Ce tome 18 poursuit l'intrigue autour de l'immobilier mais c'est surtout la combat entre Kitano Ken et Ban Phuong qui prend toute la place. Yumin vient mettre son grain de sel et ce passage révèle une position très machiste de cette série et de son auteur Boichi. Kitano Ken à un discours qui relègue la femme à une position inférieure, faible objet des désirs malgré leur capacité au combat, potiche sous-vêtue, voir pas vêtue du tout.
Sun-Ken Rock n'est pas une série féministe, j'en conviens, mais là, le point de vue est tellement ringard que je suis obligé de le souligner. J'aurais aimé qu'à notre époque le scénario soit plus subtil quant aux relations entre les hommes et les femmes. Ici, ce n'est pas le cas.
Dans cet opus, on trouve dans les dernières pages, une nouvelle aventure de Yumin, la brigadier et cela n'est prétexte qu'à dessiner des femmes dans des positions sulfureuse et sexy. Les pieds dans le plat jusqu'au bout.
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