Un coq bien arrogant - et borgne - arrive dans un zoo. Tous les animaux accourent pour avoir des nouvelles de l'extérieur.
Las ce coq est professeur de français et dehors tous les mots d'origine étrangère. Les animaux ont l'interdiction de les employer, plus de maboul (arabe) ni de camarade (italien) et puis finalement ce ne sont plus les mots qui gênent notre coq. Dehors les zèbres dont le nom est origine portugaise ain
si que les zébus (Tibet) et puis aus
si les ouistitis, caïmans et condors (Espagne).
A force il ne reste plus grand monde autour du coq qui hurle depuis des heures. Arrive un vieux lion qui se demande bien ce qui se passe. Lui ce qu'il veut c'est petit-déjeuner tranquille. Mais du thé c'est impossible (Asie), pas de croissants (allemand), ni de cacahuètes non plus (Amérique).
Le vieux lion, matois, aura une idée pour pouvoir déjeuner en toute tranquillité, et faire un festin (mot italien) avec ses amis du zoo en faisant taire ce coq bien intolérant.
Une fable moderne, qui nous apprend que la langue française a beaucoup emprunté et un message sous-jacent de l'auteur.
Une histoire facile à lire, faite principalement de dialogues pour découvrir ces mots voyageurs, et illustrée par
Bruno Heitz.