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Mon Antonia, c'est une certaine vision de la conquête des grandes plaines américaines par les migrants d'Europe centrale et de Scandinavie. C'est un roman qui dégage de la tendresse, de l'amitié, de l'amour mais aussi une bonne dose de spleen, d'amertume, de rendez-vous ratés, de fatalisme.

Jim et Antonia se sont connus jeunes. Ils arrivent dans le Nerbraska ensemble. Lui va chez ses grands-parents. Elle arrive avec sa famille, venant de Bohème. Ils vont grandir ensemble, nouer une indéfectible amitié, qui sera hélas peu productive et faite de non-dits et de silences inappropriés. Elle va s'atteler à travailler la terre. Lui s'envolera vers les études et le métier d'avocat. Elle fera des enfants. Il lui avouera son amour, trop tard. Elle s'enfoncera dans une voie prédéterminée, sans ambition, sans avenir.

Souvent, des ces romans qui racontent les souvenirs ou le lent écoulement du temps, la critique est "il ne se passe pas grand-chose". Il se passe la vie. C'est l'essentiel. Les protagonistes du roman vivent, essaient de trouver leur place. Et cela suffit largement à un roman. Et Willa Cather arrive à créer de la tension, elle pousse le lecteur à chercher à savoir ce qui se passe ensuite. Malgré le fait que l'on démarre par une rencontre entre Cather et Jim dans un train et que l'ensemble du roman est un long flashback, en l'occurrence le récit d'Antonia par Jim.

Personnellement, j'ai trouvé fascinant le récit de ces deux vies qui ratent bien souvent leurs rendez-vous, sur fond de grandes parcelles de terre à défricher. C'est la conquête de l'Ouest (ou des plaines centrales, plutôt) par les agriculteurs, pas éleveurs ou chercheurs d'or. C'est le quotidien, dur et laborieux, de familles venues chercher l'El Dorado... sans vraiment le trouver. Si l'évocation du passé ne m'a pas gêné, le surplus de nostalgie qui suinte parfois m'a davantage perturbé. On notera quand même que le narrateur, Jim, ne s'apesantit pas sur l'air du "c'était mieux avant". Au contraire, il s'ancre dans le temps présent et même quand il rencontre Antonia avec ses 10 enfants, il loue encore sa beauté, son charisme. Et il fait encore des plans d'avenir.

Le tout est emballé dans une langue fine et travaillée. Riche en images et en sentiments. Un récit sensible et attachant.
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J'ai mis bien des années à découvrir Willa Cather et je dois dire que c'est une très belle découverte. Ce roman lumineux débute comme une succession de tableaux. Peintures vives des couleurs du Nebraska : rouge de l'herbe à bisons, jaune des champs de blé et des tournesols, vert des champs de maïs et bleu insolent d'un ciel sous lequel transpirent les fermiers.

Les premières sensations sont celles d'un émerveillement et d'un sentiment de liberté face à la beauté vaste et ondoyante des grandes plaines d'herbes à bison émaillées de champs de maïs et de quelques masures. A cette belle immersion viennent très vite se greffer de l'intérêt pour les personnages, et plus encore, de l'attachement pour Jim le jeune orphelin recueilli par ses grands-parents et pour Antonia, la courageuse adolescente d'une famille d'émigrants tchèques qui ont fui la Bohême pour venir s'installer au Nebraska. Sur ces terres où les colons travaillent durement pour survivre, faisant face aux dettes, aux sécheresses de l'été ou au gel mordant de l'hiver, Jim et Antonia grandissent, développant une amitié parfois mise à mal par leurs différences de statut social.

Puis, trop âgés pour continuer à cultiver leurs champs, les grands-parents de Jim s'installent dans la petite ville de Black Hawk. J'ai presque été déçue de quitter les magnifiques prairies pour rejoindre la ville. Mais si le point de vue se déplace, l'intérêt ne faiblit pas. A Black Hawk, tandis que Jimmy étudie, privilégié par la relative aisance dans laquelle vivent ses grands-parents, Antonia et les autres jeunes filles venues des fermes s'épuisent comme bonnes à tout faire.

