Un très court texte ou se croisent les pensées spirituelles de l'auteur.
Il y a, dans le lot, certaines phrases à méditer, pleine de charmes, pour, peut-être mieux réussir à se soustraire à ce qui nous alourdit.
L'ouvrage étant, par ailleurs, d'une telle brièveté qu'il mérite bien les vingt minutes que vous prendrez a sa lecture.
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Petites réflexions philosophiques... dont beaucoup sont ... à savourer!^^
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Un petit bijou... Recueil de phrases à savourer sans modération.
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Aujourd’hui mon amour je suis trop fatigué pour t’écrire. Tu trouveras dans ton cœur une lettre de plusieurs pages, remplie de silence. Lis-la lentement. La lumière de ce jour l’a écrite en mon nom. Il n’y est question que de toi et de ce repos qui me vient chaque fois que je tourne mon visage vers ton visage, là-bas, à plusieurs centaines de kilomètres.
J’ai souvent le sentiment que rien n’a d’importance. Ce sentiment n’est pas malheureux. Il est plutôt tranquille, calme. D’ailleurs c’est moins un sentiment qu’une évidence – une vérité de loin venue, une neige qui couvre presque tout.
Pourquoi « presque tout » : qu’est-ce qui résiste à cette « vérité » ?
-Trois choses et seulement trois. Ou plutôt une seule chose, la même entrevue dans ses trois états : solitude, silence, amour.
La certitude d'avoir été, un jour, une fois, aimé - c'est l'envol définitif du coeur dans la lumière.
Tu es celle par qui me vient le goût profond de vivre. Il ne faut pas craindre une telle phrase. Elle ne t'engage en rien. Le don que tu me fais est un vrai don - impossible à reprendre. Le bonheur c'est de te savoir en vie, et que cette vie passe au plus loin de moi n'importe pas.
Au début, j'ai cru que tu étais le monde entier. Je l'ai cru d'une croyance enfantine et sans doute nécessaire.
(...)
Aujourd'hui je n'attends rien de toi. Je voudrais seulement que la vie te soit douce et que tu ne meures jamais.
Si nous allions dans le monde avec l’insouciance de l’enfant qui s’endort au beau milieu d’une foule, le monde ne pourrait pas plus troubler notre cœur qu’il ne peut peser sur la respiration ample et légère de l’enfant endormi.
Avec Catherine Cusset, Lydie Salvayre, Grégory le Floch & Jakuta Alikavazovic
Animé par Olivia Gesbert, rédactrice en chef de la NRF
Quatre critiques de la Nouvelle Revue Française, la prestigieuse revue littéraire de Gallimard, discutent ensemble de livres récemment parus. Libres de les avoir aimés ou pas aimés, ces écrivains, que vous connaissez à travers leurs livres, se retrouvent sur la scène de la Maison de la Poésie pour partager avec vous une expérience de lecteurs, leurs enthousiasmes ou leurs réserves, mais aussi un point de vue sur la littérature d'aujourd'hui. Comment un livre rencontre-t-il son époque ? Dans quelle histoire littéraire s'inscrit-il ? Cette lecture les a-t-elle transformés ? Ont-ils été touchés, convaincus par le style et les partis pris esthétiques de l'auteur ?
Et vous ?
Au cours de cette soirée il devrait être question de Triste tigre de Neige Sinno (P.O.L.) ; American Mother de Colum McCann (Belfond), le murmure de Christian Bobin (Gallimard) ; le banquet des Empouses de Olga Tokarczuk (Noir sur Blanc).
À lire –
Catherine Cusset, La définition du bonheur, Gallimard, 2021. Lydie Salvayre, Depuis toujours nous aimons les dimanches, le Seuil, 2024. Grégory le Floch, Éloge de la plage, Payot et Rivages, 2023. Jakuta Alikavazovic, Comme un ciel en nous, Coll. « Ma nuit au musée », Stock 2021.
Lumière par Valérie Allouche
Son par Adrien Vicherat
Direction technique par Guillaume Parra
Captation par Claire Jarlan
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