En fin d'année 2014, je recevais un courrier électronique d'
Emmanuelle Cart-Tanneur m'annonçant la sortie de son nouveau recueil de nouvelles. Impressionnée par le précédent « Et dans ses veines coulent la sève », je me suis empressée de le commander.
Je l'ai lu à son arrivée et, tellement persuadée que je l'avais chroniqué, je l'avais rangé. Or, il n'en était rien ! Je me suis fait un plaisir d'une relecture et suis retombée sous le charme.
Ici, il faut laisser son côté cartésien au placard et se laisser bercer par les mots.
Une marchande de quatre saisons décide de vendre son étal aux enchères et, les quatre saisons, mécontentes d'être séparées, s'envolent à la recherche de la marchande. Cette nouvelle, je l'avais lue et approuvée lors d'un concours de nouvelles.
Peut-être ne le saviez-vous pas, mais les factures ont une âme, si, si, je vous le promets. Les voyages en mer peuvent révéler des failles lorsque l'on est un marin rêveur. Les fleurs, les notes de musique volent au secours d'un immense chagrin. La nuance et le ton se donnent la main pour sortir le monde de l'uniformité et réveillent le flou. Dans ce recueil vous trouverez des retours à l'enfance tentateurs et des petites filles tentatrices... Même la Vénus de Milo connaîtra le prix de la liberté.
J'aime le monde d'
Emmanuelle Cart-Tanneur où les objets inanimés ont une âme, nous l'offrent avec, en prime, beaucoup de poésie. Dans ce recueil, la musique joue un grand rôle, que ce soit avec les notes ou avec les mots. J'aime beaucoup la photo de la couverture bien qu'elle ne reflète pas la poésie, le côté positif et parfois mutin de ces nouvelles.
Merci
Emmanuelle Cart-Tanneur pour ces très moments de folie douce et d'espoir. Je comprends que vous aimiez les nouvelles de
Bernard Quiriny que j'ai moi-même beaucoup apprécié dans « L'angoisse de la page blanche ». Merci pour votre gentille dédicace. J'ai aimé vos bulles de légèreté.
Lien :
http://zazymut.over-blog.com..