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Stéphane Perger (Autre)
EAN : 9791091146500
240 pages
Dystopia (16/10/2023)
3.93/5   7 notes
Résumé :
Appliquant le principe de l'uchronie à sa propre jeunesse, l'auteur imagine ce qui serait advenu de sa vie s'il avait accepté l'offre que lui fit un inconnu au printemps 1965.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Vous connaissez certainement Francis Berthelot.
Et si ce n'est pas le cas, il serait plus que temps de rattraper ce retard.
L'auteur multi-primé du Rivages des Intouchables n'avait plus rien écrit — à l'exception d'une nouvelle — depuis 2015 et la conclusion de son cycle monumental du Rêve du Démiurge, récemment réédité en intégrale chez Dystopia.
C'est justement avec cette dernière maison d'édition que Francis décide de remettre le couvert une ultime fois (?) avec un ouvrage bien particulier au titre truculent : Auto-Uchronia ou Fugue en Zut mineur.
Mais que cache cet étrange petit objet délicieusement illustré par Stéphane Perger ?

Quand la fiction dépasse la réalité
Sorte d'exercice de style en bonne et dur forme, Auto-Uchronia se scinde en deux parties bien distinctes.
La première raconte l'histoire d'un certain Francis Berthelot né à Paris en juillet 1946, second fils d'une famille scientifique et qui va peu à peu s'éveiller à l'amour de la littérature, de la musique…et des corps masculins. La seconde partie imagine un jour fatidique de 1965 où tout bascule, une rencontre un peu au hasard dans une librairie et un choix qui va conduire Francis à devenir un autre… à moins qu'il ne (re)devienne lui-même.
Vous l'aurez compris, Auto-Uchronia, comme son nom l'indique malicieusement, est une uchronie autobiographique. Ou peu s'en faut.
Francis Berthelot, dans notre monde, prend la route tracée par ses parents et son grand frère, faite de grandes écoles et de CNRS avant de s'illustrer dans les mondes imaginaires que nous connaissons.
Dans Auto-Uchronia, les choses vont prendre un chemin différent, illustrant à merveille que nos existences sont parsemées de noeuds d'où certains fils vont partir dans des directions opposées.
On pense bien sûr à Mes Vrais Enfants de Jo Walton dans cette façon d'importer l'uchronie à l'échelle d'une vie, sur une simple réponse à une question posée par un autre. Pourtant, le but de Francis Berthelot n'est pas ici de changer la face du monde qui l'entoure mais d'imaginer ce qu'aurait été sa vie s'il avait emprunté une voie différente.
Qui, au fond, n'a jamais rêvé d'arpenter les infinies possibilités de sa vie passée ?
Bien sûr, tout n'est pas exact, même dans la première partie.
Des noms glissent, des fantasmes s'immiscent. Mais qu'importe finalement, l'expérience est là, celle, toute personnelle, d'un auteur qui regarde son enfance et sa jeunesse pour en tirer des moments marquants.
On découvre ainsi le petit Francis Berthelot et les mythes familiaux qui irriguent sa jeunesse et son éducation, l'ombre fraternelle qui le pousse toujours plus haut même contre son gré, les résolutions forgées dans le secret des traumatismes passés sous silence.
Avec une poésie immédiate et une écriture déliée, sublime, Francis Berthelot se dévoile pour nous, nous dit ses peurs et ses bonheurs.
Mais autre chose, forcément, va venir marqué ce récit…

Aimer les hommes, en silence
Ce qui va venir jouer un rôle prépondérant dans cette autobiographie floutée, c'est la découverte et la prise de conscience de Francis Berthelot d'une sexualité taboue à l'époque : l'homosexualité.
Dès lors, l'auteur français raconte avec pudeur et justesse le parcours d'un homme qui doit apprendre par lui-même et n'ose pas montrer à sa famille ce qu'il est vraiment. Auto-Uchronia explore un passage à l'âge adulte à travers le prisme d'une sexualité considérée comme déviante dans cette France-là. Surtout quand, en plus, on aime bien un peu de sado-masochisme pour pimenter ses ébats.
On comprend ainsi que la duperie envers les proches est double : Francis aime les lettres et pas tant les chiffres, fantasme des hommes quand on pense qu'il aime les femmes. L'apprentissage et le cheminement se fait seul ou presque, émaillé de rencontres qui vont petit à petit apprendre à notre héros de rien qu'il faut être un tout pour devenir adulte.
En dérapant dans une seconde partie encore plus émouvante, Francis Berthelot se perd dans un doux fantasme, du genre où le prince vient vous sauver malgré ses habits de gueux. Tant qu'il a la charpente après tout…
Martial, sauveur lettré et ancien gigolo, prend une immense place dans le coeur de l'auteur comme du lecteur, dévoile la difficulté terrible à être homosexuel et à l'assumer en ces temps obscurs.
Voilà pourtant que la beauté triomphe, que la liberté s'offre à tous et que Francis s'invente un double lui, en blond à barbiche, libraire avant chercheur, sur une autre route qui le mène à une autre existence, là-bas, au loin, perdue entre une plage sous acide et un libraire qui aime les merles.

