Tome 12 de la saga Agatha Raisin Enquête.👠
Après l'échec de son mariage avec James Lacey et le divorce prononcé (voir L'enfer de l'amour), Agatha est de nouveau célibataire. Afin de se remonter le moral, elle décide de partir en voyage loin de Carsely et arrive sur l'île Robinson Crusoé au soleil. de retour, elle doit affronter le mauvais temps et l'ennui.. Afin de s'occuper l'esprit, Agatha décide de prendre des cours de Pilates et croise une jeune femme. Quelques jours plus tard, lors d'une inondation Agatha découvre le corps de cette dernière flottant au milieu de débris charrié par la crue avec pour vêtement, une robe de mariée.
Agatha décide de mener sa propre enquête aidée par son nouveau voisin, John Armitage, auteur de romans policiers.
Après 12 tomes, 12 intrigues de meurtres, 12 enquêtes menées par Agatha Raisin, il est toujours sidérant pour le lecteur de voir que le personnage n'a toujours pas compris le concept de "se mêler de ses affaires". 😪 Dans ce nouvel opus, soyons franc, l'enquête est insipide et sans grand intérêt.... voire même invraisemblable en plusieurs points : une jeune fille est retrouvée morte dans sa robe de mariée... sa mère sollicite l'aide d'Agatha afin de résoudre l'affaire.... Agatha se déguise en agent de la télévision pour interroger les suspects... les amies de la victime sont toutes des idiotes sans cervelles... Bref, rien de bien passionnant de ce côté-là....😓😶
Heureusement que le personnage d'Agatha Raisin est là avec son côté décalé. Entre elle et Mrs Bloxby qui incarne tout le contraire d'Agatha Raisin, à savoir plus posé, plus réfléchie, plus douce, plus calme... et les relations qu'elle entretient avec son nouveau voisin, le livre garde son côté sympathique. de plus, ce tome présente une Agatha Raisin blessée par le départ de James et fragile. Elle doute de tout... ses amis comme Charles ne sont pas là... mais elle peut compter sur quelques personnes comme Bill Wong et Mrs Bloxby.🙂
Crime et Déluge semble s'inscrire comme le précédent dans un retour aux fondamentaux de cette série. Certes, le côté policier est sans intérêt, mais le personnage récurent d'Agatha Raisin est très attachant à suivre. Elle énerve, elle exaspère, mais on s'attache à cette bonne femme au mauvais caractère.
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Une série toujours aussi relaxante avec des hauts et des bas.
C'est parfois un peu tiré par les cheveux. Mais j'avoue que c'est ma curiosité qui me pousse a poursuivre la lecture des Agatha Raisin. Pour la simple et bonne raison que je souhaite savoir jusqu'ou l'auteure va oser pousser le bouchon..et puis le relationnel entre les personnages reste intéressant, même si parfois on obtient tout ca que l'on attendait pas.
Un tome dans la moyenne mais une couverture qui en dis long , avec ce petit encart "une enquête les pieds dans l'eau".. pour moi c'était une lecture les pieds dans l'eau. ce qui confirme que ce sont bien des romans de plage (si confirmation il y avait besoin)
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Une Agatha beaucoup plus fragile et réfléchie
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Aie! Ai-je dit ça? Une Agatha plus calme? Euh voyons voir....Au bout de 12 tomes, on avait une dame un brin mal élevée, excentrique, explosive, voire agressive. Tout le portrait contraire.
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En effet, dans cet opus, Agatha à nouveau célibataire, reposée par un séjour sur une île paradisiaque, se sent très triste. Par un jour très pluvieux, elle découvre un cadavre de femme. En robe de mariée.
Et que va-t-elle faire pour oublier son chagrin?
Enquêter à sa façon.
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Une enquête assez fade dont l'intrigue se traîne. J'ai eu l'impression de me remettre dans une autre histoire déjà parue. Comme une répétition dans les affaires de meurtres. L'auteur n'a pas fait dans l'originalité cette fois-ci.
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Heureusement que le personnage loufoque et ridicule d'Agatha sauve le roman. L'humour décalé est toujours présent.
Une bonne femme détestable qui pousse toujours le bouchon un peu trop loin et qui ne voit pas que l'amour (ou l'envie de plaire) ne s'arrête pas à la jeunesse éternelle.
La fin du tome aborde un thème intéressant sur la condition de la femme.
Je crois que je vais continuer sur la suite, je suis curieuse.
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Lu en écoute audio. Voix très agréable.
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A la fin du volume précédent, Agatha se retrouvait une fois encore abandonnée par James, alors quelle avait pourtant réussit à se faire épouser !
C'est donc le moral en berne qu'elle va décider de partir en vacances sur une île ensoleillée. A son retour, le village est plongé sous les eaux, un déluge de pluie s'abat sur la région et le corps d'une jeune mariée est emporté par la crue sous les yeux ébahis de plusieurs témoins dont notre chère Agatha.
