qui a permis ce lancement. Pluralité de personnages, de points de vue, l'auteur y ajoute des éléments politiques, techniques et sociétales rendant crédible sa légère uchronie. Loin d'être une simple apologie des vols habités, sa critique y est tout aussi rendue : la Nasa a sa cohorte de casserole au cul, une technocratie froide, les politiques tentant de redorer leur images et devenir ainsi un futile personnage historique, les enjeux économiques.

Cela aurait pu être indigeste, mais l'auteur parvient à rendre le tout romanesque et crédible.
Il y a bien quelques défauts : un début difficile à se mettre en place, certaines longueurs techniques, un jargon parfois un peu trop présent, des états d'âmes malvenus, le personnage de Nathalie York un peu froid. Des broutilles face à cette fresque étrangement très terre à terre.

En conclusion, je continuerai à explorer cette trilogie de la Nasa via Titan et Poussière de lune

Pas de version numérique légale ! Et attention, J'ai lu a voulu s'en mettre plein les poches en découpant artificiellement ce roman en deux tomes, pensez à acheter ou emprunter les deux en même temps.
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Avec Voyage, on s'attaque à du lourd, du solide, à de la science-fiction qui ne déconne pas. Que diriez-vous de rembobiner l'histoire de l'exploration spatiale ? Avec ce roman uchronique sorti en 1996, Stephen Baxter tente de donner une certaine réalité à un rêve : celui de voir la NASA décider d'aller sur Mars dans la foulée des premiers pas sur la Lune. Au diable les sondes spatiales, cette fois-ci on y va vraiment. de l'idéal à la pratique, toutefois, il y a quantité de décisions difficiles à prendre, de travail acharné à abattre et de vies avec lesquelles jouer.

Voyage est en fait constituée de deux lignes temporelles. L'une d'entre elles débute avec les premiers pas sur la Lune en 1969. On y découvre d'emblée deux choix délibérés de l'auteur. D'une part, pour des raisons pratiques, Buzz Aldrin (dans la réalité, deuxième homme à avoir marché sur la Lune) est remplacé par un personnage fictif dénommé Joe Muldoon. D'autre part, Kennedy a survécu à sa tentative d'assassinat et son fauteuil roulant ne l'empêche pas de peser sur la politique spatiale de Nixon. Cette ligne de temps, étendue sur une grosse quinzaine d'année, décrit les différentes étapes qui amènent la NASA à consacrer tous ses efforts au programme martien plutôt qu'à tout autre. C'est ainsi qu'est mis en place le projet NERVA (qui a aussi existé dans notre réalité) dont le but est de concevoir une fusée à propulsion nucléaire, solution mise en avant par les ingénieurs les plus en vues. Quant à l'autre ligne temporelle, elle commence tout simplement avec le décollage de la fusée Ares vers Mars. A son bord, les astronautes Nathalie York, Ralph Gershon et Phil Stone entament un voyage de plusieurs mois vers la planète rouge. On pourrait croire que l'entrecroisement de ces deux histoires soit préjudiciable au suspense, mais c'est en fait le contraire : la narration en sort renforcée et pousse à se concentrer sur l'essentiel.

Pour dire les choses clairement, Voyage s'adresse directement aux amoureux les plus acharnés de l'exploration spatiale. Stephen Baxter a bénéficié de l'aide précieuse de membres de la NASA et cela se sent : son récit est précis, pragmatique, parfois même technique, mais on s'y croirait vraiment. Il s'emploie à décortiquer chaque étape, chaque jalon, chaque prise de décision importante influençant le destin d'un programme aussi ambitieux que celui-là. Pour lui, quelques personnalités présentes au bon endroit au bon moment auraient pu faire basculer l'histoire de l'exploration spatiale, pour le meilleur et pour le pire. Il s'agit d'un postulat de départ discutable, mais cela n'empêche pas le résultat d'être très rigoureux. Pas de flamboyance stylistique ici, on rêve les pieds sur Terre tandis qu'on voyage dans des boîtes de conserve fragiles et inconfortables. Il faut aussi souligner que ce livre développe une réelle réflexion sur la pertinence des vols habités par rapport à l'exploration automatisée, un débat d'ailleurs loin d'être tranché dans le monde réel. Baxter pèse le pour et le contre avec un certain brio, même s'il est le premier à reconnaître de quel côté son coeur balance.

