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EAN : 9782130574576
128 pages
Presses Universitaires de France (10/06/2009)
3.18/5   11 notes
Résumé :

Référence obligée des politiques publiques et privées, le développement durable est un produit de la mondialisation, le symbole de l'avènement d'une conscience mondiale. Mais cette synthèse théoriquement parfaite entre les préoccupations économiques sociales et environnementales est-elle une réalité ? N'est-elle qu'un étendard recouvrant des intérêts divergents, une sanctification ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce Que Sais-Je s'attache à un concept clé désormais incontournable de notre quotidien. en effet, l'expression « développement durable » est devenue la référence obligée des politiques publiques et privées, le nouveau mot d'ordre de la coopération internationale. Elle s'est imposée face à l'inquiétude des pays riches devant l'émergence de certains Suds et coïncide avec la montée en puissance des ONG. En rendant obsolète le concept de développement, le développement durable est un produit de la dernière mondialisation, le symbole de l'avènement d'une conscience mondiale. Mais cette synthèse théoriquement parfaite entre les préoccupations économiques, sociales et environnementales est-elle une réalité ?
Autant de points de débat soulignés avec force dans cet ouvrage de synthèse sur une question d'actualité.
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J'estime que celui-ci est un livre indispensable à lire par tous ceux qui s'intéressent à l'écologie. Et j'ajouterai celui de Luc Ferry : Les sept écologies.

En fait, il s'agit d'un livre que nous pousse à réfléchir sur la sincérité et de la bonne cause des divers intervenants dans ce domaine, des politiciens et des ONGs en particulier. Ils ne sont tous des anges et ceux qui le sont peuvent avoir des principes ou des objectifs qui ne sont pas les nôtres.

Quelques exemples ? Des courants écologiques qui privilégient la nature plutôt que l'humanité (la deep ecology) et pour qui si l'humanité péri, ce n'est pas grave. Les lobbies derrières les ONGs. Des pressions politiques. La pratique du politiquement correct (que j'avais déjà remarqué) : il est mal vu d'avoir un avis différent.

L'auteur est une géographe dont la compétence est plus que reconnue. Elle ne fait que constater et analyser les faits et n'est pas une force de proposition. Il est normal, à mon humble avis, qu'elle ne fasse pas de proposition pour que le développement durable devienne une réalité (je me réfère à une critique faite par un autre commentateur).
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Sylvie Brunel décrit très bien l'histoire du concept de "développement durable", qui est utilisé partout aujourd'hui (l'Union Européenne, notamment, l'a intérgré dans son Traité).
Si le "trépied" décrit bien les tenants de ce concept (économie, social, environnement - complété évidemment par une perspective vers les générations futures), l'exposé révèle à la fois le marasme dans lequel nous sommes (attitude ambigüe et pusillanime des gouvernements, intérêts parfois troubles des plus grandes ONG, greenwashing des entreprises) et les progrès significatifs qui ont été réalisés dans différents domaines (pauvreté, malnutrition, éducation) sans négliger ceux qui restent en chantier (environnement, diversité, égalité).
Un livre très instructif et qui se lit aisément même s'il laisse un peu sur sa fin, les derniers mots étant "le développement durable doit maintenant devenir une réalité". de fait, mais comment. Sylvie Brunel a la modestie de ne pas donner de réponse définitive à ce propos.
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Quelle vision du développement durable : la nature a besoin de l'homme pour exister, l'écologie ne sert pour ainsi dire à rien... Il ne manquait plus qu'en conclusion que cette chère dame dise que le réchauffement climatique n'existe pas et la boucle était bouclée. À fuir !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
(page 120)
La question se pose pourtant de savoir si, comme l'affirmait la Première ministre de l'Inde, Indira Gandhi, ce n'est pas la pauvreté qui représente la plus grande forme de pollution... Ce n'est pas la planète qui doit être durable, mais l'humanité. Que les dix ou onze milliards d'habitants qui comptera demain la Terre puissent vivre ensemble en bonne intelligence sur la même planète n'est nullement pas une gageure ou une utopie : les ressources ne manquent pas.
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Videos de Sylvie Brunel (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sylvie Brunel
Avec Sylvie BRUNEL, professeure à Sorbonne Université, ancienne présidente d'Action contre la Faim
Les confinements ont donné des envies de nature aux citadins du Nord, faisant naître un nouvel engouement pour la ruralité. Pourtant, le travail paysan a toujours été vécu comme pénible, précaire. Au nouvel exode urbain des pays riches s'oppose la poursuite de l'exode rural au Sud. L'agriculture mondiale se trouve ainsi à un tournant : qui cultivera demain la terre et comment ?
Dans la catégorie : politiques spécifiquesVoir plus
>Production>Développement et croissance économiques>politiques spécifiques (13)
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