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EAN : 9782702158883
544 pages
Calmann-Lévy (06/01/2016)
3.29/5   31 notes
Résumé :
Comme la majorité des New-yorkais, Joseph Guiteau n’est pas né à Manhattan. Dans son cas, il a quitté le Midwest quinze ans auparavant pour devenir acteur à New York. Malgré son physique de jeune premier, il n’a cependant jamais véritablement percé. Quand on le rencontre, Joseph est à l’aube de ses trente-trois ans, et se trouve rongé par un secret inavouable : tous les hommes de sa famille ont subi une mort soudaine à l’âge de trente-trois ans.

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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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J'abandonne...
Non que le style soit nul ou l'histoire , c'est juste que je n'arrive pas à accrocher avec les personnages ...
Un roman qui brosse le portrait de quelques habitants de New-York post attentats , sur la quatrième de couverture, cela avait de quoi attirer , mais avec moi, ça ne le fait pas ...
Joseph est acteur , oui mais pour l'instant que de films publicitaires . il est persuadé que, comme tous les hommes de sa famille ,il va mourir à 34 ans . Il se rend (en lousdé) à plein de réunions top-secret du style "On nous cache tout /on nous dit rien ". Du genre Kennedy est toujours vivant et vit en coloc avec Elvis ou bien les tours jumelles sont toujours là, il suffit de se pencher en rêve pour les voir !!! (Non, ça c'est moi qui exagère mais vous saisissez l'idée ...).
Et bien sûr, il ne parle pas à sa femme de ses réunions d'adeptes de la théorie du complot .
Il vient d'épouser Dell, qui grecque, a besoin d'une green-card . Elle travaille au zoo du Bronx , avec les reptiles . Et là vous commencez à comprendre pourquoi je n'y arrive pas ... (Berk / Brrrr/ Bouuuh .....). Quand elle n'est pas en train de soigner un crotale (Re-berk!!) elle passe son temps à refaire le match de ce qui aurait pu se passer mais ne s'est pas passé , avec ses ex (dont un est mort ...).
L'autre (son ex qui n'est pas mort ), est à moitié indien. Cela fait un certain temps qu'il n'est pas sorti de chez lui . Il ne peut pas, il souffre d'agoraphobie .
William est un copain divorcé , de Joseph. Il est aigri car il ne décroche aucun contrat d'acteur .
Il a un ami , un vieil homo, qui lui raconte sa vie . Et que c'était le bon temps avant etc.... sauf que ses potes sont tous morts du sida .
Toutes les tribulations des personnages sont très bien écrites , profondes et tout et tout , mais pas très gaies ...

Bon, arrivée là, je me dis que je ne suis pas obligée de poursuivre , que l'hiver est long et rude et que j'ai besoin de lectures plus légères ou policières ..
Plein de trucs à lire, pas assez de temps ...
Mais The New Yorker , le Wall Street Journal ont trouvé ça "ambitieux"," tragicomique", étourdissant , alors faites-vous votre idée .
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S'il s'agit de son premier roman, Christopher Bollen n'est pas un inconnu aux Etats-Unis où il est rédacteur en chef de la revue Interview (fondée par Andy Warhol) et signe des critiques littéraires dans plusieurs journaux importants. Il connaît bien Manhattan et ceux qui l'habitent, particulièrement les milieux culturels auxquels il ne se prive pas d'adresser quelques piques bien senties. le Manhattan qu'il nous montre ici n'est pas celui des tour-opérateurs, C'est celui des rêves envolés et des espoirs déçus. Celui des réalités, derrière les paillettes, les lumières et la poudre aux yeux.

"Il faut bien qu'un matin, on se réveille en voyant cette ville autrement qu'une vaste cour de récréation où on peut faire n'importe quoi et avoir la gueule de bois en permanence".

