Les 9 livres illustrés Tip Tongue Kids accompagnent les enfants dans leur apprentissage du français et de l'anglais ! Comment ça marche ? Découvrez les secrets de cette merveilleuse enseignante de CP-CE1 et de ses élèves. Aujourd'hui : l'English Tree !
"Tip Tongue Kids" : 9 livres écrits par Stéphanie Benson et illustrés par Zelda Zonk, publiés aux @Editions Syros .
Et les audios sont disponibles gratuitement sur l'application Syros Live, les plateformes du streaming et le site dédié aux enseignants https://tip-tongue-anglais.syros.fr
Rendez-vous sur : https://www.syros.fr/ !
Réalisation : Matthieu Foulet.
Stéphanie Benson/5
7 notes
Résumé :
Un commissaire coince pour trafic de drogue l'un des fils Saunier, membre d'une famille qui bénéficie de protections politiques.
Pour étouffer l'affaire, le policier est envoyé à Perpignan ; il va enquêter sur le meurtre d'une jeune droguée, retrouvée assassinée et mutilée.
Ce n'est pas un cas isolé. Le commissaire sait que, depuis une dizaine d'années, plusieurs autres crimes de ce type ont été perpétrés. Avec obstination, il va s'acharner à débusquer... >Voir plus
Pour étouffer l'affaire, le policier est envoyé à Perpignan ; il va enquêter sur le meurtre d'une jeune droguée, retrouvée assassinée et mutilée.
Ce n'est pas un cas isolé. Le commissaire sait que, depuis une dizaine d'années, plusieurs autres crimes de ce type ont été perpétrés. Avec obstination, il va s'acharner à débusquer... >Voir plus
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- Oui.
Un mot qui dura toute une éternité, qui s’étira dans le temps comme une longue blessure dont on ne se remet jamais complètement. Il aurait pu nier. Il ne savait pas qui avait trouvé les affaires dans son sac. Il aurait pu nier, dire que c’était un piège, l’autre l’aurait cru, mais il n’en avait plus la force. De toute façon, il l’aurait appris d’une manière ou d’une autre, tôt ou tard. Il ne voulait pas faire du mal au vieil homme, et sentait cependant que le mal était déjà fait. Il le regarda enfin. Petit, plutôt bien portant sans être gros, un visage fait de rides qui adoucissaient un regard où toute la douleur du monde avait trouvé refuge.
Un mot qui dura toute une éternité, qui s’étira dans le temps comme une longue blessure dont on ne se remet jamais complètement. Il aurait pu nier. Il ne savait pas qui avait trouvé les affaires dans son sac. Il aurait pu nier, dire que c’était un piège, l’autre l’aurait cru, mais il n’en avait plus la force. De toute façon, il l’aurait appris d’une manière ou d’une autre, tôt ou tard. Il ne voulait pas faire du mal au vieil homme, et sentait cependant que le mal était déjà fait. Il le regarda enfin. Petit, plutôt bien portant sans être gros, un visage fait de rides qui adoucissaient un regard où toute la douleur du monde avait trouvé refuge.
Il se mit à pleurer, doucement d’abord, parce qu’il ne savait pas très bien pourquoi il pleurait, puis plus fort ; des sanglots, comme un gamin, parce que ça faisait mal, trop mal, parce que c’était trop injuste de se faire virer, lui, le meilleur, pour une histoire de came. Un jour son patron, alors qu’il n’était encore qu’apprenti, lui avait dit qu’il avait de l’or dans les doigts. De l’or gâché, de l’or pourri, de l’or terni par des couches de crasse.
Il ne voulait pas entendre le mal banalisé par la langue de bois de la science, ni entendre réduire des morceaux de chair déchiquetée à des termes techniques sans jugement. Ce jeune corps avait été beau et vivant, avait couru, ri, mangé des glaces l’été au bord de la mer, et le mal l’avait arraché à ça, l’avait fait souffrir au-delà de toute souffrance. Jusqu’à la mort.
Elle avait suffisamment lu de livres de biologie pour savoir ce qu’étaient les règles, mais entre savoir et sentir... « Le sang du péché », disaient certains ; le prix du savoir, le prix à payer pour Eve qui avait croqué la pomme afin de tout comprendre.
Libres, les hommes. Libres de tuer, de torturer, de massacrer, de détruire et d’avilir une jeune vie déjà en voie de perdition parce que celle-là, comme toutes ses petites sœurs après elle, présentait aussi des marques de piqûres intraveineuses sur les bras.
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