Les paparazzi, tome 2 : Zoom interdit

Puisque la relecture du tome 1 m'avait fait sourire et rire, au lieu de continuer de mettre en ordre cette biblio, j'ai continué de relire la série. Oui, je sais, pas bien, mais on s'en fout, non ?

Les déboires ont continué pour Nicolas et Joy, son assistante, incapable de prendre le bon cliché et de faire la Une de Paris-Flash, le journal pour lequel ils travaillent.

Mais est-ce de leur faute s'ils tombent dans un piège, comme tous leurs confrères, et qu'ils se retrouvent enfermés dans une pièce, qu'ils se font torpiller, se retrouvent perdu, se font piéger dans un placard, et j'en passe ?

Bien sûr que non ! S'ils arrivaient à prendre les clichés, tels les vrais paparazzi de la vie réelle, cette bédé ne serait pas drôle.

Les situations sont cocasses, rocambolesques, à la limite des Looney Tunes de notre enfance (le champ de mines, la boule de démolition, le torpillage)… C'est ce qui les rend drôles.

L'humour est visuel, au premier degré, avec une pointe de cynisme et des références à des problèmes sociétaux, à des guerres dans le monde…

La bédé a beau dater de la fin des années 90, presque rien n'a changé, si ce n'est qu'on ne cherchera plus à photographier l'opération du nez de Michael Jackson, Maradona dans sa retraite, Lady di à la salle de sport ou le président Bill Clinton en string, dans une baignoire remplie de jus d'ananas.

L'inconvénient, c'est que ça se lit vite, trop vite… Et une fois relue l'entièreté de mes albums, il faudra bien que je me remette à ranger cette biblio… À moins de relire d'autres anciennes bédés !

Ah, les pauvres paparazzi, leur vie n'est pas un long fleuve tranquille ! Ils doivent en subir des galères pour obtenir une photo de célébrité dans une position surprenante. Nicolas et Joy, son assistante, se donnent beaucoup de peine pour photographier des célébrités comme Maradona, Clinton, Depardieu ou Lady Di. Ils escaladent des murs, franchissent des barbelés, se cachent dans des armoires et accumulent les catastrophes. Ils vont même jusqu'à monter sur un bateau rempli d'autres paparazzi et se faire torpiller, c'est dire si le métier est dangereux !
Cette BD « thématique » sur ces photographes d'un genre un peu particulier est amusante et distrayante. Elle parvient même à rendre sympathique une profession plutôt décriée car il arrive tellement de malheurs aux deux héros qu'on ne peut que les plaindre et même se ranger de leur côté. le graphisme est frais, basique et les couleurs franches et claires. Un style proche de celui de Franquin ajoute à la réussite de cette BD humoristique et tendre.
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