Fausse autobiographie et véritable uchronie, Auto-Uchronia est un livre du beau qui dit le laid, trouvant le courage d'assumer ce qu'on voulait faire disparaître. Francis Berthelot offre quelque chose de sincère et de touchant, sorte de somme de ce qu'il est, de ce qu'il a été et de ce qu'il sera toujours : un écrivain-poète épris de tolérance et de liberté.
Lien : https://justaword.fr/auto-uc..
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Francis Berthelot (né en 1946), en sus d'une brillante carrière scientifique, s'inscrit dans le paysage SFFF hexagonal à titre de romancier, d'essayiste ... etc. L'implication de l'auteur dans la vie du genre lui confère en outre une place à part. Il semble reconnu par le milieu littéraire professionnel qui est le sien et le lectorat qui le suit entre SFFF et « transfictions ». Il est l'auteur de « Bibliothèque de l'Entre-Mondes », un essai recensant et disséquant quelques-unes de ces dernières ; sous ce nom se trouve une frange d'oeuvres romanesques oscillant entre SF et Littérature Générale.

Je ne connais que peu (voire pas) l'oeuvre de Francis Berthelot malgré mon goût marqué pour le genre dans lequel elle s'inscrit majoritairement, la Science-Fiction. L'écho positif que nombre de forums et blogs spécialisés renvoient d'elle et de lui m'intrigue. J'en suis curieux et cherche à m'en faire une opinion. Il me fallait y venir pour enrichir ma culture SF.

Fin 2023, Berthelot a 75 ans. « Auto-Uchronia » sort chez « Dystopia Ed.». L'ouvrage permet à Berthelot de revenir dans l'actualité des parutions récentes après quelques années de silence. Son titre a de quoi étonner. Comment le décrypter ? Tout s'explique par l'association de deux termes, l'un renvoyant à la littérature blanche (une autobiographie) et le second à la SF (une uchronie). Tout s'explique à la convergence des parallèles entre deux genres. Tentant postulat de départ .. ! L'antagonisme apparent des termes éveille la curiosité, appelle la lecture.

Le versant autobiographique ouvre le bal. Il couvre les 20 premières années d'une vie (1946-1965). L'exercice est classique. Une petite enfance modèle ; un cercle familial qui impose un formatage social ; un milieu scolaire et universitaire élitiste à marche forcée ; un carcan sentimental bienveillant mais rigide ; une homosexualité qui n'avance que masquée…

A mi-volume, l'auteur change de cap brutalement, ouvre le chemin à l'uchronie. Berthelot l'applique à sa propre personne. Nous voici, le temps du printemps, de l'été et de l'automne 1965 en pays de fiction. L'auteur fantasme, dissèque un passé hypothétique qui n'est pas le sien. le « Et si.. ! » s'impose, brouille les pistes et courre jusqu'à l'épilogue.

Le point de divergence : Francis a 19 ans, est mineur au regard des lois de l'époque ; un inconnu, rencontré dans la rue, lui propose de fuguer durablement. L'envie est là. Francis ne donne pas suite dans la vraie vie mais accepte dans la virtualité uchronique. Ses intentions : fuir alors qu'on le prive de sa vraie ambition, écrire, devenir romancier. Plutôt affronter une société particulièrement homophobe au mitan des 60's ou du moins vivre sa différence sans trop se cacher.

Le « que ce serait-t-il passé si .. ? » est habilement conduit, le postulat de départ est original. le pari était difficile à tenir. La réussite est au bout. Cette double-vie est tour à tour prenante et attachante, éclairante. N'empêche, le lecteur a, par instants, l'intuition de trouver dans la partie uchronique de gros bouts de réalité, ceux-ci semblent avancer masqués, négociés à l'ombre de la fiction.

« Auto-uchronia » est le double regard d'un homme sur son passé : une vision en différé née de la réalité, une autre décalée issue de la virtualité de son imagination ; à l'égal de ces rétroviseurs en deux parties qui détectent en périphérie ce qui se niche dans les angles ; on n'est pas loin des « univers parallèles ».

Berthelot possède une belle plume, vive, facile, franche, directe et précise. Il conduit un propos critique, malgré tout apaisé et sans trop d'amertume, en écho à la virulence homophobe d'une époque somme toute récente qui, violente ou hypocrite, aurait pu le détruire.

