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sur 2409 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comment présenter ce livre ? C'est l'histoire vraie d'un homme encore vivant qui a une soif incroyable de reconnaissance. Puis au milieu du livre, Emmanuel Carrère établit un parallèle entre ce besoin intextinguible de Limonov et son propre parcours, sans accentuer le meilleur ou le pire.
Limonov ne semble pas connaître l'amour, seulement la jouissance. E. Carrère a choisit l'amour.
Limonov est un être excessif, fascinant, très humain de bêtise, instinctif et odieux en même temps. Sa personnalité riche en fait déjà un très beau sujet, et son parcours de vie aussi. Carrère décrit crûment l'odeur de la merde, des scènes de sexualité, qui peuvent rebuter, qui dérangent, pour atteindre une forme de promiscuité, d'universalité.
Ce livre raconte l'URSS puis la Russie, comment les gens s'épanouissent différement dans ces contextes. Puis plus largement, comment se découvre-t-on un but dans la vie ? A quel moment ? Est-ce que ce sont les évènements, l'éducation, la personnalité ?
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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Parler de ce livre n'est pas si simple quand on a à l'esprit que cette fois rien ni personne n'est fictif, ni l'histoire, ni l'auteur, ni le héros. Limonov a pourtant bien l'étoffe d'un héros picaresque côtoyant les voyous soviétiques, les poètes maudits, les bas-fonds new-yorkais, la haute société américaine, les intellectuels contestataires parisiens, le pouvoir russe, les militaires serbes, la prison et les travaux forcés et les femmes aussi belles qu'extravagantes. Cependant l'auteur ne s'attache pas ici à tracer une trajectoire cohérente pour son personnage. Il le montre tantôt pitoyable voire carrément méprisable, tantôt admirable voire héroïque et c'est justement ce qu'Emmanuel Carrère déplore à la fin de l'oeuvre : La fin du livre n'est pas un fin de roman, la réalité est beaucoup plus prosaïque.

Outre cette histoire de Limonov, ce livre est aussi une analyse des événements qui se sont déroulés depuis la chute du bloc soviétique. Carrère prend souvent appui sur ce qu'en pense sa mère Hélène Carrère d'Encausse, académicienne spécialiste de la Russie. de ce point de vue, le livre est captivant car il permet de découvrir sous un autre angle des événements qui nous ont été présentés de façon souvent unilatérale au moment des événements.

Dans une interview au Point, Limonov répondant à une question sur ce qu'est l'âme russe déclare :

"Vous avez lu le livre d'Emmanuel Carrère ? Voilà, vous pouvez voir que l'âme russe se manifeste encore de temps en temps."

En somme, un livre qui m'a parfois dérangée m'a toujours beaucoup intéressée. Il m'a donné envie de lire quelques textes de Limonov.
Lien : http://www.lirelire.net/2015..
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En 2007, Emmanuel Carrère part en Russie interviewer les amis d'Anna Politovskaia après son assassinat. Il aperçoit Limonov parmi les manifestants qui se réunissent chaque année devant le théâtre de la Doubrovka où a eu lieu l'assaut contre des terroristes tchétchènes, mais également le gazage des otages parmi lesquels 67 d'entre eux moururent dont 5 enfants. Emmanuel a eu l'occasion et la fierté de côtoyer Edouard Limonov trente ans plus tôt à Paris, adulé par de jeunes gauchistes charmés par son côté provocateur et cynique. Il décide alors de raconter l'existence passionnante de cet ancien voyou et essayer de comprendre cet être insaisissable qui a été tour à tour clochard, valet de chambre d'un milliardaire américain, écrivain, soldat au côté des Serbes et chef d'un parti de rebelles. On suit l'histoire contemporaine de la Russie : la mort de Staline, "un père et un héros", les compromissions sous Brejnev : on ne pouvait être que martyr ou crapule, le succès de Soljenitsyne que Limonov déteste car il ne supporte aucun culte, sinon le sien, la peretroiska sous Gorbatchev : on a refait l'histoire en niant la réalité au point que les gens ont fini par accepté la nouvelle version, puis la Glasnost qui a eu un effet dévastateur, l'enrichissement scandaleux de quelques oligarques et la misère noire du peuple, la confiscation du pouvoir et lesdeux mandats d' Eltsine ravagé par l'alcool, le putsch avorté, le krach de 1998 et enfin l'obséquieux petit soldat Poutine mis en place par les oligarques qui va se révéler ambitieux et implacable.
Finalement, Limonov et poutine ont bien des choses en commun : la classe sociale dont ils sont issus, leur admiration pour Staline, le goût du pouvoir, la nostalgie du communisme.
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Publiée sur SensCritique en septembre 2011 :

C'est un exercice risqué que de lire Limonov en public car on ne manquera pas de vous interroger sur le contenu de votre bouquin du moment, ou bien de lire le 4e de couverture, moment critique ou l'on fait généralement face à un "ah ouais, ça a l'air... particulier... je l'aurai pas acheté !".