Dans ces belles pages qui célèbrent la beauté du Nebraska et rendent hommage au courage des pionniers à travers le magnifique portrait d'Antonia, on ressent beaucoup de nostalgie. Celle de Willa Cather pour son enfance au Nebraska, et surtout le lancinant mal du pays des anciens pour leurs contrées d'origine, quittées à contrecoeur pour cette région d'Amérique libre de barrières, encore un peu sauvage, même si les hommes s'approprient chaque année un peu plus de ces terres. On y lit aussi la nostalgie et les regrets à moitié avoués de Jim pour son Antonia qu'il a abandonnée à un autre... Pourquoi ? Cela reste le secret de Jim...

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Il y a des rencontres que l'on n'oublie jamais, et j'ai bien l'impression qu'en ce qui me concerne je n'oublierai pas Antonia.
Tout comme Jim Burden n'a jamais oublié celle qu'il appelle « Mon Antonia ».
Et c'est avec un Jim Burden enfant qui tout juste âgé de 10 ans qui vient de perdre ses parents et qui a quitté sa Virginie natale pour aller rejoindre ses grands-parents dans le Nebraska, chez qui il va désormais vivre, que s'ouvre ce récit de mémoire.
Jim rencontrera pour la première fois Antonia et sa famille dans le train qui les conduit à Black Hawk, petite bourgade perdue dans les grands plaines qui s'ouvrent tout juste aux colons qui en cette fin du 19ème siècle arrivent essentiellement de Suède, de Norvège, de Russie et d'Europe centrale pleins d'espoirs de cette vie nouvelle qui ne peut qu'être meilleure que celle qu'ils ont quitté en laissant tout derrière eux, sachant parfaitement qu'il n'y aurait pas de retour possible et qu'ils étaient condamnés à réussir dans ce nouveau pays dont ils ne connaissaient rien pas même la langue.
Antonia et les siens qui arrivent tout droit de Bohême, et dont le père qui pourtant avait tant d'économies arrivera sans un sou en poche, le voyage leur ayant coûté bien plus cher qu'il n'avait cru.
Mais ils auront aussi à affronter la désillusion de s'être fait escroquer par l'un de leurs compatriotes qui leur a vendu une « ferme » qui n'est pratiquement pas exploitable et une « maison » qui n'est guère plus qu'un trou creusé dans une ravine, dans des conditions météorologiques extrêmes entre canicule, blizzard, et tornades qui achèveront de transformer leur rêve américain en cauchemar.
Mais Antonia qui est la seule à comprendre quelques mots d'anglais fera face du haut de ses 10 ans pour aider du mieux possible sa famille.
Et ce sont 30 ans de la vie de cette jeune fille et de quelques autres de ses amies que l'auteure nous raconte à travers les souvenirs de Jim et de sa propre vie à lui.
30 ans qui verront s'achever le 19ème siècle et naître le 20ème avec ses progrès.
Mais pour ces émigrants et leurs descendants qui essaient de survivre du mieux qu'ils peuvent dans ces fermes isolées, la vie est toujours aussi laborieuse.
Récit publié en 1918 et qui restera un superbe témoignage en mémoire à tous ceux qui en quittant l'Europe pensaient trouver des villes aux rues pavées d'or mais qui souvent n'ont fait qu'échanger une misère contre une autre dans des paysages à couper le souffle mais qui se sont avérés eux aussi parfois aussi cruels que somptueux.
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Willa Cather est une romancière américaine née en 1873 dans l'Etat de Virginie.