A Manhattan se croisent des individus venus des quatre coins du monde et du fin fond de leur propre pays. En quête d'une sorte de terre promise, d'un eldorado. de célébrité ou, au contraire d'un anonymat reposant. Peu y sont nés, tous en font leur terre d'adoption. Mais New York se mérite, New York n'a rien de miraculeux ou de magique. Joseph Guiteau espère qu'en ayant laissé l'Ohio derrière lui, il s'est aussi débarrassé de la malédiction qui terrasse les hommes de sa famille à l'âge de 34 ans, même si sa carrière de comédien reste poussive. En épousant Delphine Kousavos si vite après leur rencontre, en lui permettant d'accélérer le processus d'obtention de sa carte verte cherche-t-il à se donner toutes les apparences d'une vie normale tout en conjurant le sort par une bonne action ? A Manhattan depuis douze ans, del travaille dans des conditions précaires au département reptiles d'un zoo. Tout en éprouvant des sentiments profonds pour Joseph, comment être sûre de ses motivations réelles dans ce mariage ? Est-elle sincère alors que le souvenir de ses précédents petits amis est encore si présent ? Et notamment celui de Raj qu'elle ne peut s'empêcher de revoir. Raj est le frère de sa meilleure amie Madi. Tous deux issus d'une famille mixte, mère américaine et père hindou et constamment tiraillés par leur double culture, servant tantôt l'une tantôt l'autre. Photographe, Raj a fini par se terrer entre les murs de son studio, incapable d'exister en dehors. Madi exporte quant à elle les méthodes capitalistes américaines au service - croit-elle - de son pays d'origine. Pour finalement s'apercevoir qu'elle n'a rien compris. Pour son malheur, elle va croiser le chemin de William, un comédien raté, ami de Joseph, jaloux et prêt à tout pour exister à New York tout en menaçant sans arrêt de partir à Los Angeles.

Avec ces Manhattan people, le New York fantasmé, cosmopolite, arc-en-ciel en prend un petit coup. Derrière les apparences, c'est une ville dure que nous montre l'auteur. Une ville pleine de contradictions, à la fois sans pitié et terrain de tous les possibles. Les traces du 11 septembre 2001 sont bien présentes, ouvrant la voie à toutes les théories du complot et à des groupes qui s'en imprègnent dangereusement. Une ville où tous ces exilés, terriblement humains semblent perpétuellement en quête d'identité, démunis face à des obstacles inattendus, en manque de repères. Avec une question centrale : jusqu'où sont-ils prêts à aller pour gagner leur place à New York ?

J'ai passé un moment agréable avec ces Manhattan people, alternant entre mode caustique et tragicomique. Un angle de vue différent sur un certain New York et une plongée passionnante dans les rouages de ce qui motive les êtres. Une découverte intéressante.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Lu aux éditions Calmann-Lévy le premier roman du new-yorkais Christopher Bollen, Manhattan people, qui est sorti en France au tout début de l'année.

Premier roman d'un journaliste émérite qui est aussi rédacteur en chef de la revue fondée par Andy Warhol, Interview, Manhattan people a énormément séduit outre Atlantique.

A travers une intrigue foisonnante traversé par de nombreux personnages, Christopher Bollen donne à voir une génération Y venue à New-York pour concrétiser ses rêves dans un Manhattan post-11 septembre. L'image du New York fantasmé, cosmopolite, cité de tous les possibles, qui ne dort jamais est ici un peu mise à mal par la plume acerbe de l'auteur, qui nous en montre une cité avec son lot de contradictions, cruelle mais également forcément porteuse d'espoir.

On pense parfois aux romans de Jay McInerney, Bright Lights, Big City.ou 30 ans et des poussières qui tenaient aussi à nous montrer un New York de tous les possibles et de toutes les désillusions, qui accueille tout le monde à bras ouvert mais qui peut aussi rejeter tout un chacun avec la même force et la même soudaineté.

« Il faut bien qu'un matin, on se réveille en voyant cette ville autrement qu'une vaste cour de récréation où on peut faire n'importe quoi et avoir la gueule de bois en permanence »

Roman choral puissant et enlevé, on suit des personnages attachants qui se questionnent sur l'intérêt du rêve américain : Joseph, acteur multipliant les castings mais paralysé par la fatalité à l'aube de ses 34 ans, Del, sa compagne d'origine grecque exerçant dans le zoo du Bronx dans l'espoir d'obtenir sa green card, ou encore William, acteur en mal de devenir et ami/ennemi de Joseph…

Avec sa plume à la fois caustique mais qui sait aussi se montrer plus dramatique, voire même un peu désenchanté, Christopher Bollen dresse un portrait captivant et ambitieux de ce New York qu'on pense tant et si tant connaitre à travers les films et livres vus et lus ici et là et qui parvient sans cesse à nous paraitre sous une facette différente grâce au vista de certains bons écrivains dont Bollen fait dès son premier essai, assurément partie…
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Manhattan People est un roman choral dense et riche ... Comme NY peut l'être. C'est un livre qui peut paraître long mais il faut prendre le temps de s'y installer et de découvrir ses personnages attachants.