Je ne crois pas non plus que j'aurai acheté Limonov, dont je ne connaissais pas l'emblématique personnage, mais je suis "tombé en amour" avec le style d'Emmanuel Carrère à la lecture d'Un roman russe. Je ne pouvais donc pas faire l'impasse sur sa dernière publication.

On reconnaît sans difficulté l'écriture de Carrère, et c'est certainement ce qui explique la vitesse à la laquelle on est capable d'avaler les pages. Qui mieux que lui pouvait rendre digeste et cohérente la vie confuse d'un personnage bigarré comme Edouard Limonov, tout en l'amendement, ça et là, d'incursions personnelles d'un auteur qui aime à se raconter ?

Difficile de dire du mal de ce livre, biographie originale d'un homme qui ne l'est pas moins, singulièrement unique, tour à tour drôle puis effrayant. de Carrère on ne pouvait attendre rien d'autre. Sauf peut-être, qu'il s'occupe un jour peut-être de notre propre biographie...
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Un livre passionnant sur la vie de l'écrivain russe controversé, et sur l'histoire non moins controversée de la Russie des cinquante dernières années permettant de mieux comprendre notre présent et en particulier la guerre en Ukraine.
Je dois avouer que je l'ai lu avec plaisir tant le texte écrit avec brio par Emmanuel Carrère m'a captivé, tant la forme du récit m'a subjugué. Entre enquête journalistique, roman et biographie, ce livre ne ressemble à aucun autre.
Il y a tout d'abord la vie de Limonov, cet écrivain sulfureux dont il ne m'a fallu que quelques pages pour penser qu'il pouvait être à la fois charmant et déplaisant. Bien que j'admire son courage de prendre la vie à bras-le-corps et de se faire un nom, vivant une existence dont la plupart d'entre nous ne pourraient que rêver, il m'est apparu aussi comme une personne antipathique. Mais cela ne veut pas dire que j'ai détesté lire ses escapades exaltantes, au contraire j'y ai pris plaisir grâce à la verve et à la passion de Carrère pour son sujet, j'y reviendrai.
La volonté autant que le talent ont arraché Limonov de son milieu miteux dans la Kharkov soviétique vers l'underground artistique branché du Moscou des années 60 où il se fait remarquer comme poète d'avant-garde. Désirant quitter le pays, il se dirige en 1974 vers New York où « quand on vient de Moscou, c'est comme si on passait d'un film en noir et blanc à un film en couleurs. » Il y mène une vie misérable, chaotique et violente, sujet de son livre "Le poète russe préfère les grands noirs" publié à son arrivée à Paris en 1980. Au début des années 90, il ne supporte pas l'effondrement de l'URSS et, après un intermède scandaleux à combattre dans les Balkans avec les Serbes, il fonde en Russie le Parti national bolchévique en inventant une nouvelle couleur, le rouge-brun, étrange hybridation idéologique entre extrême gauche et extrême droite. Mais Vladimir Poutine, ne supportant ni la concurrence ni l'opposition, fait arrêter Limonov et ses NazBols dans une cabane de l'Altaï. Direction la prison où il écrit trois livres et vit une expérience mystique. Il en ressort apaisé psychiquement, mais plus antipoutinien que jamais, position qui s'adoucira des années plus tard.
On voit donc que sa vie tumultueuse, vindicative et violente suit les soubresauts de l'histoire de l'URSS et de la Russie. Emmanuel Carrère nous présente avec lucidité et clarté le déclin politique de l'ancienne Union soviétique, le conflit dans les Balkans, l'arrivée de la perestroïka, les alliances politiques de la jeune démocratie russe et l'arrivée au pouvoir de Poutine. Dans une écriture retenue et avec une précision lumineuse, il assume un penchant pédagogique en abordant les complexités de l'histoire de cette fin de siècle, parfois même de manière burlesque. Il dresse les portraits sans concessions du lourdaud Brejnev, du candide Gorbatchev, du mal dégrossi Eltsine ou du perfide Poutine.
Parallèlement au récit de la vie de Limonov et à celui de l'histoire de la Russie, j'ai été surpris par la présence de l'auteur lui-même dans le récit sans pour autant la trouver gênante. Emmanuel Carrère réussit à être un personnage de la biographie de Limonov, décrivant leurs rencontres et détaillant leur relation. La narration à la première personne pour laquelle Carrère s'appuie sur son expérience et ses compétences de cinéaste, de journaliste et de romancier, confère à son entreprise un air de crédibilité et même de neutralité malgré les rapports ambigus qu'il entretient avec Limonov. Dans la dernière partie du livre, Limonov demande à Carrère pourquoi il veut écrire un livre sur lui. À cause de sa vie passionnante, répond sincèrement l'auteur, ce dont je ne doute pas. Carrère, en intellectuel civilisé et bourgeois, admire Limonov, cet homme déconcertant qui mène une vie de légende. Mais il jalouse également ce personnage sulfureux et provocateur. Carrère a lu ses premiers livres, tous autobiographiques, qui l'ont à la fois enflammé et assombri :
« Ce qu'il racontait, c'est-à-dire sa vie, me faisait plus d'effet que sa façon de le raconter. Mais quelle vie ! Quelle énergie ! Cette énergie, hélas, au lieu de me stimuler, m'enfonçait un peu plus, page après page, dans la dépression et la haine de moi-même. Plus je le lisais, plus je me sentais taillé dans une étoffe terne et médiocre, voué à tenir dans le monde un rôle de figurant, et de figurant amer, envieux, de figurant qui rêve des premiers rôles en sachant bien qu'il ne les aura jamais parce qu'il manque de charisme, de générosité, de courage, de tout sauf de l'affreuse lucidité des ratés. »
La vision qu'Édouard Limonov a de la vie exalte Emmanuel Carrère en même temps qu'elle le ronge, car il la ressent comme un réquisitoire contre la sienne :