Elle publie « my Antonia », un roman rétrospectif, en 1918.
Le personnage principal, Jimmy Burdens, nous raconte une partie de sa vie en mettant l'accent sur son amie d'enfance, Antonia, une jeune bohémienne immigrée avec sa famille dans l'état de Nebraska, et qui a marqué sa vie de manière très importante. Pour lui, Antonia a été une amie très chère mais elle aurait pu être une amoureuse ou même une soeur. Ses sentiments sont souvent partagés.

Beaucoup de choses rapprochent les deux enfants : l'éloignement de leur terre natale et la perte d'êtres chers. Mais certaines choses les éloignent. Antonia est une immigrée, d'une famille bohémienne qui ne parle que très peu l'anglais et qui découvre une terre et une culture qui lui sont totalement étrangères. Willa Cather nous présente avec brio ces générations d'enfants « sacrifiés » qui renoncent à leur enfance pour travailler dur et aider leur famille. La différence de culture est également abordée avec beaucoup de force. Ces jeunes filles très libres s'opposent aux conventions beaucoup plus strictes des jeunes filles de l'époque les faisant apparaître parfois comme des filles « faciles » alors que leurs valeurs ne sont finalement pas très différentes de celles des autres.

Au-delà du thème fort de l'immigration de peuples européens en Amérique et leur difficulté à s'y approprier les terres, Willa Cather met beaucoup de poésie dans ses descriptions des immenses plaines du Nebraska. Nous pourrions presque ressentir l'atmosphère et l'ambiance tant ses descriptions sont vivantes et précises. Cela crée un différentiel entre la dureté de la vie et l'appréciation de chaque moment, de chaque paysage inégalable. La vie est dure mais chaque moment de bonheur est immense et reste gravé à jamais dans la mémoire. Ces moments permettent d'accepter la vie avec toutes ses difficultés. Garder toujours vivante l'étincelle de la vie apparait comme un trésor inestimable. Antonia a su garder cette étincelle malgré la dureté de sa vie et cela la rend d'autant plus précieuse à Jimmy Burden.
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C'est au cours d'un voyage en train accompagné d'un ami d'enfance que le narrateur évoque la dite Antonia.

A 10 ans, Jim est accueilli par ses grands parents au Nebraska. Ce sont les grands espaces, les champs de blés, de tournesol, les cultures de melons, les fermes avec chacune leur éolienne (un rêve pour notre monde d'aujourd'hui). Une terre peuplée d'ouvriers agricoles. Jim sympathise avec une famille tchèque de bohèmes venue dans ces vastes terres pour y recommencer une nouvelle vie. le père est ancien musicien. Mais ici, les conditions de vie sont précaires. Antonia retourne la terre des champs comme un homme et n'a aucun répit.

Le père, lui, ne résiste pas.

Ce roman évoque l'histoire de plusieurs personnes issues soit de la campagne, soit de l'immigration ou de la vie agricole et qui veulent progresser dans différents chemins. Lena, coquette, s'illustre dans le stylisme si l'on peut dire, et elle tient un magasin de vêtements, Antonia, elle, reste fidèle à la mémoire de son père et se battra pour lui, en prenant ainsi une certaine revanche sur la vie. Jim ira à l'université et mènera une carrière. La vie à la campagne les aura marqués pour la vie.

Je dois avouer que l'ennui m'a par moment gagné au cours de cette lecture. Certaines scènes m'ont parues interminables. Et puis d'autres passages ensuite me ravissaient, où les descriptions de paysages étaient sublimes, les personnages profondément attachants. L'écriture nous décrit ces espaces où vécurent les pionniers. Pour qui aime le dépaysement.
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Jim Burden a été élevé par ses grands-parents, dans leur ferme du Nebraska. Non loin, venue de Bohème, la famille Shimerda peine à prospérer face à la rigueur des hivers. Jim apprend l'anglais à la jeune Antonia qui, au fil des années, devient une très bonne amie et aussi son premier amour. « Antonia avait les yeux les plus confiants et les plus expressifs qui soient au monde ; l'amour et la crédulité semblaient vous regarder à visage découvert. » (p. 229) Antonia travaille dur pour aider son frère et sa mère à développer leur ferme, puis elle trouve une place en ville et découvre les bals et les toilettes. Jim grandit, quitte le Nebraska pour diverses universités, mais il n'oublie pas celle qui a marqué son enfance et son adolescence. Des années plus tard, il la retrouve. « Je me suis contenté d'écrire presque tout ce que me rappelle d'elle. Ce n'est pas construit du tout et n'a même pas de titre. » (p. 11)

