En 2002,
G. Bensoussan réalise sous le pseudonyme d'
Emmanuel Brenner, la rédaction d'un ouvrage rassemblant les témoignages de quelques enseignants et chefs d'établissement scolaire :
Les territoires perdus de la République. Il y est dénoncé : antisémitisme, racisme et sexisme en milieu scolaire. Ces récits font état du constat alarmé de professeurs de l'enseignement secondaire de la région parisienne. Les auteurs de l'attaque terroriste des 7-9 janvier 2015 avaient alors treize ans : ils étaient collégiens dans des établissements assez semblables à ceux évoqués dans le livre, au sein desquels il se produisait des «incidents» à caractère antisémite, raciste et sexiste. Leurs témoignages et analyses venaient après la secousse du 11-Septembre. La violence perpétrée en milieu scolaire dénonçait la décrépitude déjà grande des valeurs qui fondent la République et assurent l'intégration des nouveaux citoyens issus de l'immigration. L'offensive islamiste se renforçait de la démission et du déni auquel le livre se heurta encore auprès de la classe politique et des élus. Douze ans après, il a bien fallu ouvrir tout à fait les yeux. Ce n'est plus seulement l'institution scolaire qui est confrontée à l'antisémitisme, à l'islamisme et au sexisme, c'est toute la société : à force de déni, le mal s'est étendu bien au-delà des banlieues et de leurs écoles. L'ouvrage a gardé, malheureusement, toute son actualité. Livre à charge bien-sûr, écrit majoritairement par des enseignants juifs. Donc, on y retrouve une critique très appuyée contre le comportement et les propos antisémites et antisionistes que les jeunes élèves musulmans (surtout maghrébins) de collège propagent. Ces départements du nord parisien sont une plaie pour la République, et malheureusement, j'ai bien peur qu'il ne soit trop tard pour récupérer, par quelles que soient les mesures, ces actes accomplis à cause de la haine des juifs, des blancs et des mécréants.
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