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Bouncer (Jodorowsky) tome 9 sur 13
EAN : 9782723487016
72 pages
Glénat (20/11/2013)
3.89/5   52 notes
Résumé :
L'enfer est pour les héros !

S'il veut faire juger Pretty John pour ses crimes, le Bouncer va d'abord devoir s'évader du pénitencier de Deep-End dans lequel il se retrouve pris au piège. Située au beau milieu d'un désert brûlant infesté de crotales et autres joyeusetés, cette prison est un trou à rats de la pire espèce régie par ses propres règles. Une véritable cour des miracles qui rassemble la plus belle bande de salopards de tout l'Ouest. Et c'est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Cet ultime tome de la série "Bouncer" n'est pas le meilleur mais est tout de même très réussi et vient clore en beauté cette très bonne saga.

Même si certains développements sont un peu attendus, ce dernier volume propose une histoire solide et bien maîtrisée. La course-poursuite dans le désert est parfaitement menée, rythmée sans tomber dans l'hystérie. Les auteurs ont su encore une fois conjuguer leurs talents et créer une galerie de personnages réjouissante. Mention spéciale aux skulls, mercenaires effrayants à l'allure quasi-surnaturelle ainsi qu'à Goyathly, guide du Bouncer qui fait penser à Geronimo (d'ailleurs le nom indien du grand leader apache était Goyathlay).

Tout au long de ces 9 tomes passionnants, Boucq et Jodorowsky nous ont gratifié d'une série qui revisite avec brio les grands thèmes du western. Boucq a apporté son trait personnel et singulier, donnant corps à des personnages expressifs et charismatiques, offrant des décors sublimes et des ambiances impressionnantes. Jodorowsky a une nouvelle fois pu laisser libre cours à ses obsessions dans des intrigues addictives tout en rendant, en filigrane, un bel hommage à l'âme indienne.

Challenge B.D 2017
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"On s'évade, on s'évade", comme le disaient les membres de la "Septième compagnie". Bouncer va devoir faire comme eux, si, après avoir atteint l'enfer, il veut en revenir.

Le problème est qu'il faut traverser le désert qui entoure cet ancien monastère, devenu ensuite pénitencier, puis refuge pour hors-la-loi, sorte de Club Med terrible où on livre des femmes à leur bon plaisir (prostituées consentantes ou femmes non consentantes, ils s'en foutent, c'est un endroit où ils sont libres, sauf qu'ils ne peuvent se tuer entre eux)…

Et dans ce désert, en journée, "on zave trop chaud" et la nuit, "on zave trop froid". Caniculaire le jour et "cailliculaire" la nuit (ne cherchez pas le mot, je viens de l'inventer avec le verbe "cailler"). On passe de "qué calor" à "qué caillor"... (néologisme gratuit aussi).

Bref, il est impossible de s'évader, même si pénitencier vieux.

Mais nous le savons, rien n'arrête le Bouncer et en plus, il ne sera pas seul…

Course poursuite dans l'enfer sur terre, dans un désert de dingue, avec, à ses trousses, les Skulls et la troupe de salopards de l'ancien pénitencier.

Comme les précédents, les méchants affrontés sont pires que les précédents, plus méchants, plus roublards, plus sadiques, plus violents et comme souvent, Bouncer recevra de l'aide du chien Mocho, son Milou à lui, mais en plus méchant, plus fourbe et en meilleur gardien. Mocho, c'est un personnage à part entière et je l'adore.

Depuis que j'ai repris ma lecture de cette série, je n'ai plus lâché un seul album, pas fait de pause et je n'ai qu'une envie, lire tout !

J'apprécie les dessins, ainsi que les scénarios, très violents. Cette série western ne fait pas dans la dentelle, elle n'est pas pour les petits enfants…

Elle est réaliste, tout simplement…
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Enfermé volontairement, mais devenu prisonnier à ses dépens, à Deep-End, le Bouncer se retrouve dans une situation très inconfortable qui menace de réduire considérablement son espérance de vie.

L'histoire qui nous attend est riche : le Bouncer va devoir, non seulement s'évader, mais également récupérer Pretty John au passage afin de l'escorter jusqu'à Barro-City. le scénario se déroulera ici sans temps mort et l'action est clairement au rendez-vous.

Le texte ne tiendra pas ici une grande place. Toutefois, fidèle à ses habitudes, l'histoire offrira des passages sur le passé, celui de la prison, des Skulls, de Ugly John… le dénouement de cette partie de l'intrigue a un air de déjà-vu. Si une révélation est assez prévisible, elle permet toutefois de placer une séquence qui restera dans les mémoires.

Plusieurs séquences pour adultes font ici leur apparition. Elles permettent à Alejandro Jodorowski de se retrouver sur un terrain dans lequel il excelle. Ce sont principalement les femmes qui sont victimes, mais le Bouncer va également devoir donner de sa personne.

And back se révèle être une nouvelle réussite. L'album est long et aurait pu être scindé en deux, mais il en revient à l'honneur des auteurs et de l'éditeur de ne pas avoir opté pour ce choix-là.
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Après le tome « To Hell », nous en voilà sorti avec « And Back ».
70 pages d'intense lecture. Une BD bien garni pour un excellent final :-)


À peine après avoir fait la connaissance du père de Panchita dans un cachot Bouncer le voit mourir sous ses yeux dans une arène face à un ours… qui a dû être spécialement commandé pour cette foire qui ressemble à ce qui se faisait dans le Colisée. Notre héros mandaté par le shérif n'est plus qu'un prisonnier qui n'est pas près de s'en sortir, surtout enchaîné.

