Je ne savais pas avant de commencer à le lire, que c'était un roman policier.
Au fur et à mesure de la lecture, je me suis rendu compte que l'écriture du scénario devenait policière. Pas vraiment d'enquête, mais une trame bien ficelé, et ce qui est remarquable, c'est la façon de découvrir le faits au travers d'un écrivain, qui relatait des dialogues datant de plus de 14 ans plus tôt.
On alterne l'époque récente avec la lecture du livre.
L'éditrice qui est une des héroïne de ce roman se laisse emporter dans un tourbillon sentimental avec l'auteur, sans savoir ce qui va survenir........
A lire absolument.
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J'ai trouvé ce livre, pour certains aspects, extrêmement dérangeant. Que l'héroïne, Maris, accepte toute les manières libidineuses de Parker, et s'accroche ainsi à lui, alors qu'il est totalement vulgaire et irrespectueux. Il va même jusqu'à l'agresser physiquement en l'embrassant de force, longuement, après une première rencontre pourtant très conflictuelle. Maris (pourtant grande professionnelle de l'édition, venue pour éventuellement éditer son livre...) se contente de lui faire un peu la tête en boudant !! A la fin du livre, on comprend un peu mieux pourquoi, mais sur le coup c'est extrêmement révoltant. Maris apparaît comme une vraie nunuche. le fait que Parker prévoie exactement toutes ses réactions (qu'elle "rampe" devant lui alors qu'il lui raccroche plusieurs fois au nez et lui signifie clairement qu'il ne veut pas continuer à collaborer avec elle) est complètement surréaliste. Ce qui m'a gênée aussi c'est cette façon qu'a l'auteur de toujours faire déraper la conversation en-dessous de la ceinture, et plutôt vulgairement. On dirait que presque tous les personnages du livre sont des obsédés du sexe. Sinon, l'intrigue est plutôt bien menée.
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« D'autres traits, en revanche, sont propres à certains individus. L'humilité, la charité, le courage, pour n'en citer que quelques-uns.
« Ils ont malheureusement leurs sombres pendants, telles la jalousie ou l'avidité. Les personnes gouvernées par ces sentiments ont coutume de se dissimuler derrière une façade de séduction, et, la plupart du temps, elles y parviennent aisément, car ces traits de personnalité sont invariablement accompagnés d'une habileté fourbe à duper les gens.
« Il n'en reste pas moins que ces défauts vivent et mûrissent en eux de façon insidieuse, attendant, et parfois même anticipant, le moment où ils pourront s'exprimer à l'encontre de tout élément perturbateur ou menaçant.
— Pour répondre à ta question, papa, je ne pense rien de tel. Je ne crois pas que Noah ait une liaison. Enfin pas vraiment.
— Qu'est-ce qui te chiffonne, alors ?
— Depuis quelques mois, j'ai le sentiment qu'il ne s'intéresse plus trop à moi. Voire plus du tout, rectifia-t-elle avec un petit sourire triste.
— Le Champagne de la lune de miel ne pétille pas toute la vie, Maris.
— Je sais. C'est juste que...Elle laissa sa phrase en suspens et poussa un profond soupir.
— Je dois être trop romantique.
— Ce n'est pas de ta faute. Personne n'est responsable. Tous les mariages passent par ce genre de période. Même les plus solides. C'est une sorte de traversée du désert.
Elle se foutait pas mal de leur briser le cœur, et se moquait de ne pas avoir d'amies. Tant qu'il y avait des hommes pour la convoiter, se disputer ses faveurs, lui offrir des cadeaux et l'emmener au restaurant en échange de ce que, de toute manière, elle aimait faire, pourquoi s'inquiéter ?
Elle exsudait une beauté bien plus profonde que la pureté de son teint, bien plus rare que ses yeux bleus extraordinaires, une beauté qui ne correspondait pas aux critères de la société contemporaine, qui n'en possédait pas la froide sophistication. Au contraire, elle dégageait une chaleur et une simplicité qui vous faisaient sentir que vous étiez aimé et accepté malgré vos défauts.
Certains auteurs m'ont expliqué que bien souvent, lors des séances de dédicace, les lecteurs étaient déçus de constater que les écrivains étaient en réalité des gens ordinaires, qui ne correspondaient pas à l'image héroïque qu'ils s'étaient forgée.