Nombreuses sont les familles danoises, norvégiennes ou tchèques qui ont tenté leur chance dans la nouvelle Amérique. Leurs enfants, et surtout leurs filles, étaient courageuses et travailleuses pour aider leur famille à prospérer. « Les filles de la campagne étaient considérées comme une menace pour l'ordre social. Leur beauté brillait d'un éclat trop audacieux sur le fond des conventions. » (p. 196) Ce roman simple suit un ordre chronologique qui permet de suivre l'évolution des sentiments des personnages. On y voit grandir une relation profonde et puissante. Il est des amitiés primitives qui sont fondatrices dans une existence.
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Je poursuis ma découverte de Willa Cather après L'un des nôtres que j'avais trouvé très puissant, La maison du professeur et Une dame perdue intéressant pour des raisons propres à chaque livre. Mon Antonia est un roman lent, où il se passe peu de choses. Tout tient dans la description du Nebraska, terre aux longues herbes rouges défrichée par des immigrés de l'Europe de l'est, et le lien entre deux enfants, l'Antonia du titre et le narrateur, petit américain recueilli par ses grands-parents propriétaires terriens puis habitants de la ville. L'histoire de l'Amérique en train de se faire dans un tableau-portrait de 380 pages par une autrice qui écrivait son époque.
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A la mort de ses parents, alors qu'il est âgé de dix ans, Jim Burden est envoyé chez ses grands-parents. Il traverse « l'immense plaine centrale de l'Amérique du Nord » en train, accompagné d'un valet de son père. le chef de train lui apprend qu'une famille d'immigrants effectue le même voyage que lui. Il lui indique que la fille est un peu plus âgée que lui, qu'elle a de très beaux yeux et qu'elle est la seule à prononcer des mots anglais. Elle ne fait que répéter : « Nous aller Black Hawk, Nebraska ». C'est la première fois que Jim entend parler de celle qui deviendra sa voisine et son amie : Antonia.


Antonia et Jim grandissent ensemble. Lui, il lui apprend l'anglais et elle, elle lui fait connaître la culture tchèque. Ils partagent les tâches et les jeux, ils se disputent, ils se réconcilient. Jim est un pilier pour Antonia. Quant à ses grands-parents, ils sont un véritable soutien pour la famille d'immigrés, même quand les attitudes de la maman les sidèrent. Ils ont le coeur sous la main. Hélas, le papa d'Antonia ne supporte pas cette nouvelle existence, loin de ses racines. Une fois encore, Jim entoure son amie d'affection. Il est toujours présent pour elle, même lorsqu'il lui en veut. Antonia reste, à jamais, son amour d'enfance ; ce sentiment n'est jamais été exprimé, ni même conscient, elle est Son Antonia.


Trois décennies plus tard, Jim est devenu « conseiller juridique de l'une des grandes compagnies ferroviaires de l'Ouest ». Pendant ses voyages, il note ses souvenirs au sujet de celle avec qui l'histoire a, justement, débuté dans un train. Il confie son histoire à Willa Cather, qui a, elle aussi, connu Antonia. Ce livre a été publié en 1918, aux Etats-Unis, et édité pour la première fois, en France, en 1967.