Nous apprenons à travers ce qu'entend Bouncer de la part de la femme d'Ugly John, l'histoire de ce pénitencier. Il y a trois ans de cela, une mutinerie éclata, les gardes ayant perdu, le directeur pactisa avec les mutins, ce qui depuis ce temps cette vie condamnée à être enfermé sous les chaines et nourris de peu à perpette, c'est transformé en une vie dans un bordel une bouteille à la main et à jouer aux cartes…
Mais curieusement ils pourraient se servir de ce retranchement pour lancer des attaques ailleurs, mails ils ne le font pas… ça doit rendre dingue… pour eux, ces hors-la-loi, de rester enfermé dans ce lieu, même si tout leur est offert pour répondre à leurs besoins.


Bouncer, n'oubliant pas sa mission qui est d'escorter Pretty John à Barro-city. Donc de l'extrader. Une mission digne d'espions d'élites, le tout fait avec un bras gauche !

Notre héro reçoit de l'aide de la part de Faucon Noir, et de Goyathly, un Indien vivant ici. Ce dernier nous éclaire de son savoir sur la survie en milieu hostile, et l'origine de ce monastère – pénitentiaire. Qui fait partie de son patri-« moine ».

La chute de cette aventure est à couper le souffle, tant par le scénario que par l'émotion ressentie.


Les couleurs par Alexandre et François Boucq sont toujours impressionnantes. On s'y croirait, tantôt dans ces ambiances arides sous cette chaleur de plomb, tantôt dans le froid de la montagne, sans oublier ces contrastes de lumière des flammes et de la nuit.
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Jodorowsky n'a pas son pareil pour intaurer une ambiance toute particulière à ce western de grande qualité. Une ambiance où se coitoient l'horreur, l'obscénité et la dépravation du genre humain, à des valeurs plus glorieuses comme l'amitié, le respect, la fidélité.
"En Enfer il y a de la place pour les anges... C'est ce qui le rend supportable"
Jamais conclusion de tome n'aura sonné aussi juste que celle là.
Bienvenue donc dans l'Enfer du désert, un de ses pénitenciers, où l'on peut croiser des anges aux valeurs rassurantes. Une plongée décoiffante et parfois dérangeante.
En ce qui concerne l'histoire et la conclusion de ce diptyque, Jodorowsky n'aura rien épargné à Bouncer et à ses autres personnages. Il ressortira de ce pénitencier, bien sur,...
Quelques questions restent en suspend. Tournant autour de la petite indienne tatouée et du trésor de son père. A n'en pas douter le sujet des prochains tomes!
En général je ne suis pas une grande amatrice du dessin de Boucq mais je doit avouer que rien ne colle mieux à cette ambiance si particulière que les desssins si particuliers de Boucq!
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critiques presse (6)
BulledEncre
08 janvier 2014
Pour cet opus les auteurs n’ont pas ménagé leur héros qui sera passé du chaud au froid en quelques heures, ah les joies du désert… Le fin mot de cette histoire conclut un récit fort en intensité et en événements tout en étant admirablement mis en image par un dessinateur hors pair.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
13 décembre 2013
Que dire d’un final surprenant qui traduit à lui seul le brio d’un scénariste, certes souvent décrié, mais résolument à part ? Un tel script exige un dessin qui puisse exprimer toutes ces passions sans les dénaturer. François Boucq est celui qui en donnant corps à ces pulsions, leur confère toute leur crédibilité.
Lire la critique sur le site : BDGest
Telerama
11 décembre 2013
Evasion spectaculaire, explosions de locomotives, coups de théâtre : dans ce neuvième volume, qui clôt le diptyque commencé avec To hell, le dessinateur a lâché les chevaux. Et le lecteur, pris dans l'aspiration de ce bolide visuel, gobe tout sans sourciller.
Lire la critique sur le site : Telerama
ActuaBD
02 décembre 2013
On ne pourra que se délecter du dynamisme et de la fluidité de la narration et être réjoui par le trait toujours exceptionnel de Boucq dont le réalisme "giraudien" se marie superbement avec la violence et l’aridité de cet univers.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Auracan
02 décembre 2013
Du grand art ! Quand l'un des plus fantasmagoriques scénaristes tel Alejandro Jodorowsky s'associe à l'immense talent du dessinateur François Boucq, on se retrouve avec une série d'anthologie.
Lire la critique sur le site : Auracan
Sceneario
25 novembre 2013
En neuf tomes, le scénariste a réussi à rester cohérent sur la longueur. Le Bouncer est une très belle série western qui depuis le début a su se faire une belle place dans le genre.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
L'expérience m'a montré que les belles morales cachent des justifications pas toujours avouables. Ni avouées... Les morales ont toutes leurs limites...
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J'ai trouvé dans le champagne le moyen le plus à mon goût pour m'évader de ce sordide pénitencier. On s'évade comme on peut, n'est-ce-pas ?
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p.23.

- L’homme avec lequel vous avez été enchaîné vous a-t-il donnée une indication sur l’emplacement où il a caché son trésor ?

- Si je vous dis que ce pauvre type ne m’a rien dit, vous n’allez de toute façon pas me croire, non ?...

- En effet,…
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p.70.

En enfer, il y a de la place pour les anges… C’est ce qui le rend supportable !
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p.13.

Vous avez devant vous un vrai paradis pour hors-la-loi ! Ici, moyennant finance, ils peuvent jouir de tous les plaisirs en toute liberté, sauf s’entretuer.
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