Voici un classique, un vrai, de ceux qu'on lit et relit, qui met tout le monde d'accord. Mais un classique vivant. Un bijou d'intelligence, de poésie. Ça ira pour la dithyrambe ou vous en voulez encore ? Parce que je peux encore fournir ! Et du pensé, du sincère, du pesé, soupesé, réfléchi, vécu.
Voici un classique, un vrai, de ceux qu'on lit et relit, qui met tout le monde d'accord. Mais un classique vivant. Un bijou d'intelligence, de poésie. Ça ira pour la dithyrambe ou vous en voulez encore ? Parce que je peux encore fournir ! Et du pensé, du sincère, du pesé, soupesé, réfléchi, vécu.
Le texte de
Nadine Brun-Cosme est toute en retenue, en mots de tous les jours, sans effets ni fioritures et il est parfait. Adoptant un bel unisson,
Olivier Tallec l'accompagne d'images fortes et vivantes. Il y est question de regard et d'expression. Les sentiments de grand loup passent dans ses yeux, courent jusqu'au bout de son museau.
Les couleurs suivent le cours des saisons, envoient du vert, du jaune, plantent le tronc de l'arbre en un rouge énergique. le pinceau se mêle au crayon. Grand loup est un corps de traits mouvants, là où petit loup est un morceau de bleu compact et intense.
De la sensibilité mais sans mièvrerie, de la douceur mais sans mollesse. On l'a relu l'autre soir, et la même émotion étreint toujours discrètement les dernières pages.