« Auto-Uchronia », ouvrage de « Non-Fictions » (dixit la 1 de couv) ou roman pleinement SF ? Quelle importance ? Seule certitude : ce n'est qu'un premier pas, un marchepied, une passerelle vers le gros d'une oeuvre romanesque qui, elle, est SF. Il me faudra aller, en ce sens et pour l'essentiel, vers la réédition en 3 intégrales des 9 tomes de son cycle SF majeur : « le rêve du démiurge ».

Merci Babelio, Masse Critique, l'auteur, l'éditeur..!

Lien : https://laconvergenceparalle..
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Francis Berthelot est (enfin, était) un enfant choyé, issu d'une famille aisée et promis à un grand avenir dans une grande école.

Dans cette semi-autobiographie, on le suit depuis le jour de sa naissance jusqu'à ses dix-huit ans. Lui que ses parents rêvaient en fille, nous emmène du souvenir de son premier petit pot (pas celui-là, oui, voilà, l'autre petit pot) à ses débuts à la maternelle. Des jeux des filles, qu'il préférait à ceux des garçons, à sa première « grande école », celle de ses six ans. Des vacances en Suisse avec les amis de ses parents à celles, quelques années plus tard, en Italie avec une certaine fille et puis surtout un certain garçon. Pendant cent et quelques pages l'auteur nous dépeint les dix-sept premières années de sa vie avec foule de détails et de ressentis.

Cette première partie, qu'on nous promet très peu romancée, n'est pas dénuée d'intérêt quoi que tout y soit, forcément, un peu survolé. Et heureusement, en un sens, car s'y attarder davantage aurait été de trop.

Il y a un côté bucolique dans cette première partie, un peu comme dans un livre de Pagnol sans la dimension champêtre (Ou pas trop, les vacances se passant bien à la campagne mais Paris restant le théâtre de tout le reste. Notez quand même que je n'ai lu qu'un seul livre de Pagnol il y plus de 20 ans, ma comparaison n'est du coup peut-être pas la plus pertinente, mais c'est l'ambiance dont je me souviens.)

La seconde partie, qui commence le jour où Francis accepte une proposition d'un inconnu ayant reconnu en lui le burn out étudiant qui le rongeait, nous fait dévier de la réalité. Un pas de côté et tout est à réinventer.

Dans la vraie vie, Francis est resté un gentil garçon bien élevé. Il a écouté papa-maman, il a fait de grandes études. Il est devenu scientifique. Et il a tu son homosexualité.

Dans la version uchronique il a fugué, il s'est écouté, a tout fait pour devenir auteur (enfin, même dans la vraie vie il a fini par y parvenir, le petit filou).
Et si je comprends à 100 % l'intérêt et l'envie de réécrire pour soi ce qui s'est passé, de voir quels autres chemins on aurait pu prendre, j'avoue que cette seconde partie m'a parfois agacé. Et pas forcément pour les raisons que vous imaginez.

En fait, à partir du moment où Francis quitte tout pour repartir à zéro, ça se passe à merveille. L'étranger est libraire, bien intentionné, il a de quoi l'héberger, l'engager et l'aider à s'émanciper. Il connaît d'ailleurs les bonnes personnes pour cela, et au final tout roule sans le moindre petit pépin.

Ce qui m'énerve, pourtant, ce n'est même pas ça mais le fait que j'ai eu l'impression de lire la rébellion d'un gamin extrêmement privilégié qui a fréquenté les meilleures écoles, à eu accès à la culture a s'en étouffer et parvient encore à se plaindre parce qu'on le pousse à faire de grandes études qui lui permettront de gagner un max de flouze pour ne pas avoir à changer son style de vie. J'entends bien que c'est une pression, autant les attentes des parents que l'ombre du grand frère, toujours parfait, toujours cité en exemple, mais le fait que tout lui réussisse à partir de l'instant où il met un pied hors de chez lui, sans galère, sans échec, sans rencontrer aucune résistance, bah c'est quand même fort la vision d'un homme qui n'a justement jamais fait partie de la classe populaire. C'est un fantasme très éloigné de la réalité vu par une personne qui ne peut que rêver de ce à quoi ressemble la vie des autres, la vie des pauvres.



Ce que je viens d'écrire me parait quand même vachement salé, du coup je vais être 100 % transparent, parce qu'en vrai, ce livre ne mérite pas que je m'acharne autant dessus. Avant de l'attaquer je venais de lire pratiquement d'affilée plusieurs récits de gosses de riches qui se plaignaient de leurs vies trop compliquées avec toutes leurs richesses et toutes ces opportunités qui s'offraient à eux. Je crois qu'il est possible que ça ait fini par me gonfler un peu. Ce qui fait que, vraiment, c'est juste pas de chance pour l'auteur, mais il a été celui de trop.