NI une ni deux, elle va se lancer dans une nouvelle affaire, et elle aura pour partenaire son nouveau voisin, un célèbre écrivain de romans policiers plutôt agréable à regarder.
Cette idiote continue à se mettre régulièrement dans des situations dangereuses et se soucie davantage d'être correctement habillée, coiffée et maquillée que de prendre des précautions élémentaires contre les tueurs potentiels qui sont à ses trousses.
Cette série de romans est certes un peu répétitive dans ses intrigues et Agatha est toujours aussi futile malgré son âge et c'est ça qui est drôle car on espère toujours qu'elle va se ridiculiser et s'en prendre plein la tronche, car elle est quand même sacrément détestable cette bonne femme arrogante, sans gêne et imbue de sa petite personne.
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[Son nouveau voisin décide de se présenter à Agatha et sonne chez elle]
[...]La sonnerie de la porte retentit.
Agatha descendit l’escalier et ouvrit la porte. Un grand et bel homme se tenait face à elle. Le visage légèrement bronzé, il avait les yeux verts et un menton carré. Il tenait une bible entre ses mains.
« Ah, ça, pas question ! » s’écria Agatha, et elle lui claqua la porte au nez.
Ces mormons, songea-t-elle en ramassant son sac à main. Il faut toujours qu’ils vous envoient les plus canon.
Elle appela alors Rosemary à l’institut Butterflies pour lui demander l’adresse de Kylie.
« Je ne peux pas faire ça, Agatha, répondit Rosemary. Vous voyez, votre adresse à vous, par exemple, jamais je ne la transmettrais à quiconque.
– Oui, mais moi c’est différent, je pète la forme, alors qu’elle, elle est raide morte.
C’était l’une de ces journées de grisaille où la bruine colle aux pare-brise et ou l’eau, comme autant de larmes versées sur l’été enfui, ruisselle tristement sur les branches des arbres dénudés par l’hiver pour finir en flaques sur la route.
Agatha Raison activa le désembuage de la vitre avant de sa voiture. Cette lugubre journée comptait un allié de poids : le gouffre noir qui emplissait son âme. Tandis qu’elle filait sur la route droit vers l’agence de voyage d’Evesham, une idée fixe tournoyait dans son esprit : ficher le camp… ficher le camp… ficher le camp.
Mrs Anstruther-Jones surgit dans la pièce.
« Oh, Mrs Raisin, fit-elle d’une voix flûtée, et qui avons-nous ici, dites-moi ? Votre fils ?
- Non, intervint Roy, l’air impassible. Son amant.
- Fichons le camp d’ici, lâcha Agatha, en rassemblant les pièces de son déguisement.
- Eh bien, je suis tout bonnement outrée ! s’exclama Mrs Anstruther-Jones après que la porte se fut refermée derrière Agatha et Roy. Quelle honte ! Une femme de son âge ! J’ose espérer qu’en tant que représentante féminine de cette église, Mrs Bloxby, vous lui avez fait part de votre opinion sur cette liaison.
- Mrs Raisin n’a pas de liaison avec ce jeune homme.
- Mais pourtant…
- Sachez que devant une personne indignée en permanence, il est tentant de se montrer provocateur. Du reste, j’ai toujours constaté que les plus véhéments tenants de la moralité en matière de sexe sont ceux qui ne le pratiquent jamais. Prendrez-vous un thé ? »
Agatha examina le jardin.
" Vous n'aimez pas les plantes ?
- Perte de temps. Quand elles n'attrapent pas des pucerons et des limaces, elles perdent leurs feuilles et n'arrêtent pas d'en mettre partout.
- Certaines personnes estiment qu'avoir de jolies fleurs à regarder en vaut la peine.
- Ces personnes feraient mieux d'aller consulter un docteur pour se faire examiner le ciboulot. Vous êtes mariée ?
- Divorcée.
- Vous avez de l'argent ?
- Je n'ai pas à me plaindre. "
[Mr Gringe] la lorgna soudain avec intérêt.
" Ce n'est pas bien de rester seule. Vous savez quoi ? On n'a qu'à se marier. J'en ai ras le bol d'avoir à tout nettoyer et astiquer, c'est un travail de bonne femme.
- Embauchez quelqu'un alors.
- Dépenser des sous pour ça ? Pas question. C'est là que vous entrez en jeu.
- Et c'est là aussi que je m'éclipse" lâcha Agatha d'un ton résolu, reposant son verre sur la table.
Elle ne pouvait plus avaler une seule gorgée de ce vin indigeste saturé de sucre.
"Vous passez à côté de votre chance, lui cria-t-il alors qu'après s'être emparée du plan de la boucherie, elle s'enfuyait vers le côté de la maison. À votre âge, vous avez bien de la veine de recevoir une proposition."
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