Allez voir le quatrième de couverture que j'ai beaucoup apprécié ...

https://www.youtube.com/watch?v=oJC0d-PX1Sg

Au début, on se demande un peu qui sont tous ces gens et ce qu'ils veulent exactement ! Et puis on les suit, on vit avec eux, on est heureux (ou pas), on espère ,on désespère avec eux ... On pourrait se croire dans une série télé, je pense d'ailleurs que l'auteur a voulu cet "effet". Alors si vous êtes fan de Friends et autre C'est la fête à la maison, passez votre chemin ! On est évidemment loin de la franche rigolade ... Je ne suis passez connaisseuse dans le domaine des "séries contemporaines" mais je pense qu'il y a là, matière à scénario !

Tous sont des immigrés. Grèce, Inde, Ohio .... Et oui à NY tout le monde est un immigré ... qui s'ignore peut-être mais bel et bien un immigré ! Même les provinciaux made in USA sont des immigrés (Bollen étant lui-même un provincial) ! C'est ce qui fait aussi le charme de la Grosse Pomme.

Et donc nous suivons ces personnages et leurs obsessions.
Del : Grecque, qui épouse Joseph pour avoir sa green card ... ou peut-être parce qu'elle est amoureuse (ou pas !), de Joseph (ou pas !).
Joseph : Ohio, acteur pas tout à fait raté, obsédé par son destin familial qui fait que c'est certain, il va mourir à 34 ans. Et là, il va justement avoir 34 ans !
William : provincial et acteur raté. Le "bad boy" jaloux et envieux qui se dit qu'il devrait partir puisque cela ne marche mais qui a du mal à se décider ...
Madi et Raj : mi américains mi indiens ... Et c'est là que le bas blesse ...

Il y a aussi Aleksandra (celle que j'ai le moins apprécié) et ses théories du complot (dont Joseph a été bercé par sa mère et qui rentre à fond dedans !)), Quinn et son image du dernier des mohicans du vieux NY des années 70, Cecile ...

Ne vous attendez pas à de l'action, du rebondissement à chaque tournant de page (même si William est là pour mettre un peu d'ambiance tout de même !). On suit Del, Joseph et les autres à travers leurs vies et les rues de Manhattan. Mais à chaque page, on reçoit un paquet d'infos sur eux, leurs boulots, la vie à NY, ... Et c'est cela qui fait la magie de ce bouquin ! L'air de rien, on avance à travers leurs histoires, leurs vies, leurs destinées ... Et on s'y attache.

C'est une très belle littérature made in USA qu'l faut prendre le temps de déguster.

Merci à MyBoox pour cette belle découverte et je suppose que je peux aussi remercier les Editions Calmann-Lévy ;)!



Lien : http://lesbl.blogspot.be/
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Un premier roman écrit par le rédacteur en chez de la célèbre revue "Interview" fondée par Andy Warhol nous emmène à Manhattan. Christopher Bollen fait de New York le décor mais également un des "personnages" de son récit.

Nous sommes en 2007, la ville est toujours tourmentée suite aux attentats du 11 septembre, des thèses conspirationnistes sont évoquées. New York, la ville où tout est possible pensent nos protagonistes, la ville où tout brille et tout réussit. Illusions car la réalité est tout autre.

L'auteur nous emmène avec brio dans l'envers du décor, des individus venus d'ailleurs, du fin fond de l'Amérique profonde composent le terreau new-yorkais. Ils arrivent plein d'espoir à la recherche de célébrité, de richesse ou d'anonymat.

Joseph Guiteau va avoir trente-quatre ans, il est acteur, arrive de l'Ohio. Une publicité l'a sorti de l'anonymat lui octroyant des castings et des petits contrats. Il épouse Del.