Cette uchronie impressionne par sa richesse, certes, mais elle ne fait pas l'impasse non plus sur le développement de ses personnages. Ce sont ces derniers qui lui donnent, in fine, toute son intensité dramatique. Nathalie York, géologue, est la principale protagoniste. Jeune et pleine d'idées sur la manière dont la NASA devrait fonctionner, sa passion pour la planète Mars l'entraîne petit à petit au sein d'un univers très masculin essentiellement peuplé de pilotes d'avion et d'ingénieurs. Mais longue est la liste des candidats au vol fatidique, et tous ont des arguments à faire valoir. La compétition, d'ailleurs, s'étend au-delà des astronautes. Entre le choix de la méthode adéquate pour se rendre sur Mars et celui des sous-traitants qui construiront le vaisseau spatial, les affrontements à coups de conférences, de discours et de réunions à huis-clos s'enchaînent et ce sont des vies entières qui en dépendent.

Rêveur et terre à terre, Stephen Baxter nous entraîne à la fois dans l'espace interplanétaire et au sein d'innombrables locaux de la NASA, deux univers très différents mais indispensables l'un à l'autre. Sobre et aisé à lire de par son style, Voyage risque toutefois de décourager les moins acharnés, que les passages les plus techniques pourront rebuter. Il n'empêche, divisé en deux livres dans sa version poche française (était-ce d'ailleurs réellement nécessaire ?), Voyage est un chef d'oeuvre pour tout passionné de l'exploration spatiale.
Lien : http://nonivuniconnu.be/?p=2..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Apollo a galvanisé l'esprit des Américains après une décennie difficile aussi bien ici qu'en dehors de nos frontières. Mais maintenant que nous avons atteint la Lune, je pense que nous ne devons pas laisser retomber notre volonté collective d'aller de l'avant. Nous devons porter nos regards plus loin. En cette occasion triomphale pour la mission Apollo, je voudrais lancer pour mon pays un nouveau défi, celui d'aller plus loin que la plupart d'entre nous ne l'ont jamais rêvé, celui de continuer à fabriquer nos puissants vaisseaux et d'entreprendre désormais la conquête de la planète Mars.
(...)
C'était peut-être vrai, ce que certains murmuraient. Que les balles auxquelles Kennedy avait survécu au Texas, six ans plus tôt, n'avaient pas seulement ravagé son corps ...
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Deux jours plus tard, un long télégramme atterrit sur le bureau en acier bleuté de J.K. Lee.
Il fit venir Jack Morgan et lui tendit le message.
Morgan le lut attentivement, tout en surveillant Lee du coin de l’œil.
Le télégramme émanait de Ralph Gershon, l’un des astronautes du comité d’évaluation. Il s’agissait, essentiellement, d’une liste de questions concernant la soumission de Columbia. Beaucoup étaient brutales, et la première constituait une perle en son genre. Traduite du jargon administratif habituel, cela donnait : Comment une bande de rigolos et d’emmerdeurs comme vous peut-elle prétendre mener à bien une entreprise comme la fabrication du MEM ?
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Pour les petites choses, d’abord : les concepteurs de missions s’efforçaient d’accorder les menus aux goûts des différent cosmonautes. Les couleurs des parois et des équipements étaient soigneusement étudiées. Il y avait des lecteurs de cassettes individuels, avec de la musique correspondant aux goûts de chacun ou des bruits familiers provenant de l’environnement personnel des cosmonautes. Chants d’oiseaux, bruits de vagues, averses. Les cosmonautes étaient encouragés à emporter des plantes ou de petites créatures vivantes dans l’espace, quelquefois à titre d’expériences biologiques.
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Ralph Gershon avait du mal à concilier l'extraordinaire aventure en train de se dérouler dans le ciel, ces trois hommes qui risquaient leur peau dans l'inconnu, avec la connerie aveugle, mensongère et insensée de cette guerre de merde.
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La question du journaliste, quoique facétieuse, témoignait d’une grande finesse. La NASA était très avancée au plan technologique, mais totalement inapte à veiller aux besoins des êtres humains qu’elle logeait dans ses machines de rêve étincelantes descendant en ligne droite de l’imagination de von Braun. Elle n’était même pas capable de reconnaître que ces besoins existaient.
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