« La seule vie digne de lui est une vie de héros, il veut que le monde entier l'admire et il pense que tout autre critère, la vie de famille paisible et harmonieuse, les joies simples, le jardin qu'on cultive à l'abri des regards, ce sont des autojustifications de ratés, la soupe que sa Lydia sert au pauvre Kadik pour le garder à la niche. »
Comme Carrère, j'ai ressenti attraction et répulsion pour ce personnage antipathique et fascinant, enchantement pour sa vie de légende, pour l'intensité avec laquelle il voulait vivre, sans peur ni liens, mais également dégoût pour sa mégalomanie, son arrogance et son narcissisme.
Limonov est un livre stupéfiant, inclassable sur la vie d'un homme qui se rêve héros de roman. Malgré cette difficulté, Emmanuel Carrère s'en sort parfaitement en se tenant ni trop loin, ni trop près du monstre enchanteur : compatissant, mais pas trop avec le surprenant, talentueux, horrible et, parfois, romantique personnage. Je l'ai lu avec intérêt et enthousiasme.
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« Ce qu'il a dans la tête est affreux, mais il faut lui reconnaître une chose, c'est l'honnêteté avec laquelle il le déballe : ressentiment, envie, haine de classe, fantasmes sadiques, mais aucune hypocrisie, aucune honte, aucune excuse, » Voilà ce dont nous sommes averti dès le début de cette biographie. Ceux qui ne connaissent pas Limonov sont donc prévenus : c'est un personnage franc du collier mais pas bien intéressant. N'ayant guère suivi ce qu'il était devenu depuis les années 80 et appréciant l'écriture d'Emmanuel Carrère, c'était sûr que ce livre allait m'intéresser. D'un certain point de vue le Limonov des débuts a bien réussi ce qu'il voulait : se faire un nom, être connu, peu importe vraiment pour quoi. A son époque ce n'était pas si courant et peut-être encore moins en Union Soviétique, car Limonov est tout ce qu'on veut, mais pas un russe moyen ! Plus qu'une biographie, c'est le portrait psychologique d'un aventurier des temps modernes que nous fait Emmanuel Carrère. Personnellement, j'ai éprouvé en même temps que l'auteur ce mélange d'attirance et de répulsion pour le personnage. Certaines de ses apparentes contradictions m'ont plu : son rejet et de l'Union Soviétique et de l'Occident, sa pratique du yoga, de la méditation et de la musculation… et en filigrane j'ai apprécié, à travers ce livre et la vision de l'auteur, de retrouver la Russie telle que je la perçois, telle que je la connais, c'est à dire assez loin des trop fréquentes visions occidentales stéréotypées. Il y a des pages très justes, sur la Russie, sur l'atmosphère en Roumanie à la chute de Ceausescu. J'ai beaucoup aimé ce livre même si je n'apprécie guère Limonov sauf pour son côté transgressif et franc du collier. Et si cela m'a donné envie de relire le premier livre de Limonov, cela m'a enlevé toute envie d'en lire d'autres.
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Excepté quelques positions historiographiques franchement problématiques (comme considérer que Robert Conquest est la référence sur l'histoire de l'Union soviétique quand l'ouverture des archives a largement démontré que son histoire est de la pure propagande, ou même que sa maman - celle d'Emmanuel - est également systématiquement digne de confiance sur le sujet - mais là-dessus on le pardonnera davantage ; comme Camus, entre la vérité historique et sa mère il a choisi d'autant plus aisément que la vérité historique est comme la justice, souvent bien difficile à établir), excepté donc sa lecture de l'histoire soviétique, emprunte d'un héritage très situé (et largement dominant), Carrère nous livre une biographie non seulement très bien écrite mais pleine de sincères efforts de compréhension vis-à-vis de son sujet. Et nombre de réflexions sur les temps agités de l'après guerre froide qui méritent d'être lues.
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Dans le même temps ou il esquisse le portrait de Limonov, jeune soviétique marginal éperdu d'occident puis clochard-aventurier-poète à NYC et mercenaire au Kosovo, Emmanuel Carrere dessine en toile de fond les dernières décennies d'un régime à l'agonie et l'avènement entre farce et tragédie, de la Nouvelle Russie . L'auteur fils de la célèbre Hélène Carrere d'Encausse, mêle également sa propre trajectoire celle d'un jeune bourgeois parisien conservateur élève de classes préparatoires qui progressivement va décentrer son regard sur le Monde et sur son sujet d'étude, plus complexes et moins bi-polaires qu'ils n' y paraissent .La grande réussite du livre tient à cette manière qu'a Carrere de mailler et de faire s'imbriquer parfaitement ces différents niveaux de récit.
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Passionnant ! Est-ce un roman ou un reportage ? Un personnage inventé ou l'objet (le héros) d'une biographie ?
A la lecture de ce livre, j'ai appris des quantités de choses sur le monde et ses acteurs, et évidemment sur l'incroyable personnage qu'est ce Limonov. Il ne ressemble à aucun autre homme célèbre, pas seulement en raison de son parcours unique mais surtout parce quil ne pense pas comme les autres et qu'il revendique son appartenance à une extrême droite des plus dures.
Incroyable !
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Son biographe disait de lui que « sa vie symbolise bien les rebondissements de la seconde partie du XXème siècle ». Limonov, c’est l’homme qui a tout vécu, celui dont on envie les aventures, même si finalement, au bout du chemin, on n’arrive plus tellement à se souvenir de tout ce qu’il lui est arrivé. Parce que ces quelques pages sont pleines de rebondissements, certains plus développés que d’autres, tous complètement différents, même carrément opposés. La seule chose qui relie ces aventures entre elles, c’est ce héros franchement étrange: Limonov. Qui ne s’appelle même pas vraiment Limonov en fait, mais Edouard Savenko.