Delphine Kousarios travaille dans un zoo au département reptiles, diplômée mais dans un statut précaire depuis une dizaine d'années. Elle voudrait avoir sa green card qui lui permettra de trouver un meilleur job. Elle se souvient de ses anciennes amours, Dash et Raj photographe de son état.

Raj est le frère de Madi sa meilleure amie qui a des origines indiennes de par son père. Elle travaille dans la finance et prône la délocalisation en Inde espérant ainsi rendre service à son pays d'origine. Elle croisera malheureusement le chemin de William.

William, comédien raté, ami de Joseph. Désabusé, drogué il dit qu'il va quitter la ville..

On va les regarder vivre dans Manhattan, histoire d'amitié, d'amour... , jusqu'où sont-ils prêts pour se faire une place dans la ville?

On aborde la peur, le deuil, la paranoïa, le conspirationnisme, la délocalisation et l'occasion d'en savoir plus sur les reptiles, tout cela dans un magnifique décor : la grosse pomme, car il s'agit ici d'une déclaration d'amour à cette ville.

J'ai toujours un peu de mal avec la littérature américaine, il faut du temps pour planter le décor, il ne se passe pas grand chose au début, on prend l'atmosphère de la cité, on fixe les personnages dans leur vie et puis soudain la magie opère. L'écriture est belle, captivante, passionnante; on plonge dans la quête de chacun, à la recherche de leur identité.

Une belle découverte grâce aux éditions Calmann-Lévy et My Boox que je remercie.

Ma note : 7.5/10
Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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critiques presse (1)
LeFigaro
28 janvier 2016
Un premier roman nerveux et désenchanté sur la génération de l'après 11-Septembre.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Les tempêtes étaient une véritables attraction pour ceux d'entres nous qui venions du Midwest . Nous grimpions sur les toits pour les voir venir de loin , et l'espace d'un instant , nous sentions reconnectés aux vastes plaines céréalières et aux vallées fluviales humides auxquelles nous avions pourtant tout fait pour échapper . (...) La ligne d'horizon de Manhattan a changé (...).
Ce que personne ne semble oser dire, c'est qu'avant la chute du World Trade Center , la foudre s'abattait rarement ailleurs dans Manhattan que sur les tours jumelles , nos meilleurs paratonnerres . Mais elles ont disparu, et nous les avons remplacées, petits corps conducteurs, en jeans serrés et tee-shirts sales devenus autant de cibles faciles dans cette ville auparavant censée nous protéger .
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Avant de partir ce soir-là, Del prit une fiche bristol dans le placard et y inscrivit, APPOLO, CROTALUS, ATROX au feutre noir pour la scotcher sur le couvercle du terrarium . Le petit corps gluant était entortillé dans un coin, mais elle fut soulagée de voir qu'il respirait .(...) Appolo, songea -t-elle, en tapotant ses ongles contre la paroi. "Bienvenue dans le Bronx. "
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Vous ne comprenez rien (...). Nous sommes une armée qui refuse de se battre, ce qui revient de fait à se battre . Nous combattons de dos .
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Oui, ceux qui vous aiment savent exactement quel genre de personne vous êtes. Il n'y a que vous qui vous mentez en permanence.
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Tu ne seras jamais parfaitement heureux, déclara-t-il d'un ton paternaliste. Jamais. Profite de ce que tu peux chaparder. Nous nous faisons maltraiter par la vie, tous autant que nous sommes. Tâchons de profiter des rares instants où nous ne le sommes pas.
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Videos de Christopher Bollen (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christopher Bollen
"C'est un de mes écrivains préférés ! Une enquête familiale sur une disparition, un vrai suspens, et aussi, une plongée dans la chaleur, la splendeur et la ruine de la ville du Caire. Un des très beaux livres de cette année !" - Gérard Collard.
Dans ce roman envoûtant au coeur d'une Egypte bouillonnante et insaisissable, Christopher Bollen écrit avec brio l'amour fraternel.
À retrouver sur notre librairie en ligne : https://www.lagriffenoire.com/le-disparu-du-caire.html
#littérature #Egypte #lire #lagriffenoire
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