Parce qu'en vrai, je n'ai vraiment pas détesté ma lecture, même si j'ai parfois eu un peu de mal à m'investir, je pense m'intéresser un jour aux autres livres de Berthelot. C'est une histoire sympathique à l'écriture simple et efficace qui ouvre une porte sur un monde qu'on n'a pas forcément connu (pas que pour le côté riche, toute l'intrigue se déroule entre 1946 et 1965, qui est une époque que je n'ai, fort heureusement, pas connu, je suis déjà un bien assez vieux croûton comme ça).

Au final, lisez Fugue en Zut mineur pour vous faire votre avis. C'est vraiment pas un mauvais livre malgré ses défauts. Il se lit relativement vite et le petit Francis est souvent touchant.
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Auto-Uchronia ou Fugue en ZUT mineur de Francis Berthelot aux éditions Dystopia Workshop.

Né en 1946 dans une famille de scientifique parisiens aisée, Francis Berthelot a grandi en suivant le chemin scolaire tout tracé par ses parents... Et en cachant ses penchants pour les hommes virils et musclés, l'homosexualité étant tabou à l'époque.
Mais que se serait-il passé s'il avait tout planté pour accepter la proposition d'un inconnu ?
C'est ce que l'on apprend dans Auto-Uchronia.

J'ai honte, je n'ai jamais lu Francis Berthelot avant ce livre, alors un grand merci à Babelio et aux éditions Dystopia pour l'envoi. 😊
Découpé en deux parties, le récit nous raconte la jeunesse du petit Francis, sa vie parisienne qui pourrait paraître si parfaite, si ce n'est une attirance inhabituelle et inavouable (pour l'époque) envers les homme, et un mal-être grandissant petit à petit tandis que ses parents le forcent à suivre le même parcours scolaire que son frère si doué et si parfait.
Sauf que Francis lui voudrait devenir écrivain ! Et un jour de Maths Spé, alors qu'il est au bord du burn-out étudiant il rencontre Mathias.
Et tout bascule dans l'Uchronie...
Dans la 2eme partie, l'auteur nous raconte ce que sa vie aurait pu devenir s'il avait tout plaqué pour faire ce qu'il souhaitait vraiment.

Ce livre n'est pas sans rappeler Mes Vrais Enfants de Jo Walton, sauf que le basculement de la vie de Francis ne va pas changer radicalement le monde entier, mais seulement son avenir et celui de ses proches.

La première partie est plaisante à lire. On s'attache au petit Francis, on partage ses bonheurs, ses malheurs à l'école (TW Harcèlement), la découverte de sa sexualité. Mais tout ça avec une certaine pudeur qui ne nous met pas mal à l'aise...
(J'ai été personnellement touchée par les 2 années de prépa, qui m'ont rappelé une horrible année)
La deuxième partie, totalement uchronique est fantasmée et paraît un peu trop parfaite pour être vraie (mais après tout, l'auteur fait encore ce qu'il veut 😀), mais se lit d'une traite. On note la différence de ton, c'est plaisant à lire et on aurait souhaité que ce soit réel pour l'auteur.
Une autobiographie touchante et émouvante. 😊
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Que veut dire ce signe ? Me suggère-t-il qu'un jour je serai écrivain ? Cela me paraît démesuré. J'ai à peine dix ans, et les écrivains sont de vieux messieurs - en général morts depuis des siècles. Par quel tour de passe-passe pourrais-je devenir l'un d'eux ?
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Un amour non partagé n'est qu'une illusion d'optique.
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Vidéo de Francis Berthelot
Après deux mois de repos, la chaîne Youtube du Bélial' reprend le rythme irrégulier de ses émissions, par une rencontre avec Francis Berthelot. Écrivain ayant surtout oeuvré en science-fiction au début de sa carrière littéraire, Francis Berthelot a entrepris au cours des années 90 et 2000 la rédaction d'un cycle de merveilleux sombre, le « Rêve du Démiurge ». Ce cycle fascinant à l'histoire éditoriale compliquée a trouvé son achèvement en 2015 avec la parution conjointe du dernier volet, Abîme du rêve, et de l'intégrale en trois volumes (co-édition Bélial'/Dystopia). Cette rencontre sera l'occasion de revenir sur le « Rêve du Démiurge » en compagnie de son créateur, d'évoquer les transfictions et les projets musicaux qui occupent désormais Francis Berthelot. Animation : Pierre Constantin, des éditions Dystopia, et Erwann Perchoc Illustration : Laurent Rivelaygue
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