Jim est issu d'un milieu aisé, alors que les Shimerda ne possèdent plus rien. Ils ont tout perdu pendant leur exil. L'orphelin prend, immédiatement, la petite immigrée sous sa protection, alors qu'elle est plus âgée que lui. Il recherche son admiration, il désire la rendre heureuse. Il est, aussi, avide de comprendre ceux qui l'entourent. Il est curieux des autres cultures, il accepte les autres, avec leurs différences, qu'il considère comme des richesses. La vie est difficile, dans les grandes plaines, pourtant, c'est une sensation de douceur et d'apaisement qu'offre ce livre. En effet, Jim a un caractère tendre et respectueux. Il m'a beaucoup touchée. Malgré cette nature emplie de bonté, il est lucide et il fait aussi part des énervements que la famille voisine provoque en lui.


Mon Antonia est une grande fresque sur l'installation des pionniers à la fin du XIXe siècle, en Amérique. En déroulant le passé qui l'unit à Antonia, Jim se raconte, car tous ses souvenirs sont liés à la jeune fille. Sa vie s'est construite autour d'elle, ou à côté d'elle. Qu'elle soit présente ou non physiquement, elle n'a jamais quitté ses pensées. Son histoire est empreinte d'une mélancolie qu'on aime chérir. J'ai adoré Mon Antonia. C'est un récit rempli de réalité, d'hommes et de femmes et courage.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Comme j'ai aimé ce livre!!!!
D'une immense sensibilité et d'une grande importance historique pour ce qui est de relater l'installation et la vie des pionniers Tchèques au Nebraska.

L'histoire d'Antonia nous est racontée par la voix Jim Burden, jeune garçon de 10 ans au début du roman, qui arrive en même temps qu'elle au Nebraska (vers 1880).

Nous les verrons grandir, évoluer, changer, murir et se construire une vie et un destin.
Gravitent autour d'eux et de leur histoire, des personnages hauts en couleurs, riches qui apportent énormément au récit.

"Antonia avait toujours eu la spécialité de laisser dans l'esprit des gens des images, qui ne s'effaçaient pas, qui prenaient du relief avec le temps",(page 316), et je pense que ce livre agira de la même façon sur moi! C'est comme accéder à la signification des choses ordinaires, et de la vie, à l'Essentiel, quoi!

"Mon Antonia" est un livre humainement beau et fort.

Auteur malheureusement peu lue, je vous conseille plus que vivement ce récit plein de vie et d'authenticité puisqu'il semble que Willa Cather ce soit inspirée pour le personnage d'Antonia d'une "vraie" immigrée Tchèque nommée Anna Sadilek arrivée au Nebraska en Novembre 1880.
Bonne lecture et bon voyage dans le temps.
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Jim Burden, jeune garçon orphelin âgé d'une dizaine d'années, vient s'installer chez ses grands-parents dans le Nebraska. le récit se situe à la fin du 19ème siècle, lorsque l'immigration vers l'Amérique, est à son comble et que des familles originaires de différents pays européens s'établissent. Ainsi, à quelques kilomètres de la ferme des grands parents, vit une famille immigrée tchèque dont la fille ainée se prénomme Antonia. Elle est un peu plus âgée que Jim; cependant, une forte amitié se tisse entre eux. Leurs vies respectives, à maintes reprises, les feront se perdre puis se retrouver, unis par une relation si forte, qu'elle autorise, même si les dernières rencontres datent de plusieurs années, l'impression que ils se sont quittés la veille…Le narrateur retrace la vie d'Antonia, avec admiration, dans des paysages infinis où les herbes rouges sont l'écrin de la vie de ces immigrés pleins d'espoir mais nostalgiques. C'est aussi l'occasion de présenter les habitudes des familles bourgeoises des campagnes américaines dans la ville la plus proche, Black Hawk. L'écriture de Willa Cather est fluide, ses descriptions pittoresques et précises plantent un décor que le lecteur met en image aisément. Il m'a manqué l'évocation des ressentis et des sentiments des protagonistes de l'histoire. Pas d'entrée dans l'intimité des personnages, en tout cas je suis restée à la porte … Un livre agréable à lire mais qui ne me marquera pas.
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