Jade et Enzo doivent passer les vacances de Noël chez leurs grands-parents. Lors d'un tour de grande-roue avec leur grand-mère, le grand-père, sous le coup de la colère, donne deux fessées à Jade devant des passants. Jade, choquée, ne digère ni l'injustice, ni l'humiliation dont elle a été victime. le frère et la soeur décident d'agir et créent même un compte sur les réseaux sociaux, « Chasseurs de fessées" pour faire comprendre que la violence et l'humiliation ne sont pas tolérables.
Un nouveau titre pour cette collection ô combien importante sur les droits de l'enfant. « Finies les fessées » aborde le sujet délicat de la violence éducative ordinaire.
Sophie Bénastre prend clairement position contre cette pratique qui nuit à l'épanouissement des enfants. Avec ce court roman, elle rappelle l'importance de respecter leurs droits et de leur donner une éducation basée sur la bienveillance et le respect mutuel.
Les jeunes lecteurs seront en totale empathie avec nos deux héros. On se met en colère avec Enzo et on pleure avec Jade. L'accent est mis sur le dialogue. J'ai bien aimé la fin.
L'autrice traite le sujet avec finesse tout en évitant de porter un jugement sur les parents qui pratiquent la fessée. Bien souvent, ils ne font que reproduire un schéma qu'ils ont subi dans leur enfance.
Sophie Bénastre en profite pour rappeler la loi en vigueur en France qui interdit toute forme de violence physique ou psychologique à l'encontre des enfants.
Chaque chapitre se termine par un micro-trottoir dans lequel des personnes donnent leur avis sur les fessées. Autre temps, autre moeurs ; les pratiques changent. On remarque que les personnes qui pensent que cela reste un moyen efficace d'éduquer sont les plus âgés.