C'est un authentique metier de foi pour Sylvie qui, depuis 1963, réapparaît chaque fois différente.
Adieu petites robes simples des années 60, bonjour les plumes, le strass et les paillettes. Sylvie vedette
incontestable des années yé-yé, enfant gâtée des bit-parades, a progressivement transformé son image, affirmé
sa différence et sa personnalité. Dès 1968,
Pierre Delanoë lui prête les mots qu'il faut , dans la Maritza,
pour proclamer cette mutation accomplie et revendiquer ses racines.
En 1970, elle présente à l'Olympia un tour de chant rénové, enrichi d'une mise en scène, d'une chorégraphie
et d'éclairages dignes des meilleurs spectacles de music-hall.
Elle récidive avec panache en 1981 au Palais des Sports ; en 1983, au Palais des Congrès et à l'Olympia
plus récemment. Sylvie est allée voir ce qui se passe aux Etats-unis et s'en inspire ... Avant de devenir un peu
plus américaine en épousant Tony Scotty en 1984.
Sylvie Vartan conserve une énorme cote d'amour en France
et peut prendre la relève des grandes meneuses de revue, elle n'a sûrement pas fini de nous surprendre ...
pour nous prouver qu 'elle sera encore la plus belle pour aller danser.