Il y a de quoi s’y perdre dans cette histoire sans dessus dessous, avec tous ces personnages qui s’entremêlent, certains plutôt familiers, et puis d’autres franchement inconnus qu’on recroise au hasard des chemins, et dont on a tout oublié entre temps.

Heureusement, dans cet enchevêtrement de gens, aventures, lieux, il y a la voix apaisante, logique et sincère d’Emmanuel Carrère. Il ne fait pas que nous raconter l’histoire de Limonov, il ne fait pas que nous livrer sa vie sur un plateau, il y mêle ses propres réflexions. Qu’est-ce qu’on doit penser de ce personnage? Ce n’est franchement pas évident à tirer au clair. Mais l’auteur nous livre ses pensées, sa façon à lui de le voir, ce qu’il a appris de cette vie inhabituelle. Cela nous aide à faire le tri, à faire la part des choses. On sent qu’Emmanuel Carrère a essayé de se rapprocher au maximum de cet homme énigmatique et contradictoire, qu’il a fait des parallèles entre leurs vies, leurs idées et leurs aspirations. Il nous donne tout ça, sans enrobage, avec un vocabulaire direct et franc. Et ça fait son petit effet.

C’est le genre de biographies qui vous donne l’impression de n’avoir rien vécu. On finit ce livre, un peu déçus peut-être que Limonov n’ait pas concrétisé ses rêves, mais toujours envieux de toutes ses expériences, de sa force de caractère qu’il a pu mettre à l’épreuve dans les conditions les plus difficiles. Et nous, on est là, dans notre canapé, à lire tout ça, et à se demander si nous on aurait pu faire ça. Et bien non, on n’aurait pas pu. Et je pense que c’est pour ça qu’Emmanuel Carrère a voulu faire cette biographie. Parce qu’elle n’est juste pas croyable, pas réalisable. Et que n’importe qui n’aurait pas pu faire ça. Limonov, sans son égoïsme primaire, n’aurait jamais pu vivre tout ça. C’est tout ce qu’il est, tout ce en quoi il croit qui fait de lui cet aventurier instable, irrespectueux les règles et les conventions.

On n’a beau ne pas savoir quoi penser de cet homme, pour sa personnalité imbuvable, pour ses opinions politiques, pour sa violence et ses convictions, mais on ne peut pas s’empêcher de l’admirer, de l’envier.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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